Sein, n. m. partie du corps, centre, etc. […] Scène, n. f. partie d’un théâtre, d’une pièce. […] Chœur, n. m. chant, troupe de chanteurs, partie de l’église. […] Cou, n. m. partie entre la tète et le corps, goulot.
C’est la partie importante, essentielle de toute œuvre littéraire ; c’est la forme extérieure et sensible de la pensée ; sans elle, le travail de l’imagination meurt en naissant. […] Nous parlons du sublime en général dans la seconde partie de cet ouvrage (page 165 [2e partie, chapitre premier, § IX]) ; il ne s’agit ici que du sublime dans le style. […] C’est ainsi que l’on prend : 1° La partie pour le tout, ou le tout pour la partie : Il a vécu quatorze printemps, soixante hivers, pour quatorze ans ou soixante ans ; regagner son toit, son foyer, pour sa maison. […] Une pensée est nette, quand les parties qui la composent, présentent à l’esprit un ensemble lumineux et précis, exempt de toute obscurité. […] Il faut que la composition ait de l’ordre, et que les parties forment un tout convenable.
C’est la première partie de la composition, la base de tout l’édifice. […] Tels sont : la définition, le genre, l’espèce, l’énumération des parties d’une chose, etc. […] Donc, tout écrivain qui parlera bien de choses immorales, sera plus médiocre auteur que celui qui parlera mal de choses morales, non-seulement aux yeux de la majeure partie des contemporains, mais encore aux yeux de la postérité. […] Aussi toute cette partie de l’invention est abandonnée au talent. […] Doit-on se servir dans tout discours des trois parties de l’invention, les preuves, les mœurs et les passions ?
. — « Le corps d’un homme a neuf têtes en hauteur : divisez la tête en trois parties : la première pour le front, la seconde pour le nez, la troisième pour la barbe ; faites les cheveux en dehors de la mesure du nez, divisez de nouveau en trois parties la longueur entre le nez et la barbe, etc., etc. » A l’aide de ces principes et d’un compas, on fait un bonhomme, on arrive même par l’habitude à le faire sans compas, mais on ne fait pas une œuvre d’art1. […] De même encore, il y a trois parties dans le discours : l’Invention qui en trouve les matériaux, la Disposition qui les ordonne, l’Élocution qui les fait valoir. Enfin, en décomposant chacune de ces parties, on trouve six éléments (six, entendez-vous bien ? […] C’est la partie aride et ingrate de ces sortes de causes : l’inspiration s’y sent mal à l’aise et l’éloquence y étouffe. […] Au lieu de glisser, comme vous avez fait, sur ce que vous appelez la proposition et la confirmation, il fallait au contraire insister sur cette partie, reprendre un à un les détails de l’acte d’accusation, les retourner en faveur de votre client, combattre pied à pied les allégations du ministère public et pulvériser son réquisitoire.
C’est l’unique moyen de préparer d’avance des réponses victorieuses aux raisons de ses adversaires ; et cette connaissance préliminaire et indispensable des endroits faibles de sa cause, lui fournit les moyens de les fortifier et de les rendre inaccessibles aux attaques de la partie adverse. […] C’est avec la plus grande clarté qu’il faut établir la question, fixer le point de la contestation, ce que l’on admet, ce que l’on récuse, et où commence, entre les deux parties, la ligne de démarcation qui les sépare : cette même clarté doit présider encore à l’ordre, à l’arrangement de toutes les parties du plaidoyer. […] Cicéron est un modèle parfait en ce genre, comme dans toutes les autres parties de l’art oratoire.
Ce qui le lui a rendu si difficile est le parti qu’il a pris d’entendre ici par μέρη les parties de quantité d’une tragédie, et par εἴδη les parties de qualité, ce qui effectivement n’est guère intelligible…. Μἐρος signifie quelquefois les parties du genre ou l’espèce : Métaphysique, IV, 25 : τὰ εἴδη τοῦ γένους φασὶν ἐἶναι μόρια. » Batteux, dans cette note, suit Vettori. p. 176, qui rappelle aussi le sens qu’a le mot μέρος un peu plus bas dans ce même chapitre.
Un magnifique éloge d’Athènes, de sa constitution, de ses lois, de ses avantages physiques et politiques, du caractère, des mœurs et de la conduite des Athéniens remplit la première partie de ce beau discours ; et ce qui ne nous semblerait qu’un brillant hors-d’œuvre, entre parfaitement ici dans les vues de l’orateur politique, qui, en remettant sous les yeux du peuple qui l’entend le tableau de la gloire et de la prospérité passées d’Athènes, se propose à la fois et de les attacher fortement à la défense d’un pays si digne de leur amour, et de les engager à honorer, à imiter le dévouement de ceux qui n’ont pas craint de mourir pour une si belle cause. Deuxième Partie. […] Troisième Partie. […] Une partie de la dette publique est déjà réellement acquittée par les honneurs rendus à la tombe des héros que nous pleurons.
L’ordre : il consiste dans la disposition et l’arrangement des parties qui doivent former l’ensemble d’un ouvrage. 3º. La proportion : elle consiste dans l’assortiment convenable et l’accord mutuel de ces parties. 4º. […] Je vais diviser cette Partie en deux Sections.
Les choses cependant restèrent dans leur état ordinaire, et les éloges funèbres continuèrent de se renfermer dans l’enceinte des temples, où la religion les avait consacrés, et où Bossuet, Fléchier et d’autres orateurs venaient d’en faire une des parties les plus brillantes de notre littérature. […] Bossuet l’a senti : voyez aussi avec quelle énergie il relève les destinées et les espérances de l’homme, que la première partie de ce bel exorde venait d’accabler de l’idée de son néant. […] La première partie, destinée tout entière à prouver le néant de tout ce que l’homme admire ici-bas, débute par ce morceau sur la frivolité des distinctions passagères. […] etc. » Cette transition amène naturellement la seconde partie, où l’orateur développe les motifs qui doivent nous donner une idée juste des espérances de l’homme, et de la destinée qui lui est promise. […] C’est pourquoi, quand je vous ai dit que la grandeur et la gloire n’étaient parmi nous que des noms pompeux, vides de sens et de choses, je regardais le mauvais usage que nous faisons de ces termes, etc. » Toute cette seconde partie n’est qu’une suite de raisonnements toujours fortifiés de leurs preuves, et appuyés partout du témoignage irréfragable des livres saints.
A dire le vrai, où trouvera-t-on un poëte qui ait possédé à la fois tant de grands talents, tant d’excellentes parties, l’art, la force, le jugement, l’esprit ? […] Oui, monsieur, que l’ignorance rabaisse tant qu’elle voudra l’éloquence et la poésie, et traite les habiles écrivains de gens inutiles dans les États, nous ne craindrons point de le dire à l’avantage des lettres et de ce corps fameux dont vous faites maintenant partie, du moment que des esprits sublimes, passant de bien loin les bornes communes, se distinguent, s’immortalisent par des chefs-d’œuvre comme ceux de M. votre frère, quelque étrange inégalité que, durant leur vie, la fortune mette entre eux et les plus grands héros, après leur mort cette différence cesse. […] Voilà, monsieur, comme la postérité parlera de votre illustre frère ; voilà une partie des excellentes qualités qui l’ont fait connaître à toute l’Europe. […] En prenant Condé et Bouchain, il se mit en état d’assiéger Valenciennes et Cambrai ; par la prise d’Aire, il s’ouvrit le chemin à Saint-Omer ; et c’est en partie à la conquête de Saint-Guillain qu’il doit la conquête de Gand et d’Ypres. […] Condillac, dans l’Art d’écrire, se proposant de montrer comment se fait l’analyse de la pensée dans les langues formées et perfectionnées, a choisi pour objet d’étude la plus grande partie de ce morceau.
Environné et accablé dans ses audiences d’une foule de gens, du menu peuple pour la plus grande partie, peu instruits même de ce qui les amenait, vivement agités d’intérêts très-légers et souvent très-mal entendus, accoutumés à mettre à la place du discours un bruit insensé, il n’avait ni l’inattention ni le dédain qu’auraient pu s’attirer les personnes ou les matières ; il se donnait tout entier aux détails les plus vils, ennoblis à ses yeux par leur liaison nécessaire avec le bien public ; il se conformait aux façons de penser les plus basses et les plus grossières ; il parlait à chacun sa langue, quelque étrangère qu’elle lui fût ; il accommodait la raison à l’usage de ceux qui la connaissaient le moins ; il conciliait avec bonté des esprits farouches, et n’employait la décision d’autorité qu’au défaut de la conciliation. […] La cherté étant excessive dans les années 1709 et 17101, le peuple, injuste parce qu’il souffrait, s’en prenait en partie à M. d’Argenson, qui cependant tâchait par toutes sortes de voies de remédier à cette calamité. […] Il eut une partie de ses habits brûlés, et fut plus de vingt heures sur pied dans une action continuelle. […] L’usage en était fort ancien et subsista jusque dans la seconde partie du dix-septième siècle. […] Le nom de ces fonctionnaires venait de ce qu’ils rapportaient les requêtes des parties dans le conseil du roi, ce que les personnes revêtues de ce titre font aujourd’hui près du conseil d’Etat.
Cette méthode, qu’il faut enseigner aux commençants, puisque, avant d’écrire, ils doivent apprendre à penser, consiste à réfléchir profondément sur les qualités qui constituent la nature du sujet, sur les parties qui le composent, sur les circonstances qui le font ressortir. Ces différentes sources de l’amplification prennent les noms de définition, d’énumération des parties, de circonstances, de causes et d’effets, de contrastes ou de contraires. […] Faites connaître l’amplification par l’énumération des parties. L’amplification par l’énumération des parties a lieu lorsqu’on divise l’objet, et qu’on remplace l’idée simple par l’énumération successive des parties qui le composent.
La première partie de sa fameuse Passion, dans laquelle il prouve que la mort du fils de Dieu est le triomphe de sa puissance, est regardée comme le chef-d’œuvre de l’éloquence chrétienne. Rien ne tient à côté de cette première partie, pas même la seconde, qui serait belle partout ailleurs. […] C’est une opinion assez généralement reçue, que Bossuet, qui devait à la chaire une partie de sa célébrité, effrayé de la grande réputation de Bourdaloue, n’osa pas lutter contre ce fameux jésuite, et aima mieux être le premier dans la controverse, que le second dans la chaire.
Le premier signifie, énigme sur une chose, et le second, énigme sur un mot, et même sur les parties de ce mot. […] Le Logogriphe, qui, comme je l’ai déjà dit, signifie énigme sur un mot, et même sur les parties de ce mot, est en effet l’assemblage de plusieurs énigmes, dont une porte sur le mot total, et les autres sur les parties de ce mot, c’est-à-dire, sur les syllabes ou les lettres indifféremment arrangées. Le mot total du logogriphe est appelé le corps ; et les parties que l’on sépare pour former d’autres mots, sont appelées les membres. […] -C., et Martial, qui, né en Espagne, vers le milieu du premier siècle de l’ère chrétienne, passa la plus grande partie de sa vie à Rome. […] Il a deux parties essentielles : l’une comprend les louanges qu’on donne aux nouveaux époux, et l’autre, les vœux qu’on fait pour leur bonheur.
De-là quatre parties ou divisions de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution, Action. […] De ceux-ci les plus fidèles, les plus dévoués furent tués en partie. […] Les autres parties n’en sont guère que l’accessoire. […] C’est faire une synecdoque encore que de prendre la partie pour le tout ou le tout pour la partie. […] C’est là ce qui constitue la quatrième partie de l’art oratoire.
Il en faut voir chaque partie l’une après l’autre, et, au lieu de tout embrasser d’un coup œil, il faut arrêter ses regards successivement d’un objet sur un autre objet. […] L’analyse d’un ouvrage, en effet, consiste à dire ce qu’il y a dans cet ouvrage, quelles en sont les parties, et dans quel rapport elles sont entre elles. […] L’homme sans prévention fait le départ du bon et du mauvais, et assigne à chaque partie sa qualité, quelle que soit celle de la partie voisine. […] Cet auteur me paraît exceller dans les parties qui manquent à M. […] Madame Dacier est peut-être surprise de m’en avoir tant dit ; car, puisqu’elle avait promis d’abord de ne me point dire d’injures (p. 10), il y a apparence que ces phrases lui sont échappées comme un style polémique, sans qu’elle y fît assez d’attention ; mais je l’avertis que ce n’en est pas là la trentième partie, et que quand elles ne choqueraient pas par le défaut de bienséance, elles ennuieraient encore beaucoup par la répétition.
Fidèle à cette division, le poëte latin ne confond jamais l’une de ces quatre parties avec une autre, et ne parle que des objets qui ont un rapport direct à la partie qu’il traite. […] Aucune partie de l’économie rurale n’y a été oubliée. […] L’acte doit donc être composé de plusieurs parties. […] Poinsinet de Sivry a traduit toutes ses comédies, partie en vers, partie en prose ; mais il a été obligé de laisser des actes entiers, dont la licence est extrême. […] Le poëte ne doit donc se permettre aucune négligence dans cette partie.
Dans le vers de douze syllabes, la césure tombe sur la sixième, et partage ainsi le vers en deux parties égales ou moitiés qu’on nomme hémistiches, comme dans ce vers de Racine : Ma foi ! […] Les rimes superflues sont celles qui embrassent non seulement la syllabe consonante tout entière, mais tout ou partie de la syllabe précédente, comme auteur et hauteur, Faret et cabaret, courtisan et partisan. […] Les petits poèmes modernes, c’est-à-dire cultivés par les poètes modernes, savoir, les apologues, idylles, épîtres, satires, contes en vers et odes, qui, bien que de genre ou de caractère différents, se ressemblent en ce point qu’ils ne sont pas divisés en plusieurs parties. 4º Les poèmes proprement dits, ou grands poèmes, dont le sujet est assez développé et dont la lecture est assez longue pour qu’on ait été porté à les diviser en plusieurs parties appelées chants ou livres.
« Métaphore, allégorie, métonymie, ce sont, dit Montaigne, titres qui touchent le babil de votre chambrière. » Selon Quintilien, en effet, le style figuré, et surtout la partie de ce style qui se rattache à la similitude, nous est si naturel, que les ignorants eux-mêmes en font un fréquent usage sans le savoir : translatio ita est ab ipsa nobis concessa natura, ut indocti quoque ac non sentientes ea frequenter utantur 97 D’où vient donc que le style figuré se présente ainsi tout à la fois comme naturel et comme opposé à la nature ? […] Walter Scott, le barde écossais, a fini par d’admirables romans et de mauvaises histoires, et si lord Byron eût vécu plus longtemps, la seconde partie de ses œuvres se composerait sans doute de discours au parlement, de compositions historiques et d’impressions de voyage, comme il est avenu de Lamartine et de Victor Hugo. […] Leur excuse est, comme ils nous l’apprennent eux-mêmes, que leurs prédécesseurs et leurs contemporains, Visellius, Rutilius, Cécilius, Cornificius, Celsus et tant d’autres avaient été beaucoup plus loin, et rangeaient parmi les figures presque toutes les partie ; du discours, ou plutôt le discours tout entier, sentences, narration, confirmation, etc. […] Un petit nombre de symboles, produits d’une heureuse inspiration des temps primitifs, prennent peu a peu des formes moins vagues ; mieux interprétés, ils se conservent même dans le langage scientifique. » De Humboldt, Cosmos, 1re partie. […] Fontanier, divise toutes les figures en sept classes : 1° figures de diction ; 2° de construction : elles correspondent à la classification habituelle ; 3° figures d’élocution ; 4° de style : subdivisions des figures ordinaires de mots proprement dites, les premières n’affectant que quelques mots ou parties de phrase, les secondes, embrassant l’énonciation totale de la pensée ; 5° figures de signification ; 6° d’expression ; ce sont les tropes : les premières s’appliquent à un seul mot, les secondes à une proposition ; enfin, figures de pensées, absolument indépendantes des mots, les mêmes que chez les autres théteurs.
La synecdoque emploie 1° le tout pour la partie, ou la partie pour le tout : Aut Ararim Parthus bibet, aut Germania Tigrim. […] On donne le nom de phrase simple à celle qui ne peut se diviser en plusieurs parties, c’est-à-dire qui ne renferme qu’une proposition. […] La phrase complexe conserve ce nom lorsque les parties qui la composent peuvent être facilement détachées les unes dés autres, de manière à former autant de phrases simples. Mais lorsque toutes ces parties ou propositions sont intimement liées ensemble, elles forment ce qu’on appelle une période. […] On appelle membre chaque partie notable de la période dont la liaison avec les autres parties est marquée par des conjonctions ou par le sens, et qui finit par un repos inachevé.
Ce vaste génie, qui embrassa toutes les sciences, et qui fit toujours preuve d’une incontestable supériorité, a laissé un art poétique, en prose, dont une partie est perdue. […] Il dit peu de chose de la comédie et de l’épopée, parce qu’il se réservait d’en parler plus longuement dans la partie de son ouvrage qui a disparu. […] Par conséquent, ce traité se divisera en deux parties : dans la première, nous parlerons de la poésie en général ; dans la seconde, nous ferons connaître les règles particulières applicables aux différents genres de poésie.
Voyez : Villemain, Littérature du moyen âge, xi e leçon, et Littérature du xviii e siècle, Ire partie, viii e leçon Sainte-Beuve, Portraits contemporains et divers, t. […] Ce n’était peut-être que la dernière partie de l’épisode précédent, où les servantes de la suite d’Hélène aidaient Ulysse et Diomède dans l’enlèvement du Palladium. […] Les trois dernières tragédies peuvent d’ailleurs se rapporter aussi bien à l’Ἰλίου πέρσις d’Arctinus, qui faisait également partie du Cycle.
Malgré tant d’avantages, les Anglais sont restés très inférieurs dans toutes les parties de ce bel art, non seulement aux Grecs et aux Romains, mais même aux Français dans quelques parties. […] Quant aux causes générales qui ont dû retarder chez les modernes les progrès de l’éloquence et en diminuer les effets, on peut les attribuer en partie à la correction du raisonnement, dont nous avons fait une étude particulière.
Le livre que nous présentons aujourd’hui à la jeunesse renferme deux parties distinctes qui peuvent s’étudier simultanément : la première est une théorie générale de l’art d’écrire ; la seconde, une étude des genres de littérature en vers et en prose. […] Nous avons voulu, dans la première partie, généraliser l’enseignement de l’art d’écrire. […] La seconde partie, qui contient l’étude des genres, est précédée d’une sorte d’esthétique générale.