/ 199
75. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374

Il n’y a pas longtemps qu’on en a donné une nouvelle édition, avec une fort belle traduction de l’abbé dl. […] Il faut donner à l’âme quelque relâche ou quelque nouvelle secousse par d’autres sentimens. […] A cette nouvelle, Phèdre désespérée forme le dessein de mourir. […] Ces trois genres peuvent se trouver dans une même pièce, et ne servent qu’à se donner réciproquement une nouvelle force. […] A cette nouvelle Clitemnestre éperdue, implore le secours d’Achille, et court aussitôt se présenter à Agamemnon.

76. (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 

Le ton ainsi donné, la récitation se fait d’une façon toute nouvelle. […] Souvent il emporte avec lui l’amour de la châtelaine ; puis, lui absent, le manoir a perdu sa voix : tout retombe, jusqu’à la saison nouvelle, dans le silence et la monotonie accoutumée. […] Cependant le but a été atteint, malgré l’anarchie et malgré le despotisme : l’ancienne société a été détruite pendant la révolution, et la nouvelle s’est assise sous l’empire. […] Tu pares nos jardins d’une grâce nouvelle ; Tu rends le jour plus pur, et la terre plus belle. […] Cette noire silhouette, jetée entre le ciel et l’eau ardente comme dans une mer de feu, était alors une de ces sublimes aberrations d’architecture que le poète de l’Apocalypse a dû voir flotter sur les grèves de Patmos quand il rêvait sa Jérusalem nouvelle et qu’il la comparait à une belle épousée de la veille.

77. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »

Richelieu, après avoir pacifié le royaume, établissait la balance de l’Europe, lorsque le grand Corneille, père de notre Théâtre, créa une tragédie nouvelle, et partagea le laurier de Sophocle.

78. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260

S’il n’a pas créé de système, ou de méthode nouvelle, il a suscité un mouvement considérable de recherches savantes, et appliqué une critique éloquente aux plus grands penseurs des temps anciens et modernes4.

79. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »

Elle se distingue d’une simple nouvelle en ce qu’elle ne se borne point à dire que telle chose a eu lieu, mais comment elle est arrivée, et avec quelles circonstances remarquables. […] Tout le monde en a été quitte, heureusement, pour la peur » je mande une nouvelle sous une forme simple, sans détails, sans ornements. […] Au milieu, sur le deuxième plan, est un char vide attelé de taureaux, deux guerriers l’épée à la main (remarquez cette nouvelle image), sont au premier plan, et au grand jour.

80. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446

La vraie puissance de la République française doit consister désormais à ne pas permettre qu’il existe une seule idée nouvelle qu’elle ne lui appartienne2. […] Le 25 décembre 1799, lorsque l’Autriche méditait une nouvelle guerre contre la France ; le premier consul avait en vain conjuré l’empereur de ne pas troubler la paix du monde.

81. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »

Mais, bien loin de se laisser éblouir par l’heureux succès d’une éloquence subite, il reprend toujours avec une nouvelle ardeur le pénible travail de la composition.

82. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94

Barthélemy Saint-Hilaire, dans sa nouvelle traduction de la Poétique (Paris, 1858).

83. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Malherbe. (1555-1628.) » pp. 160-164

Comme Balzac a le premier marqué dans la prose le point de maturité de notre idiome, Malherbe a eu parmi nous l’honneur d’ouvrir pour les vers une ère nouvelle et définitive.

84. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »

          Quelle Jérusalem nouvelle Sort du fond des déserts brillante de clartés, Et porte sur son front une marque immortelle ?

85. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123

Terre infortunée qui, arrosée du sang de Jésus-Christ, et consacrée par les mystères qui ont opéré le salut de tous les hommes, gémissez pourtant encore, malgré tous les efforts de nos pères, sous une dure servitude, pour servir sans doute de monuments jusqu’à la fin à la vérité des prédictions du Sauveur ; terre infortunée, vous rappelâtes alors, en voyant ce pieux héros armé pour la délivrance de la sainte Jérusalem, vous rappelâtes vos anciens jours de gloire et d’allégresse ; vous parûtes animée d’une nouvelle espérance, vous crûtes revoir les Josué, les Gédéon, les David, a la tête de vos tribus, qui venaient briser votre joug et vous délivrer de la servitude et de l’oppression d’un peuple incirconcis.

86. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voiture, 1598-1648 » pp. 21-25

Cette nouvelle a ici étonné tout le monde, et mis de la joie ou de la pâleur sur tous les visages de la cour.

87. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »

Le vin au plus muet fournissant des paroles, Chacun a débité ses maximes frivoles, Réglé les intérêts de chaque potentat, Corrigé la police et reformé l’état ; Puis de là s’embarquant dans la nouvelle guerre, À vaincu la Hollande ou battu l’Angleterre. […] On a dit de plusieurs généraux qu’ils avaient été vaincus, sans avoir été défaits, parce que le lendemain de la perte d’une bataille, ils étaient en état d’en donner une nouvelle.

88. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39

Havet, qui a donné une édition nouvelle des Pensées de Pascal, précédée d’une étude ; M.

89. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129

Non-seulement cette étude affermit et fortifie notre foi, mais elle nous remplit d’une juste reconnaissance envers Dieu, qui a fait tant de profiges, et dans l’ancienne loi et dans la nouvelle, soit pour révéler aux hommes la véritable manière de l’adorer et de le servir, soit pour les convaincre de la vérité et de la certitude de cette révélation.

90. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145

On remarquera l’emploi de cette manœuvre, alors nouvelle, et qui, si fréquemment répétée depuis, est aujourd’hui d’un usage général.

91. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88

Comparez Mascaron et jugez : « Vous ne l’avez point encore oublié, messieurs ; cette funeste nouvelle se répandit par toute la France comme un brouillard épais qui couvrit la lumière du ciel, et remplit tous les esprits des ténèbres de la mort.

92. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles

Je vous fais mon compliment et vous embrasse avec cette nouvelle parure. […] Si vous en avez conservé autant, vous serez touché d’apprendre une si triste nouvelle. […] On peut regarder cette lettre comme une nouvelle. […] Il les pousse a son embouchure pour y former une nouvelle branche. […] Nouvelle image.

93. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82

Elle le prie de diriger sa conduite, sans tenir compte de sa nouvelle élévation.

94. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Satire Ménippée, 1594 » pp. -

« Ceux qui estoient commis au mesnagement de nostre France, au lieu de soulager des tailles, aydes et subsides les pauvres sujects affligez d’une longue guerre, introduisirent une nouvelle dace (contribution) sous le nom de pancharte, qui estoit une imposition pour tout le royaume d’un sol par livre de chaque denrée vendue. » (Est.

95. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505

Le vase, qui d’abord d’une pure liqueur A rempli son argile encor vierge et nouvelle, A son premier parfum il restera fidèle4 ; Car l’homme dont l’étude eut d’abord les amours, De son premier penchant se ressouvient toujours.

96. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563

Dix siècles ont passé sur le saint édifice ; Donc, pour bien affermir la nouvelle bâtisse, C’est peu du granit dur, et c’est peu du mortier, Et c’est encor trop peu des règles du métier : Maçons, si vous voulez que votre blanche école Ne tombe pas au vent, comme un jouet frivole, Dès la première assise, à côté du savoir, Mettez la foi naïve, et l’amour, et l’espoir2.

97. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206

Il y a des translations de mots qui ne présentent leur nouvel objet que tel qu’il est en lui-même, par exemple, la clef d’une voûte, le pied d’une montagne ; au lieu que l’expression qui fait image peint avec les couleurs de son premier objet l’idée nouvelle à laquelle on l’attache, comme dans cette sentence d’Iphicrate : Une armée de cerfs conduite par un lion est plus à craindre qu’une armée de lions conduite par un cerf , et dans cette réponse d’Agésilas, à qui l’on demandait pourquoi Lacédémone n’avait point de murailles : Voilà , dit-il en montrant ses soldats, les murailles de Lacédémone. […] La correction excite fortement l’intérêt en appelant l’attention sur la pensée nouvelle. […] ô nuit effroyable où retentit tout à coup comme un éclat de tonnerre cette étonnante nouvelle : Madame se meurt ! […] où retentit tout à coup, comme un éclat de tonnerre, cette étonnante nouvelle : Madame se meurt, madame est morte !

98. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318

Elles en admettent les plus beaux ornements, comme la grâce, l’élégance, les pensées vives et brillantes, les images riantes, une diction riche et variée, une marche toujours facile et coulante, des épithètes qui ajoutent une nouvelle force au tableau et servent à rendre les images plus complètes et plus distinctes. — Dans les compositions poétiques, et surtout dans l’épopée, Soyez riche et pompeux dans vos descriptions, tout en ayant soin d’éviter la profusion des ornements et l’enflure. […] A ces différentes sortes de description, dont le mélange est une nouvelle source de beauté et d’intérêt, nous ajouterons l’hypotypose. […] Brumoi au cardinal de Gesvres peut servir de modèle : Il n’est question ici, Monseigneur, que de votre nouvelle dignité : tout parle de vous nuit et jour, jusqu’aux fifres, aux tambours, aux cloches même, qui, je vous jure, ont réveillé bien d’honnêtes gens en votre honneur : connu ou non connu, chacun vous félicite à sa manière. […] Les lettres de nouvelle année se rapportent aux lettres de félicitation.

/ 199