Aristote a restreint lui-même, plus haut, chap. […] Voyez, sur les questions que soulève ce texte, les auteurs cités plus haut sur le chap. […] Voyez plus haut, chap. […] Mot à mot : le déraisonnable, τò ᾄλογον, comme plus haut, chap. […] Comparez plus haut, chap.
Voyez plus haut la fin du chap. […] Voyez plus haut, chap. […] Cf. plus haut, p. 70. […] On traduirait alors : « à la lecture comme à la représentation »; mais l’idée de lecture est déjà exprimée, six lignes plus haut, par les mots διὰ τοῦ ἀναγιγνώσϰειν, en opposition avec la représentation sur un théâtre.
(Haut. […] (Haut. […] (Haut. […] As-tu vu, de tes jours, trahison aussi haute ? […] Allusion au soufflet rappelé plus haut.
C’est de lui que date l’ère de la science proprement dite. » Le goût des spéculations générales, la profondeur et la gravité des maximes, des vues supérieures, des leçons éloquentes sur la part qui revient à chacun dans la bonne ou la mauvaise fortune des sociétés, l’art magistral de classer les idées, de les faire manœuvrer avec puissance et précision, l’autorité qui domine un sujet et juge de haut toutes les questions : tels sont les mérites éminents de ce grand esprit qui aborda l’histoire en homme d’État, prédestiné aux luttes et aux triomphes de la parole. […] Dès le premier jour, il aimait dans la guerre, bien plus que le plaisir du combat, ce grand emploi de l’intelligence et de la volonté armées de la force pour un beau dessein, ce mélange puissant d’action humaine et de fortune, qui saisit et transporte les âmes les plus hautes comme les plus simples. […] Cet esprit si ferme, ce cœur si haut était profondément calme et modeste. […] Ses paroles jaillissent énergiques et nouvelles ; son improvisation devient pure et correcte, en restant véhémente, hardie, singulière ; il méprise, il insulte, il menace ; une sorte d’impunité est acquise à ses paroles comme à ses actions ; il refuse les duels avec insolence, et fait taire les factions du haut de la tribune1. […] Les idées hautes, les actions mémorables, les chefs-d’œuvre, les grands hommes, c’est là votre société familière.
La farce même, il l’élève jusqu’à lui, et ses bouffonneries sont traversées par des éclairs d’intuition morale qui les rapprochent de la haute comédie dont il est le père. […] Haut est ici pour hauteur. […] On peut rapprocher cette esquisse du portrait qu’un contemporain trace du duc de Lauzun. « C’était, dit Saint-Simon, un petit homme blondasse, bien fait dans sa taille, de physionomie haute, qui imposait. […] Un beau nom pouvait alors porter un sot aux plus hauts emplois. […] Philinte change de ton parce qu’il est ami de Célimène : « Arsène, du plus haut de son esprit, contemple les hommes ; et, dans l’éloignement d’où il les voit, il est comme effrayé de leur petitesse.
Si on les croise, on doit éviter de les trop serrer contre le corps ou de les placer trop haut près du cou. […] La jambe gauche supporte ordinairement le haut du corps, et la droite est un peu avancée. […] Les mots en petites capitales seront prononcés lentement et plus haut. […] Il convient à la haute poésie, aux sujets nobles, à cause de son rhythme grave et majestueux. […] La comédie (haute).
Quelquefois une haute colonne se montrait seule debout dans un désert, comme une grande pensée s’élève, par intervalles, dans une âme que le temps et le malheur ont dévastée. […] Maintenant la religion chrétienne, fille aussi des hautes montagnes, a placé des croix sur les monuments des héros de Morven, et touché la harpe de David au bord du même torrent où Ossian fit gémir la sienne. […] Sont-ce là d’assez hauts sujets de méditation, et croyez-vous qu’une ville où de pareils effets se reproduisent à chaque pas soit digne d’être vue1 ? […] L’astre solitaire monta peu à peu dans le ciel : tantôt il suivait paisiblement sa course azurée ; tantôt il reposait sur des groupes de nues qui ressemblaient à la cime des hautes montagnes couronnées de neige. […] Quelquefois un bison, chargé d’années, fendant les flots à la nage, se vient coucher parmi les hautes herbes, dans une île du Meschacebé.
La raison concluait qu’il tombât d’abord par les maximes qu’il a tenues ; mais il est demeuré longtemps debout par une raison plus haute qui l’a soutenu3. […] Ces dispositions, cette humeur, cette fièvre chaude de rébellion, cette léthargie de servitude, viennent de plus haut qu’on ne s’imagine. […] Platon, chef de l’école philosophique nommée plus haut l’Académie. […] C’est un singulier honneur pour Balzac que d’avoir pressenti avant Bossuet cette haute manière de considérer l’histoire comme le développement dans l’espace et le temps des éternels desseins de la Providence.
A voir les choses d’un peu haut, il n’y a ni bons ni mauvais sujets, mais de bons et de mauvais écrivains. […] Et celui qui répond : « Il sera cuvette ou table, » a-t-il, tout mérite d’exécution à part, les mêmes droits à notre estime et à notre admiration que l’homme qui, sentant la haute mission de l’artiste, s’écrie : Il sera Dieu ! […] Quelle moralité plus haute que celle du Prométhée, de l’Œdipe à Colone, du Cid, d’Athalie, d’Alzire ? […] Les drames et les romans anciens et modernes, que j’ai cités plus haut, me semblent plus attachants, je ne dis pas supérieurs comme œuvres d’art, cela va de soi, je dis plus attachants, que toutes les productions byroniques et sataniques des trente dernières années.
Tous les peuples ont cultivé cet art, et sa perfection dénote toujours un haut degré de civilisation. […] Homère, par exemple, possède cette simplicité au plus haut degré, et cependant nul poète n’offre plus de beautés et plus d’ornements. […] La haute, la mâle, l’irrésistible éloquence doit être recherchée, sinon exclusivement, au moins principalement, dans les contrées libres. […] C’est un puissant levier pour les plus hauts desseins. […] Il est ici de la plus haute importance que le prédicateur soit convaincu des vérités qu’il enseigne ; il ne suffirait pas qu’il eût une croyance spéculative ; il lui faut un sentiment sérieux et vif de leurs hautes conséquences.
Elle avait voulu nous redonner la haute poésie d’Homère, de Pindare, de Sophocle. […] Mais ce haut honneur ne sera fait qu’à un petit nombre de ceux qui ont cultivé la poésie à cette époque mémorable. […] La haute poésie lyrique des Psaumes disparaît presque complètement dans les vers paraphrasés de Racan. […] On fut étonné de le voir s’élever si haut ensuivant l’immortel peintre des infamies impériales. […] As-tu vu de tes jours trahison aussi haute ?
Il a pris de haut son élan, il ne lui reste qu’à se laisser descendre, sans dévier. […] Il est bien évident que tout ce qu’il y a de haute et d’ingénieuse moralité dans cette fiction cesse au premier retour de Robinson en Europe. […] Placé entre ces deux nécessités, la vérité du tableau et les exigences de la morale, ne pouvant ni faire succomber Tartuse sous Orgon ou sous Cléante, ni éviter de lui infliger le châtiment qu’exigeait la vindicte publique, Molière a dû faire partir de plus haut le coup qui le frappe ; là ou jamais, en effet, se rencontrait la condition imposée par Horace. […] Sans entrer dans ces détails, pour lesquels l’étude des modèles et six mois de pratique valent mieux que vingt pages de préceptes, je dirai : La péroraison, comme l’exorde, peut se tirer parfois des objets inanimés dont la vue frappera souvent l’âme du spectateur plus vivement que toutes les paroles : c’est Manlius montrant le Capitole du haut duquel son bras précipita les Gaulois, ou Mirabeau, la fenêtre d’où l’exécrable Charles IX tira sur ses sujets ; c’est l’orateur grec levant le voile de Phryné, ou Marc-Antoine comptant les marques du poignard des conjurés. […] C’est sans doute d’après ces motifs que l’abbé Maury ne permet point de terminer les discours prononcés du haut de la chaire par ces résumés, ces récapitulations plus convenables en effet aux œuvres qui s’adresent à l’esprit et à la raison qu’à celles qui en même temps parlent au cœur.
Les saillies étincelantes de madame de Sévigné lui apporteront une légèreté inattendue ; Molière lui donnera une souplesse égale à celle de la plus vive pensée ; Bossuet l’emportera jusqu’à la plus haute poésie, sans l’altérer le moins du monde, sans toucher à sa solidité et à sa vigueur intime. […] Il semble qu’on n’a jamais parlé une meilleure langue, plus pure, plus limpide, plus naturelle, convenant mieux à la prompte communication des sentiments et des idées, pourvu que ces idées ne soient pas trop hautes, ni ces sentiments trop profonds ; car ils briseraient de toutes parts cette légère enveloppe, tandis qu’elle va merveilleusement à la taille de la société nouvelle, qui succède à la grande société du dix-septième siècle. […] Si celle de l’art dramatique était seulement d’exciter au plus haut degré la pitié et la terreur, l’art serait le rival impuissant de la nature. […] Nul n’a poussé plus loin que lui le scrupule d’un écrivain désireux d’atteindre la plus haute perfection. […] Cousin : « Les questions les plus graves, les plus hautes revenaient aussi naturellement que les incidents de chaque jour dans ses entretiens les plus ordinaires.
La seconde qualité de la Prononciation, c’est d’être réglée, c’est-à-dire ni trop haute, ni trop basse, ni trop rapide, ni trop lente. Lorsqu’elle est trop haute, elle fatigue les oreilles ; trop basse, les paroles sont confuses et les auditeurs font des efforts pour saisir le sens du discours ; trop rapide, elle ne laisse point le temps de comprendre ; trop lente, elle fait bâiller et endort. […] L’action doit eu être tantôt vive, animée, et tantôt tranquille ; tantôt même cesser absolument, lorsque le discours est calme, ou dans l’extrémité contraire, lorsque la passion est portée au plus haut point.
L’art de bien dire, que nos grands écrivains du xviie siècle ont porté à un si haut point, et qui, comme le dit excellement Son Éminence le Cardinal Archevêque de Bordeaux, est si nécessaire aujourd’hui, est enseigné avec succès à la jeunesse des séminaires et des colléges par un ecclésiastique instruit et plein de goût, M. l’abbé Piron, ancien professeur de belles-lettres, dans un Cours complet de littérature, qui a obtenu l’approbation d’un très grand nombre d’évêques et de professeurs, tant ecclésiastiques que laïques. […] Il aura le succès des œuvres sérieuses, lent peut-être, mais assuré. — Toutes les fois que j’en ai l’occasion, je dis bien haut que vos traités sont les meilleurs que je connaisse. […] Je suis ravi que vous ayez combattu la théorie funeste de l’art pour l’art, en traçant avec fermeté le but moral du poète et de l’orateur, aussi bien qu’en donnant l’idée la plus pure et la plus haute de la noble mission de l’écrivain. […] Monsieur le Grand-Vicaire, Je n’ai pas la prétention de vouloir rapprocher mon appréciation de celles qui vous sont venues de si haut.
Quoi de plus utile, en effet, après l’étude de la religion et des langues anciennes, surtout de la langue latine qui devra toujours être parmi nous la base des hautes études, quoi de plus avantageux que la connaissance des règles littéraires, depuis les notions élémentaires concernant le style jusqu’aux lois qui régissent les compositions les plus élevées du poète et de l’orateur ? […] L’écrivain cité plus haut se chargera de répondre. […] Les noms d’Aristote, de Cicéron, d’Horace, de Quintilien, de Longin, chez les anciens ; de Vida, de Bouhours, de Jouvency, de Rollin, de Dumarsais, de Marmontel, de Le Batteux, de Blair, de La Harpe, de Domairon, de Tuet, de Girard, de Villiers, de MM. de Bonald, Le Clerc, Laurentie, Capot, chez les modernes, rappellent les autorités les plus hautes en fait de critique littéraire.
Le passage de la Bruyère cité plus haut prouve que cet écrivain, si délicat en fait d’expressions, ne le croyait pas. […] L’étude des synonymes ainsi conçue est du plus haut intérêt, non-seulement comme une des conditions du bon style, mais dans un sens encore plus élevé. […] Remarquez cependant qu’ici chaque redoublement ajoute beaucoup plus à l’idée première que dans les orientalismes cités plus haut. […] C’est aussi mettre un écrivain bien haut que de dire de son style : C’est un style vrai.
Excellent aussi dans le poëme didactique, l’un de ses principaux mérites fut de revêtir des couleurs d’une imagination inspirée les plus hautes idées de la science, et, pendant que Fontenelle en propageait l’intelligence par la clarté de sa prose facile, de la populariser également par le prestige des beaux vers. […] Louis au milieu d’eux, du haut du firmament, Vint contempler Henri dans ce fameux moment, Vint voir comme il saurait user de la victoire, Et s’il achèverait de mériter sa gloire. […] Veillez du haut des cieux, chers enfants que j’implore, Sur mes autres enfants, s’ils sont vivants encore : Mon dernier fils, ma fille, aux chaînes réservés, Par de barbares mains pour servir conservés, Loin d’un père accablé, furent portés ensemble Dans ce même sérail où le ciel nous rassemble. […] Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux, T’ouvrent leurs bras sanglants, tendus du haut des cieux. […] « Jamais, dit La Harpe, le pathétique du style ne s’est porté à un plus haut degré.
D’un qui jadis, en cheminant tout beau90, Monta plus haut que fous ceulx qui se hastent. […] Forest, haute maison des oiseaux bocagers ! […] Mais les ailes de sa muse gracieuse et fleurissante, toutes diaprées de vives couleurs, ne le portent pas si haut. […] « Ils ont pour un spectacle et pour jeu le martyre ; Le meschant rit plus haut que le bon n’y souspire. […] Toujours plus haut !
Bien souvent Dieu repousse Du pied les hautes tours ; Mais dans le nid de mousse. […] Après la bataille Mon père, ce héros au sourire si doux1, Suivi d’un seul housard qu’il aimait entre tous Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille, Parcourait à cheval, le soir d’une bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit. […] Remplis-moi d’un esprit qui me fasse comprendre Ce qu’ordonnent de moi tes saintes volontés, Et réduis mes désirs au seul plaisir d’entendre Tes hautes vérités. […] Confesser veut dire ici, avouer très haut. […] Lamartine a dit aussi : L’airain, retentissant dans sa haute demeure, Sous le marteau sacré tour à tour chante et pleure, Pour célébrer l’hymen, la naissance ou la mort : J’étais comme ce bronze épuré par la flamme, Et chaque passion, en frappant sur mon âme, En tirait un sublime accord.
C’est la haute et saine région, celle où l’esprit se fortifie et s’élève. […] La troupe sainte se relève, et, sans jeter ses javelots, elle marche l’épée haute à l’ennemi. […] Guizot, agrandi de toute son expérience d’homme d’État, n’a paru s’être élevé plus haut. […] Les hautes fonctions politiques que M. […] La langue était assez épurée pour n’avoir plus besoin que de hautes pensées.
De la contrainte rigoureuse Où l’esprit semble resserré, Il reçoit cette force heureuse Qui l’élève au plus haut degré : Telle, dans les canaux pressée, Avec plus de force élancée, L’onde s’élève dans les airs ; Et la règle, qui semble austère, N’est qu’un, art plus certain de plaire, Inséparable des beaux vers, La Faye. […] On a défini le beau la splendeur du vrai ; on peut définir le sublime la splendeur du beau, car le sublime n’est autre chose que le beau porté à sa plus haute puissance. […] Tel est le sentiment que l’on éprouve quand on se trouve pour la première fois dans un pays de hautes montagnes, dans les Alpes, par exemple ; ou bien encore au milieu d’un océan sans bornes ; mais quand on est familiarisé avec ce spectacle, l’étonnement diminue et le sentiment du sublime s’évanouit. […] Voir plus haut, page 165 [2e partie, chapitre premier, § IX] ce qui a été dit sur le sublime dans le style.
En créant les hautes mathématiques, il a préparé les voies à Newton. […] Nous lui devons autant qu’à Corneille, car il a donné à tous les penseurs un instrument capable de suffire aux plus hautes spéculations. […] Mais je ne craindrai pas de dire que je pense avoir eu beaucoup d’heur1 de m’être rencontré dès ma jeunesse en certains chemins qui m’ont conduit à des considérations et des maximes dont j’ai formé une méthode par laquelle il me semble que j’ai moyen d’augmenter par degrés ma connaissance, et de l’élever peu à peu au plus haut point auquel la médiocrité de mon esprit et la courte durée2 de ma vie lui pourront permettre d’atteindre. […] Au contraire, je comparais les écrits des anciens païens qui traitent des mœurs à des palais fort superbes et fort magnifiques qui n’étaient bâtis que sur du sable et sur de la boue : ils élèvent fort haut les vertus, et les font paraître estimables par-dessus toutes les choses qui sont au monde ; mais ils n’enseignent pas assez à les connaître, et souvent ce qu’ils appellent d’un si beau nom n’est qu’une insensibilité, ou un orgueil, ou un désespoir, ou un parricide1.
Faute d’une préparation suffisante, le nombre est singulièrement restreint des personnes qui aiment à lire tout haut et qui font plaisir en lisant. […] Pourquoi ce talent est-il donc prisé si haut ? […] Cet esprit si ferme, ce cœur si haut était profondément calme et modeste. […] Il en parlait à ceux qui l’entouraient ; il s’en parlait tout haut à lui-même dans les accès de la fièvre. […] Les collines sont plus hautes et plus escarpées.