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74. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VIII. » pp. 96-97

Je transcris ici, comme termes de comparaison, les traductions de Dacier, de Batteux et de Chénier.

75. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288

Les grands mouvements même des passions deviennent aussi froids quand ils sont exprimés en termes vulgaires et dénues d’imagination, que lorsqu’ils le sont en termes ampoulés et emphatiques.

76. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356

Mes joues se creusaient, mon terme était échu ; je voyais de loin arriver l’affreux recors, la plume fichée dans sa perruque ; en frémissant je m’évertue. […] Ce mot de Figaro sur l’indigne abus des plaidoiries de nos jours (c’est dégrader le plus noble institut) a bien montré le cas que je fais du noble métier d’avocat ; et mon respect pour la magistrature ne sera plus suspecté quand on saura dans quelle école j’en ai recherché la leçon, quand on lira le morceau suivant, aussi tiré d’un moraliste, lequel parlant des magistrats, s’exprime en ces termes formels : « Quel homme aisé voudrait, pour le plus modique honoraire, faire le métier cruel de se lever à quatre heures, pour aller au palais tous les jours s’occuper, sous des formes prescrites, d’intérêts qui ne sont jamais les siens ?

77. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533

On reproche à Cicéron de n’avoir pas compris son temps, de n’avoir pas vu que le moment était arrivé où l’ancien gouvernement ne pouvait plus subsister et où il était nécessaire que le pouvoir d’un seul mit un terme aux compétitions armées des grands. […] Dans toute la force du terme, ce sont d’honnêtes gens.

78. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262

De même magis et potiùs sont sous-entendus quelquefois devant quàm, second terme de comparaison. […] Finis, fin, terme. […] Ponere modum orationi, mettre fin à un discours. — Terminus (de termes, branche qui sert de borne), borne qui sépare un champ. […] Homo est le terme générique, et s’applique aux deux sexes. […] Prodigium est le terme général, et se dit de tous les prodiges.

79. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre IV. Prédicateurs français. »

Les sermons de Cheminais ne sont pas sans quelque mérite, et le charme qu’il mettait dans son débit lui procura une vogue passagère, dont l’impression fut le terme, comme elle l’a été de la réputation de Bretonneau, et de quelques autres sermonaires leurs contemporains, qui, depuis longtemps, ne sont plus guère lus.

80. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIV. » pp. 106-108

Le rhéteur Démétrius, Sur le Style, § 175, prétend que ce terme est plus noble que οἱ ἀρχαῖοι (voy. plus haut, p. 90).

81. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »

On connaît ces diverses qualités du style82 ; nous rappelons cependant ici que la simplicité consiste à dire en peu de mots, et avec les termes ordinaires, ce dont il s’agit. […] Le style des bergers doit être simple, c’est-à-dire que les termes ordinaires y soient employés sans faste, sans apprêt, sans dessein apparent de plaire. […] Il sait régler ses goûts, ses travaux, ses plaisirs, Mettre un but à sa course, un terme à ses désirs. […] Ainsi le chant funèbre de Moschus sur la Mort de Bion, est pour nous une élégie dans toute la rigueur du terme.

82. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123

Mais ici notre imagination nous abuse encore ; la mort ne nous laisse pas assez de corps pour occuper quelque place, et on ne voit là que les tombeaux qui fassent quelque figure : notre chair change bientôt de nature, notre corps prend un autre nom ; même celui de cadavre, dit Tertullien, parce qu’il nous montre encore quelque forme humaine, ne lui demeure pas longtemps ; il devient un je ne sais quoi qui n’a plus de nom dans aucune langue : tant il est vrai que tout meurt en lui, jusqu’à ces termes funèbres par lesquels on exprimait ses malheureux restes ! […] Non, ma substance n’est rien devant vous, et tout l’être qui se mesure n’est rien, parce que ce qui se mesure a son terme, et lorsqu’on est venu à ce terme, un dernier point détruit tout, comme si jamais il n’avait été. […] Il n’y aura plus sur la terre aucun vestige de ce que nous sommes : la chair changera de nature ; le corps prendra un autre nom ; « même celui de cadavre ne lui demeurera pas longtemps ; il deviendra, dit Tertullien, un je ne sais quoi qui n’a plus de nom dans aucune langue » : tant il est vrai que tout meurt en lui, jusqu’à ces termes funèbres par lesquels on exprimait ses malheureux restes.

83. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre premier. »

Quoique le terme académie se soit génériquement étendu à toutes les associations savantes, nous n’entendons parler ici que de celles qui s’occupent spécialement des progrès et du perfectionnement de la langue, et qui ont pour objet toutes les matières de grammaire, de poésie et d’éloquence.

84. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXII. » pp. 122-123

De termes étrangers.]

85. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145

De ce qu’il n’a pas une idée précise du terme de sa route. […] Car on éprouve du plaisir à mesurer le chemin qu’on a fait et rien n’anime plus à poursuivre ce qu’on a commencé, que de savoir ce qui reste à faire : on ne trouve jamais long ce dont on aperçoit le terme. » Quistil.

86. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »

Ce terme de doctrine, par rapport à la rhétorique, est de M.  […] Je n’aime pas, non plus, les termes techniques écorchés du grec ; il fallait en substituer de plus intelligibles.

87. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -

Morfondre, terme de vétérinaire, signifia d’abord causer chez un cheval un catarrhe nasal (morve… fondre). […] Équiper, terme de marine qui signifie pourvoir un vaisseau de ses agrès.

88. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414

Surtout qu’en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée ; En vain vous me frappé d’un son mélodieux, Si le terme est impropre, ou le tour vicieux : Mon esprit n’admet point un pompeux barbarisme, Ni d’un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme : Sans la langue, en un mot, l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain. […] Il ne pardonne point les endroits négligés ; Il renvoie en leur lieu les vers mal arrangés ; Il réprime des mots l’ambitieuse emphase : Ici le sens le choque, et plus loin c’est la phrase ; Votre construction semble un peu s’obscurcir ; Ce terme est équivoque, il le faut éclaircir.

89. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »

Si Milon et Clodius n’eussent été que de simples particuliers, la question se réduisait aux termes ordinaires, et les tribunaux compétents en pouvaient connaître sans difficulté. […] L’orateur expose ensuite le véritable point de vue de la question, et il la réduit aux termes les plus clairs et les plus simples : Milon a usé de son droit en tuant Clodius ; et ce droit était fondé sur la nécessité de la défense personnelle.

90. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »

Rien de plus vulgaire, en apparence, et, tranchons le mot, de plus trivial au premier coup d’œil, que la comparaison suivante employée par Isaïe, qui fait parler en ces termes le roi d’Assyrie : 127« Et invenit quasi nidum manus mea fortitudinem populorum ; et sicut colliguntur ova, quæ derelicta sunt, sic universam terram ego congregavi ; et non fuit qui moveret pennam, et aperiret os, et ganniret ». […] Voici un monument bien singulier et bien éminemment poétique du génie allégorique des prophètes : c’est le morceau ou Ézéchiel prédit le terme de la captivité des Juifs à Babylone.

91. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408

La pureté consiste à n’employer que les termes et les constructions conformes aux lois de la raison et à celles de la langue. […] La noblesse, qualité relative et qui se modifie beaucoup selon les circonstances, consiste à n’employer que les termes les plus généraux et les tournures les plus polies et les plus dignes.

92. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364

Votre bon cœur est pressé de reconnaissance et d’amitié pour moi ; je vous permets de le dire ; car je suis fort touchée de ces sentiments, et ce sont des vertus : mais il fallait le dire sans chercher des termes et des expressions plus propres à une déclamation qu’à une lettre. » L’autre excès est le trop de négligence. […] Un inférieur concevra aisément qu’il doit parler en termes respectueux, sans trop s’abaisser ; un égal, qu’il ne doit point prendre un ton de hauteur ; un supérieur, qu’il ne doit pas trop faire sentir ce qu’il est.

93. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »

15° Pensées grandes La pensée est grande, lorsque l’objet qu’elle représente est élevé, imposant et noble : elle a une signification étendue, augmentée quelquefois encore par un terme de comparaison qui en fait mieux sentir la grandeur. […] Andrieux, voulant exprimer que « le caractère de l’homme est changeant » le fait en des termes choisis qui embellissent sa pensée.

94. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »

Il fallut donc que Cicéron justifiât, devant le peuple, la conduite qu’il avait tenue dans le sénat ; il le fait en ces termes : 60« At si quis est talis, quales esse omnes oportebat, qui in hoc ipso, in quo exultat et triumphat oratio mea, me vehementer accuset, quòd tam capitalem hostem non comprehenderim potius, quàm emiserim, non est ista mea culpa, Quirites, sed temporum. […] Quant à la sévérité du châtiment, je puis le dire ici : la mort est pour le malheureux qui gémit le terme seulement de ses douleurs, et non pas un supplice ; elle met fin à tous les maux des humains, qui ne voient au-delà ni peines à craindre ni plaisirs à espérer. […] qui mettra un terme à ses ravages ?

95. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Préface » pp. -

On ne perdra pas de vue qu’aux termes de l’instruction générale du 15 novembre 1854 on doit expliquer le français dans les classes1 : ce qu’on s’était trop généralement borné à faire jusqu’ici pour le latin et pour le grec.

96. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Préface » pp. -

Après avoir pris connaissance de notre plan et de notre méthode, il nous écrivait dernièrement en ces termes : « Votre ouvrage me paraît très heureusement conçu et parfaitement divisé.

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