Elle, bonne et puissante, et de son trésor pleine, Sous leurs mains par moments faisant frémir à peine Son beau flanc plus ombré qu’un flanc de léopard, Distraite, regardait vaguement quelque part5. […] Quand un vieillard, sur votre seuil de pierre, Tout raidi par l’hiver, en vain tombe à genoux ; Quand les petits enfants, les mains de froid rougies, Ramassent sous vos pieds les miettes des orgies, La face du Seigneur se détourne de vous. […] Profitons de l’occasion pour citer cette bonne pensée d’un ancien, de Guillaume du Vair : « La main du pauvre est la bourse de Dieu. […] Il dit ailleurs : Car vos petites mains, joveuses et bénies, N’ont point fait mal encore. […] Un dictionnaire peut devenir poétique sous une main intelligente.
Chacun fuit ou se cache ; quelques-uns sont arrachés des bras de leurs femmes ou de leurs enfants ; mais la plupart nus, dans les rues, ou fuyant dans la campagne, tombent aux mains de ceux qui les attendaient dehors. […] De vous dire pourquoi, cela serait long ; suffit6 qu’ils nous haïssent à mort, et qu’on passe fort mal son temps lorsqu’on tombe entre leurs mains. […] Au bout d’un quart d’heure qui fut long, j’entendis sur l’escalier quelqu’un, et, par la fente de la porte, je vis le père, sa lampe dans une main, dans l’autre un de ses grands couteaux. Il montait, sa femme après lui, moi, derrière la porte : il ouvrit ; mais avant d’entrer, il posa la lampe, que sa femme vint prendre, puis il entra pieds nus ; et elle, dehors, lui disait à voix basse, masquant avec ses doigts le trop de lumière de la lampe : « Doucement, va doucement. » Quand il fut à l’échelle, il monte, son couteau dans les dents ; et venu à la hauteur du lit, ce pauvre jeune homme étendu, offrant sa gorge découverte, d’une main il prend son couteau, et de l’autre… Ah !
J’en dois compte, Madame, à l’Empire romain, Qui croit voir son salut ou sa perte en ma main. […] Ils règnent tous ensemble, non sur des trônes que les mains des hommes peuvent renverser, mais en eux-mêmes avec une puissance immuable ; car ils n’ont plus besoin d’être redoutables par une puissance empruntée d’un peuple vil et misérable ; ils ne portent plus ces vains diadèmes, dont l’éclat cache tant de craintes et de noirs soucis. […] Tantôt à sa vigne naissante, Il unit de jeunes ormeaux ; Tantôt d’une main bienfaisante, Il en élague les rameaux. […] Son coursier écumant, sous un maître intrépide, Nage tout orgueilleux de la main qui le guide. […] La Déesse tenait d’une main un sceptre d’or, pour commander aux vagues ; de l’autre elle portait sur ses genoux le petit Dieu Palémon son fils pendant à sa mamelle.
Dans la tribu, où l’action accompagne la parole et souvent la devance, il suffit, pour persuader, d’avoir la main aussi prompte que la langue. […] La multitude a arraché des mains des rois tous les attributs de la souveraineté, le droit de rendre la justice, celui de faire la paix et la guerre. […] Rien n’égale la dextérité avec laquelle notre orateur sait toucher et sonner de main de bon maître les cordes sensibles de ce peuple impressionnable. […] Vous auriez peine à vous imaginer quelle main discrète et délicate il fallait pour entreprendre de corriger les Athéniens, si vous n’aviez déjà vu combien ce peuple était susceptible. […] Vous leur portez un coup, ils mettent la main sur leur blessure ; un second coup, même mouvement.
Ses traits sont grands et fiers ; de sa ceinture agreste Pend une lyre informe, et les sons de sa voix Emeuvent l’air et l’onde et le ciel et les bois. » Mais il entend leurs pas, prête l’oreille, espère, Se trouble, et tend déjà les mains à la prière1. […] Mais venez, que mes mains cherchent à vous connaître ; Je crois avoir des yeux. […] j’étais assis près de la poupe : Aveugle vagabond, dit l’insolente troupe, Chante ; si ton esprit n’est point comme tes yeux, Amuse notre ennui, tu rendras grâce aux dieux… J’ai fait taire mon cœur qui voulait les confondre ; Ma bouche ne s’est point ouverte à leur répondre ; Ils n’ont pas entendu ma voix, et sous ma main J’ai retenu le dieu courroucé dans mon sein. […] ô belle contrée, ô terre généreuse, Que les dieux complaisants formaient pour être heureuse, Tu ne sens point du nord les glaçantes horreurs ; Le midi de ses feux t’épargne les fureurs ; Tes arbres innocents n’ont point d’ombres mortelles ; Ni des poisons épars dans tes herbes nouvelles Ne trompent une main crédule2 ; ni tes bois Des tigres frémissants ne redoutent la voix ; Ni les vastes serpents ne traînent sur tes plantes. […] Tournure vive, empruntée au grec, pour : tend les mains en signe de prière.
Son épée laissée entre les mains de la reine, sera un témoin qui déposera contre lui. […] Pourquoi désavouer un billet de ma main ? […] Les gens qui, dans mes mains, l’ont remise aujourd’hui. […] C’est ainsi que Corneille a fait périr le tyran Phocas par la main d’Exupère, et non par celle d’Héraclius. […] En de plus chères mains ma retraite vous livre.
Les premiers empires dont l’histoire fasse mention, ceux des Assyriens et des Égyptiens, étaient des états despotiques : les rênes du gouvernement s’y trouvaient entre les mains d’un seul, ou d’un petit nombre ; accoutumée à une obéissance aveugle, la multitude était conduite, et jamais persuadée. […] On sent bien qu’entre les mains de pareils hommes, qui faisaient profession de discourir sur tous les sujets possibles, et de prouver tout ce qu’ils s’étaient engagés à prouver, l’art de l’éloquence ne tarda pas à devenir celui des subtilités sophistiques. […] Est-il étonnant que de pareilles harangues soient devenues, entre ses mains, des chefs-d’œuvre de force et de cette véritable énergie que donne et que soutient l’esprit public ? […] La vérité est dans sa main un trait perçant qu’il manie avec autant d’agilité que de force, et dont il redouble sans cesse les atteintes.
Mais combien aussi ses mains doivent être fermes et sûres ! […] Elle doit être en tout de concert avec la main. […] 4° La main. […] Les mains supplient quand elles se joignent ; bénissent quand on les étend l’une à coté de l’autre. […] Les gestes des mains et des bras sont de trois sortes : indicatifs, imitatifs, affectifs.
Ils tenaient d’une main de l’encens, et de l’autre des couronnes de fleurs. […] Il portait l’habillement des Barbares, et tenait une massue à la main. […] Je ne touchais ses mains défaillantes qu’avec respect ; et le lit funèbre où il attendait la mort, me semblait une espèce de sanctuaire. […] Prince, il parut se ranimer un moment pour toi : sa main mourante te présenta à tous ces vieillards qui avaient servi sous lui ; il leur recommanda ta jeunesse. […] Écoute : quand Néron eut empoisonné son frère, on lui dit qu’il avait sauvé Rome ; quand il eut fait égorger sa femme, on loua devant lui sa justice ; quand il eut assassiné sa mère, on baisa sa main parricide, et l’on courut aux temples remercier les dieux.
Au-dessus de ces nombreuses races d’animaux est placé l’homme, dont la main destructive n’épargne rien de ce qui vit ; il tue pour se nourrir, il tue pour se vêtir, il tue pour se parer, il tue pour attaquer, il tue pour se défendre, il tue pour s’instruire, il tue pour s’amuser, il tue pour tuer : roi superbe et terrible, il a besoin de tout, et rien ne lui résiste. […] Rien ne résiste, rien ne peut résister à la force qui traîne l’homme au combat ; innocent meurtrier, instrument passif d’une main redoutable, « il se plonge tête baissée dans l’abîme qu’il a creusé lui-même ; il donne, il reçoit la mort sans se douter que c’est lui qui a fait la mort2 ». […] Il a fini : le cœur lui bat, mais c’est de joie ; il s’applaudit, il dit dans son cœur : « Nul ne roue mieux que moi. » Il descend : il tend sa main souillée de sang, et la justice y jette de loin quelques pièces d’or qu’il emporte à travers une double haie d’hommes écartés par l’horreur2. […] Il fait toutes armes avec ses mains : il ourdit un habillement, il lance et tire un rets et un filet à pescher, et fait toutes autres choses plus commodement que les animaux, et par la puissance qu’il a eue de Dieu son créateur, il domine sur les animaux qui sont en terre. […] Nous avons bien pu, à main armée, chasser les nations rivales d’un poste qu’elles occupaient, et nous faire, par notre humeur, plus d’amis qu’elles en ces contrées.
Lorsqu’un autre décret du sénat remit aux mains des consuls C. […] combien de méchants y prêtaient les mains ! […] On se précipite sur eux ; des deux côtés on met l’épée à la main. […] On introduit alors Statilius ; il reconnaît son cachet et l’écriture de sa main. […] ne dois-je donc point les avoir entre les mains et les produire ?
Né à Angoulême vers le temps où Henri IV faisait sa rentrée dans Paris, il mourut lorsque Louis XIV, majeur, laissait encore son pouvoir aux mains de Mazarin. […] Nous disons que les astres ont été faits par une main qui en pourrait faire de plus beaux. […] Entre ses mains tout est foudre, tout est déluge, tout est Alexandre et César ; elle peut faire par un enfant, par un nain, ce qu’elle fait par les géants, par les héros. […] Cette main invisible, ce bras qui ne paraît pas, donne les coups que le monde sent ; il y a bien je ne sais quelle hardiesse qui menace de la part de l’homme ; mais la force qui accable est toute de Dieu1.
L’ouvrage de Dieu n’a pu être défait par la main des hommes. […] J’aime mieux encore qu’ils meurent sous la main d’un autre que la mienne. […] don juan, lui tendant la main.. […] Si je monte au ciel, vous y êtes ; si je me jette au fond des enfers, je vous y trouve ; si je me lève le matin, et que j’aille me retirer sur les mers les plus éloignées, c’est votre main qui me mène-là, et votre main droite me tient. […] Il tenait dans sa main une houlette courbée et noueuse.
J’entends ce jeu bruyant où, le cornet en main, L’adroit joueur calcule un hasard incertain. […] De nourrir mon brasier mes mains se font un jeu. […] Tout est beau, tout est à savoir par cœur dans cet admirable poème : nous n’en tirons rien ici, parce que l’ouvrage est entre les mains de tous ceux qui étudient les belles-lettres. […] Or, comme Hector était le rempart de Troie, et que cette ville ne pouvait, après sa mort, que tomber entre les mains des Grecs, tout était complet et fini par là. […] Ainsi, dans cet amas de nobles fictions, Le poète s’égaye en mille inventions, Orne, élève, embellit, agrandit toutes choses, Et trouve sous sa main des fleurs toujours écloses.
c’est un abîme de je ne sais pas quoi ; car il n’a aucune fantaisie, mais sa main est un creuset où l’argent se fond. […] Vous m’attaquez doucement, monsieur le comte5, et me reprochez finement que je ne fais pas grand cas des malheureux, mais qu’en récompense6 je battrai des mains pour votre retour ; en un mot, que je hurle avec les loups, et que je suis d’assez bonne compagnie pour ne pas dédire1 ceux qui blâment les absents. […] Il y eut des gens qui me dirent en ce temps-là : « J’ai vu votre portrait entre les mains de madame de la Baume1, je l’ai vu. » Je ne répondis que par un sourire dédaigneux, ayant pitié de ceux qui s’amusoient à croire à leurs yeux2. « Je l’ai vu, me dit-on encore au bout de huit jours » ; et moi de sourire encore. […] Être dans les mains de tout le monde ; se trouver imprimée ; être le livre de divertissement de toutes les provinces, où ces choses-là font un tort irréparable, se rencontrer dans les bibliothèques, et recevoir cette douleur, par qui ? […] Il monta à cheval le samedi à deux heures, après avoir mangé, et, comme il avait bien des gens avec lui, il les laissa tous à trente pas de la hauteur où il vouloit aller, et dit au petit d’Elbeuf : « Mon neveu, demeurez là : vous ne faites que tourner autour de moi, vous me feriez reconnoître. » M. d’Hamilton, qui se trouva près de l’endroit où il alloit, lui dit : « Monsieur, venez par ici ; on tire du côté où vous allez. — Monsieur, lui dit-il, vous avez raison ; je ne veux point du tout être tué aujourd’hui, cela sera le mieux du monde. » Il eut à peine tourné son cheval qu’il aperçut Saint-Hilaire, le chapeau à la main, qui lui dit : « Monsieur, jetez les yeux sur cette batterie que je viens de faire placer là4. » M. de Turenne revint, et dans l’instant, sans être arrêté, il eut le bras et le corps fracassés du même coup qui emporta le bras et la main qui tenoient le chapeau de Saint-Hilaire.
Mais ce qui nous surprendra davantage dans un siècle aussi reculé, dans un climat presque barbare, et chez des peuples à peine sortis des mains de la nature, c’est de trouver des discours dans la force du terme, des harangues de longue haleine, et qui paraissent avoir été le fruit de la réflexion et du travail, tant on y remarque l’art de mettre à profît toutes les circonstances possibles, de ne dire que ce qu’il faut, et de le dire précisément comme il doit être dit pour produire l’effet que l’on en attend. […] Pour vous, le ciel deviendra d’airain, la terre sera de fer ; et la main vengeresse du père que vous aurez offensé, vous saisira pour vous livrer, chargés de fer, à vos plus cruels ennemis. […] Les moissons que vous aurez semées, les fruits que vos mains auront cultivés, deviendront la proie de nations que vous ne connaissiez pas même de nom ; et vous serez vous-mêmes, avec votre roi, conduits chez des barbares, qui vous forceront d’adorer leurs dieux, vains simulacres de pierre et de bois ! […] Maître absolu des cieux et de la terre, il n’habite point les temples que la main de l’homme a élevés ; et celui qui dispense à tout ce qui respire la vie et la lumière, n’a pas besoin des sacrifices de l’homme, etc. » Dans le reste de ce discours, saint Paul expose en peu de mots, mais avec la force de la vérité, quelques-uns des dogmes de la religion ; et son éloquence est si entraînante, ses preuves paraissent si lumineuses, que tout l’Aréopage, à moitié convaincu déjà, lui rend sa liberté d’une voix unanime, en se proposant bien de l’entendre de nouveau sur ce sujet intéressant : audiemus te de hoc iterùm .
Comédie, opéra, bonne chère, cadeaux : Il traîne en tous les lieux la joie et l’abondance ; On voit régner sur lui l’air de magnificence, Tabatières, bijoux ; sa poche est un trésor ; Sous ses heureuses mains le cuivre devient or1 Hector. […] Celui qui te viendra le premier sous la main : Il m’importe peu, prends dans ma bibliothèque. […] Sa poche est un trésor ; « Sous ses heureuses mains le cuivre devient or », Disiez-vous. […] je sens redoubler ma colère… Bientôt, nouvelle déception ou plutôt nouvelle punition pour le joueur : Angélique, dont il recherchait la main, instruite de la destination qu’avait reçue son portrait, ne voudra plus être sa femme. […] Le rival du joueur, comme on l’a vu, et celui qui obtiendra la main d’Angélique.
qu’est devenu ce temps, cet heureux temps, Où les rois s’honoraient du nom de fainéants ; S’endormant sur le trône, et me servant sans honte, Laissaient leur sceptre aux mains ou d’un Maire, ou d’un Comte ! […] Si la main des neuf sœurs ne pare vos trophées, Vos vertus étouffées N’éclaireront jamais les yeux de l’avenir. […] Les stances de huit vers ne sont, à proprement parler, que deux quatrains unis ; soit que les vers aient tous la même mesure, soit qu’ils en aient une différente, comme on peut le voir dans ces deux exemples : Venez, nations arrogantes, Peuples vains, et voisins jaloux, Voir les merveilles éclatantes, Que sa main opère pour nous. […] Dans ses yeux la flamme étincelle, Et le glaive brille en ses mains. […] Nous avons cependant de très beaux vers en ce genre, tels que ceux-ci de Racine : Hé bien, filles d’enfer, vos mains sont-elles prêtes ?
Mais de vos premiers ans quelles mains ont pris soin ? […] J’adore le Seigneur ; on m’explique sa loi ; Dans son livre divin, on m’apprend à la lire Et déjà de ma main je commence à l’écrire. […] Où serais-je aujourd’hui si, domptant ma faiblesse, Je n’eusse d’une mère étouffé la tendresse ; Si de mon propre sang ma main versant des flots N’eût par ce coup hardi réprimé vos complots3 ? […] Plus j’ai cherché, madame, et plus je cherche encor En quelles mains je dois confier ce trésor3 ; Plus je vois que César, digne seul de vous plaire, En doit4 être lui seul l’heureux dépositaire, Et ne peut dignement vous confier qu’aux mains A qui Rome a commis l’empire des humains. […] Elle refuse la main de Néron, sans tirades, du ton le plus modeste, en jeune fille et en sujette, sans se juger héroïque, occupée seulement à ne pas irriter l’empereur contre son amant.
Devant de pareilles foules, un véritable orateur, à qui on eût laissé pleine carrière, eût été le maître des consciences ; il eût tenu dans ses mains la vie et la fortune de ses concitoyens ; il eût disposé de la justice. […] Ce Mucius Scævola, la main sur le brasier ; cette Lucrèce qui se poignarde devant sa famille en demandant vengeance ; ce Virginius qui brandit dans la foule le couteau teint du sang de sa fille ; ce Camille qui renverse la balance où Brennus a jeté son épée, tous ces personnages sont des héros sans doute, mais les héros d’un peuple qui ne conçoit guère la grandeur dépouillée de la pompe du décor et du prestige de la scène. […] Manlius étale sur la place les dépouilles de trente ennemis qu’il a tués de sa main, et quarante récompenses militaires : il montre au peuple huit citoyens qu’il a arrachés à la mort dans les combats, et quatre cents malheureux qu’il a sauvés, en payant leurs dettes, de la confiscation et de l’emprisonnement. […] il faudra bien qu’elle lui avoue que, réduit à vendre ta maison et ton mobilier, tu n’as pas même su sauver des mains des créanciers sa chaise de magistrat. […] Ainsi, dans le procès de Milon, il commence par rassurer ses juges : — Ces soldats en armes que Pompée a placés aux abords du forum sont là pour les protéger, et non pour leur forcer la main. — Dans le procès de Verrès, au contraire, il les intimide en leur montrant l’opinion publique prête à casser leur arrêt, s’il n’est pas conforme à la justice.
Marguerite de Provence, apprenant que saint Louis venait de tomber entre les mains des Sarrazins et craignant qu’elle-même ne fût prise aussi par eux, ordonna à son vieil écuyer de se tenir constamment auprès d’elle, dans sa tente, et au moment où les Sarrazins pénétreraient jusqu’à elle, de lui trancher sur-le-champ la tête. […] Dans la souterraine cité : Mais le danger s’oublie, et cette peur si grande S’évanouit bientôt ; je revois les lupins Plus gais qu’auparavant retenir sous mes mains. […] Céline alors, d’une main caressante, Contre son sein les presse tour à tour. […] L’une des plus remarquables est celle que Corneille met dans la bouche de Camille : elle fait frémir d’horreur : Qu’elle-même (Rome) sur soi renverse ses murailles, Et de ses propres mains déchire ses entrailles. […] Quoiqu’elle soit fort connue, nous nous plaisons à la répéter ici ; le prince indien venait de tomber entre les mains d’Alexandre : « Comment veux-tu que je te traite ?
Chaque proposition est suivie de sa preuve, et la tient comme par la main. […] l’horreur de souscrire à cet ordre inhumain N’a pas, en le traçant, arrêté votre main ? […] L’originalité, sans doute, ne s’emprunte pas : les secrets des écrivains de génie s’évanouissent, ou tournent en défauts sous la main des imitateurs. […] La vengeance à la main, l’œil ardent de colère. […] Vous vous êtes servi de ma funeste main Pour mettreà votre fils un poignardà la main.
Le maître le retrouve à la même place, l’œil fixe et abattu, se frappant la tête de ses mains, et déclarant qu’il ne pourra jamais traiter un tel sujet. […] l’horreur de souscrire à cet ordre inhumain N’a pas, en le traçant, arrêté voire main ! […] Si je vais aux extrémités de la terre, j’y trouve votre main. […] Le geste comprend le jeu de la physionomie, l’expression du regard, les attitudes du corps, et les mouvements de la tête, des bras et des mains. […] L’un semble d’une main encenser l’assemblée ; L’autre à ses doigts crochus parait avoir l’onglée.