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41. (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique

Quelque grand objet que se propose votre ambition, elle ne saurait rien concevoir de si haut que de donner en même temps un successeur aux consuls, aux empereurs et aux apôtres, et d’aller faire de votre bouche celui qui a la conduite de toutes les âmes. […] Du haut d’une montagne, Balaam la voit tout entière ; et au lieu de la maudire, comme on l’y voulait contraindre, il la bénit. […] Vaste dans ses desseins, simple dans l’exécution, personne n’eut à un plus haut degré l’art de faire les plus grandes choses avec facilité et les difficiles avec promptitude. […] Émule, dans la prose, des maitres de notre époque classique, Voltaire s’est toutefois élevé rarement au ton de la haute éloquence. […] Ils ramenèrent le prince jusqu’à la vue de Brest, mais ils trouvèrent vis-à-vis le port une escadre anglaise : on retourna alors en haute mer, et on revint ensuite vers les côtes de Bretagne, du côté de Morlaix.

42. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIV. » pp. 106-108

Voyez plus haut, la troisième note sur le chapitre xiii. […] Le rhéteur Démétrius, Sur le Style, § 175, prétend que ce terme est plus noble que οἱ ἀρχαῖοι (voy. plus haut, p. 90).

43. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXII. » pp. 122-123

Déjà cité plus haut, chap.  […] Voyez plus haut, p. 115 et comparez Quintilien, VIII, 3, § 61.

44. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256

Précepte fondé en raison, car il rentre parfaitement dans le principe formulé plus haut : Toute règle est l’expression d’un besoin de notre nature. […] On peut en dire autant du rapprochement des extrêmes et des médiales dans l’ordre indiqué plus haut, il y est, il y a, Léon, etc., tandis que, au contraire, leur rapprochement en ordre inverse nous est antipathique, et ne s’admet guère que dans les onomatopées, huons, hua, haïr, etc. […] Evitez l’hiatus, le bâillement, la répétition des mêmes sons, la rencontre des consonnes rudes et sifflantes, en un mot toutes les variétés de cacophonies indiquées plus haut, mais évitez-les naturellement, sans effort, sans que le lecteur puisse s’apercevoir du travail de l’écrivain. […] Marmontel analyse plusieurs périodes de Fléehier, qui l’a également portée à un haut degré, entre autres le magnifique exorde de l’oraison funèbre de Turenne.

45. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55

La farce même, il l’élève jusqu’à lui, et ses bouffonneries sont traversées par des éclairs d’intuition morale qui les rapprochent de la haute comédie dont il est le père. […] Je ne vois pas quel grand crime c’est que de s’attendrir à la vue d’une passion honnête ; et c’est un haut étage de vertu que cette pleine insensibilité où ils veulent faire monter notre âme. […] À tous les éclats de risée, il haussait les épaules et regardait le parterre en pitié ; et quelquefois aussi, le regardant avec dépit, il lui disait tout haut : Ris donc, parterre, ris donc. […] Voir La Bruyère : De la cour, p. 179, édition Dezobry. — « Vient-on de placer quelqu’un dans un nouveau poste, c’est un débordement de louanges en sa faveur, etc… Est-il entièrement déchu, les machines qui l’avaient guindé si haut sont encore toutes dressées pour le faire tomber dans le dernier mépris. » Il faut chercher dans La Bruyère le caractère de tous les originaux passés ici en revue.

46. (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique

Les plus hautes places sont toujours au-dessous des grandes âmes : rien ne les enfle et ne les éblouit, parce que rien n’est plus haut qu’elles. […] Je les remerciai de la haute idée qu’ils avaient de moi, et leur promis de faire tous mes efforts pour la soutenir. […] Tantôt le bon prélat se rabattait, tantôt il s’élevait trop haut ou descendait trop bas. […] Je gouvernais mes yeux avec lenteur, et ne regardais qu’horizontalement pour le plus haut. […] Enfin cette voix s’élève, crie encore plus haut, tousse, crache, s’égosille et toujours : A boire au Roi.

47. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. »

On place indifféremment la date au haut ou au bas d’une lettre ; dans les lettres d’affaires et de commerce, on la met le plus ordinairement en haut. Vers le quart de la page, à partir du haut, on écrit seuls sur la ligne les mots Monseigneur, Monsieur, Madame ou Mademoiselle, selon l’état ou le rang de la personne, en ajoutant au mot Monsieur ou Madame le titre d’une dignité ou d’une charge élevée, s’ils en ont quelqu’une. […] Il convient, quand on écrit à une personne de la plus haute distinction, d’éviter la seconde personne des verbes, et de se servir d’une périphrase en disant, selon le cas, Votre Majesté, Votre Altesse, Votre Éminence, Votre Excellence, Votre Grandeur.

48. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160

En effet, quand le poète saisit la lyre, on le suppose fortement frappé des objets qu’il se représente : son sentiment est alors porté au plus haut point. […] L’ode, avons-nous dit, doit s’élever, dès le début, à un haut degré de magnificence, et à cause de l’enthousiasme du poète, et à cause de l’impression qu’il est obligé de faire tout d’abord sur les esprits. Il n’est donc guère possible que l’ode monte plus haut que son début, quoique le psaume 103 nous présente, après un grand nombre de tableaux sublimes, une conclusion très animée, et remplie d’écarts et de tours extraordinaires. […] Elle attaque le vice, célèbre la vertu, présente de grandes vérités, de belles et utiles maximes ; ou bien elle approfondit, dans un langage qui n’a rien de didactique, de hautes questions philosophiques. […] L’épithalame remonte à la plus haute antiquité.

49. (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde

Mais non, ce n’est point de si haut que cela vient. […] On parle tout haut ; il trouve qu’on parle trop, et qu’on est trop gai pendant qu’il est triste. […] Comment se montrera-t-elle digne de cette haute mission ? […] Émule, dans la prose, des maîtres de notre époque classique, Voltaire s’est, toutefois, élevé rarement au ton de la haute éloquence. […] Du sein du plus furieux fanatisme la plus haute sagesse se fit entendre, et la simplicité des plus héroïques vertus honora le plus vil de tous les peuples.

50. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541

Si son style a du laisser-aller, il pique l’attention, il charme tous les connaisseurs par sa souplesse, son naturel, l’aisance de son mouvement, par la vivacité sémillante, et la verve soutenue d’une haute raison qui improvise ses plus heureuses rencontres. […] Elle a élevé quelques hommes aussi haut que l’homme peut s’élever ; elle a honoré l’humanité par de beaux exemples, et pourtant elle fut stérile : oui stérile malgré le courage de ses grands hommes, malgré l’élévation de sa morale, malgré le règne des Antonins. […] Sur l’idéal Nous n’atteignons jamais jusqu’où nous voulons, et cependant nous atteignons plus haut que nous ne l’eussions fait sans nos efforts.

51. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15

Le beau prend le nom de beau idéal, lorsqu’il atteint le plus haut degré de splendeur que la raison puisse concevoir et que l’imagination puisse se figurer. […] Les rapports que trouve le génie doivent être justes et naturels, c’est-à-dire être des vérités, et avoir une haute importance. […] Dans les compositions littéraires, elle rappelle les modèles en même temps que les règles, et présente aux facultés dont nous avons parlé plus haut les matériaux dont elles ont besoin.

52. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs

Nous apprécions la haute valeur de ces sortes de commentaires dans d’autres recueils ; nous disons seulement pourquoi nous avons ait autrement que nos devanciers. […] Plusieurs sont que la prison après avoir gardé et preservé pendant un temps a vomy et envoyé aux premieres et souveraines dignités, monté et assis aux plus hauts sieges du monde ; d’autres elle a exhalé au ciel, et n’en a receu aucun qu’elle n’aye rendu. […] La raison concluoit qu’il tombât d’abord par les maximes qu’il a tenues ; mais il est demeuré longtemps debout par une raison plus haute qui l’a soutenu. […] Ces dispositions, cette humeur, cette fièvre chaude de rébellion, cette léthargie de servitude, viennent de plus haut qu’on ne s’imagine. […] Les bons esprits trouvent que vous avez fait un haut chef-d’œuvre de doctrine et de raisonnement en vos Observations.

53. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre II. Du Sublime dans les Choses. »

La voûte céleste qui étincelle d’étoiles semées avec une si riche profusion, nous donne une plus haute idée de la grandeur, que lorsqu’elle resplendit de tous les feux du soleil. […] L’infini de sa nature, l’éternité de sa durée, sa toute-puissance enfin, excèdent de beaucoup la portée de nos idées ; mais elles les élèvent au plus haut point qu’elles puissent atteindre.

54. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXIII. » pp. 124-127

Comparez, plus haut, le chapitre viii, et, pour plus de détails, les auteurs analysés par Goujet, Bibliothèque française, t.  […] Sur le premier, voyez plus haut, p. 112.

55. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VI. »

La franchise de son langage le fit précipiter, à Delphes, du haut d’un rocher. […] La Fontaine a puisé à toutes les sources : il a copié, imité, traduit ; et pourtant jamais écrivain n’atteignit un plus haut degré d’originalité.

56. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Préface » pp. -

En applaudissant à une pratique d’enseignement confirmée par de tels suffrages et très-sagement rétablie, il nous sera permis de nous féliciter d’avoir reçu du ministre une haute marque de confiance, lorsqu’il a bien voulu nous inviter à composer un recueil de morceaux choisis, pour les classes de grammaire particulièrement, et en recommander l’usage à MM. les proviseurs et principaux. […] Pour les classes de grammaire, où commence à s’éveiller le goût, où les élèves, par l’exercice de la version, s’essayent à écrire, nous avons jugé nécessaire, en vue de leur donner les premières leçons de style, d’être très-rigoureux dans nos choix ; nous les avons donc restreints à l’époque où, d’un accord unanime, le plus haut degré de perfection a été atteint parmi nous, au dix-septième siècle.

57. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »

Avec quelle fatigue il porte le rocher au haut de la montagne ! […] Mes yeux virent Sisyphe, et cette énorme pierre, Qu’avec de longs efforts il roulait sur la terre ; Son corps demi-penché, ses bras forts et nerveux Poussaient au haut du mont ce rocher raboteux. […] Au premier sifflement des vents impétueux, Tantôt au haut des monts d’un bruit tumultueux On entend les éclats ; tantôt les mers profondes Soulèvent en grondant et balancent leurs ondes : Tantôt court sur la plage un long mugissement, Et les noires forêts murmurent sourdement24.

58. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23

Sans doute, la tribune et le barreau ont conservé beaucoup de leurs anciennes prérogatives ; l’éloquence de l’avocat en tout pays, et celle du représentant, dans les gouvernements constitutionnels, sont encore une des voies les plus rapides et les plus sûres pour arriver à la fortune, aux hautes dignités, à la considération nationale, à la célébrité européenne ; enfin la société moderne a vu naître et fleurir une troisième branche d’éloquence inconnue à l’antiquité, celle de la chaire. […] Destinée jadis à se transmettre, comme par tradition, d’une oreille à l’autre, ou consignée seulement dans quelques manuscrits, dont le haut prix interdisait l’acquisition à la grande majorité du publie, la pensée de l’écrivain vole maintenant d’un bout à l’autre de l’univers avec les livres, les pamphlets, les journaux. […] Mais, attendu la diversité des temps et des mœurs, il n’attachera pas à l’improvisation, au débit et au geste, la haute importance qu’y mettait l’antiquité romaine.

59. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74

Ceci ne contredit pas, au reste, ce que nous avons dit plus haut à propos de la moralité du sujet. […] « Sparte, modèle de frugalité, de tempérance et des plus hautes vertus, a disparu, et nous espérons que nos empires seront éternels !  […] Il n’en est pas moins vrai, comme je l’ai dit plus haut, que, si vous citez un passage quelconque d’un écrit ancien ou moderne, pour peu qu’il ait quelque étendue, il rentrera infailliblement dans un ou plusieurs des lieux définis par les rhéteurs.

60. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »

Mais le prêtre n’est pas un homme ordinaire, ni un orateur parlant en son propre nom ; du haut de la chaire, une auréole mystérieuse enveloppe sa tête ; il est placé entre le ciel et la terre ; il s’adresse au sentiment le plus vif et le plus profond de la conscience, au sentiment religieux ; il n’agite pas un intérêt d’un moment, mais un intérêt éternel. […] Enfants, si les cornettes vous manquent, ralliez-vous autour de mon panache blanc : vous le trouverez toujours sur le chemin de l’honneur. » Napoléon, avant la bataille des Pyramides, disait : « Soldats, souvenez-vous que, du haut de ces pyramides, quarante siècles vous contemplent !  […] Nous croyons inutile d’entrer dans le détail de ces différentes sortes d’éloquence ; elles se rattachent à celles qui précèdent, et ce que nous avons dit plus haut suffit pour que l’homme de goût et de sentiment puisse apprécier l’éloquence partout où elle se trouve.

61. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90

L’éloquence de son éloge a sa source dans la sincérité de son admiration ; et ce témoignage de haute équité honore d’autant plus Racine, que l’on s’était trop souvent armé contre lui des succès de son illustre devancier, en s’appuyant, pour le rabaisser lui-même, sur les noms glorieux de Cinna et de Polyeucte. […] La fortune a pris, ce semble, plaisir à élever ce prince au plus haut degré de la gloire où puissent monter les hommes, si toutefois on peut dire que la fortune ait eu quelque part dans ses succès, qui n’ont été que la suite infaillible d’une conduite toute merveilleuse. […] Mais ce ne sont point les seuls bienfaits du roi qui ont produit tant de miracles, et qui ont porté toutes choses à ce degré de perfection : la finesse de son discernement y a plus contribué que ses libéralités : les plus grands génies, les plus savants artistes, ont remarqué que, pour trouver le plus haut point de leur art, il leur suffisait d’étudier le goût de ce prince2.

62. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606

Nous étions témoins de ces luttes étranges, du haut d’une falaise où nous avions peine à tenir contre les furies du vent. […] On dirait, tant elles sont étrangement posées et inclinées vers la chute, qu’un géant s’est amusé un jour à les faire rouler du haut de la côte, et qu’elles se sont arrêtées là où elles ont rencontré un obstacle, les unes à quelques pas du point de départ, les autres à mi-côte ; mais ces obstacles semblent les avoir plutôt suspendues qu’arrêtées dans leur course ; car elles paraissent toujours prêtes à rouler. […] Et l’imagination de l’oiseau qui couve sa nitée sous un buisson, bien à couvert, a-t-elle regret aux caprices de sa liberté et aux molles ondulations de son vol dans le haut des airs ?

63. (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose

Nous lui devons autant qu’à Corneille ; car il a donné à tous les penseurs un instrument capable de suffire aux plus hautes spéculations. […] La voix O se forme en rouvrant les mâchoires, et rapprochant les lèvres par les deux coins, le haut et le bas ; O. […] Son éloquence porte, dans la défense de la religion, cette angoisse et cette haute mélancolie que d’autres ont rencontrées dans le doute. […] De quels yeux regardèrent-ils le jeune prince, dont la victoire avait relevé la haute contenance, à qui la clémence ajoutait de nouvelles grâces ? […] On parle tout haut : il trouve qu’on parle trop, et qu’on est trop gai pendant qu’il est triste.

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