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71. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVIII. » pp. 115-116

Ἢ Mήδειαν, qui ne se trouve dans aucun manuscrit, a été inséré par les premiers éditeurs après Νιόϐην.

72. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »

« C’est, dit Buffon, pour n’avoir pas assez réfléchi sur son sujet qu’on se trouve embarrassé, et qu’on ne sait par où commencer à écrire. […] « J’aime la lecture en général, dit La Rochefoucauld ; celle où il se trouve quelque chose qui peut façonner l’esprit et fortifier l’âme est celle que j’aime le plus.

73. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338

Mais il n’est pas rare que ces deux talents se trouvent ensemble. […] Aucun de ces trois genres ne se trouve ordinairement seul dans une pièce d’éloquence.

74. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64

Le péril extrême où se trouve mon fils, la guerre qui s’échauffe5 tous les jours, les courriers qui n’apportent plus que la mort de quelqu’un de nos amis ou de nos connaissances, et qui peuvent apporter pis ; la crainte que l’on a des mauvaises nouvelles, et la curiosité qu’on a de les apprendre ; la désolation de ceux qui sont outrés1 de douleur, et avec qui je passe une partie de ma vie ; l’inconcevable état de ma tante2, et l’envie que j’ai de vous voir, tout cela me déchire, me tue et me fait mener une vie si contraire à mon humeur et à mon tempérament, qu’en vérité il faut que j’aie une bonne santé pour y résister. […] Il monta à cheval le samedi à deux heures, après avoir mangé ; et, comme il avait bien des gens avec lui, il les laissa tous à trente pas de la hauteur où il voulait aller, et dit au petit d’Elbeuf : « Mon neveu, demeurez là : vous ne faites que tourner autour de moi, vous me feriez reconnaître. » M. d’Hamilton, qui se trouva près de l’endroit où il allait, lui dit : « Monsieur, venez par ici ; on tire du côté où vous allez. — Monsieur, lui dit-il, vous avez raison ; je ne veux point du tout être tué aujourd’hui, cela sera le mieux du monde. » Il eut à peine tourné son cheval qu’il aperçut Saint-Hilaire, le chapeau à la main, qui lui dit : « Monsieur, jetez les yeux sur cette batterie que je viens de faire placer là2. » M. de Turenne revint, et dans l’instant, sans être arrêté, il eut le bras et le corps fracassés du même coup qui emporta le bras et la main qui tenaient le chapeau de Saint-Hilaire.

75. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491

La liberté du pinceau se trouva jusque dans les copies qui semblaient le plus fidèles ; et La Fontaine fut le plus original des poëtes en croyant imiter Phèdre. […] Quelque aménité même doit se trouver dans la critique.

76. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Règles pour les ouvrages de littérature »

Mais chaque espèce d’ouvrages en a de particulières, qui se rapportent toutes à celles-là ; et ce sera dans l’exposition de celles-ci, que les premières se trouveront suffisamment développées.

77. (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368

Des chiffres placés à propos le renvoient aux paragraphes où se trouvent expliquées les constructions qui ne lui sont pas encore familières. […] Grâce encore à cette précaution, les jeunes gens, préparés à toutes les surprises, ne se trouveront pas désorientés, dans ces luttes solennelles où l’on prend à tâche de tirer les sujets de composition des sources les moins connues.

78. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXVI. » pp. 135-136

Ce sens du mot φορτιϰός se trouve déjà dans Platon.

79. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »

Rousseau a dit avec justice : « La précision mène à l’élégance. » Aussi ces deux qualités sont-elles sœurs, et se trouvent-elles réunies dans le passage suivant, qui appartient l’un de nos estimables écrivains, Raynal. […] Cette qualité distingue particulièrement les écrits de La Fontaine et de Racine ; en lisant ces deux auteurs si parfaits, il semble que l’on va soi-même parler et écrire avec la même facilité, le même talent ; mais on est réduit bientôt à les admirer, en reconnaissant l’impuissance où l’on se trouve de pouvoir égaler le charme de leur style. […] Il se trouve naturellement empreint de la couleur de l’époque : le style et l’auteur sont contemporains. […] Pour dire à madame de Rambouillet qu’il lui présente ses remercîments pour des gants qu’elle lui a envoyés, il lui écrit : Quoique la grêle et la gelée aient vendangé nos vignes au mois de mai ; quoique les blés n’aient pus tenu ce qu’ils promettaient, et que la belle espérance des moissons se trouve fausse dans la récolte ; quoique les avenues de l’épargne se soient rendues extrêmement difficile, etc., tous ces malheurs ne me touchent point, et vous êtes cause que je ne me plains ni de l’inclémence du ciel, ni de la stérilité de la terre, ni de l’avarice de l’État.

80. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — [Introduction] » pp. 18-20

Sans doute, pour bien écrire, il est indispensable de bien penser : scribendi recte, sapere est et principium et fons  ; sans doute, une forme vide, tant gracieuse qu’elle soit, ne peut tenir lieu de l’idée absente ; et des mots harmonieusement disposés et des phrases bien faites ne peuvent suffire à captiver l’esprit de l’homme ; l’art étant l’expression de la beauté, il faut sans doute que la beauté se trouve tout d’abord dans la chose exprimée, et la forme ne doit être qu’une enveloppe transparente qui laisse passer les splendeurs de la réalité qu’elle met en rapport avec nous ; mais il faut que cette forme soit belle aussi, et qu’elle ne masque point par ses propres taches les beautés qu’elle recouvre.

81. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145

« C’est faute de plan, dit Buffon, c’est pour n’avoir pas assez réfléchi sur son objet, qu’un homme d’esprit se trouve embarrassé et ne sait par où commencer à écrire. Il aperçoit à la fois un grand nombre d’idées, et comme il ne les a ni comparées ni subordonnées, rien ne le détermine à préférer les unes aux autres, et il demeure dans la perplexité. » Il est bien évident, au contraire, que, lorsqu’il aura profondément médité sur le dessein qu’il a conçu, sur le but auquel il tend, lorsqu’il aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son sujet, lorsque, en un mot, il se sera fait un plan, cette perplexité cessera ; car la place du premier mot se trouvera déterminée sur ce plan comme celle des autres, et par celle des autres ; le début sera la conséquence de l’ensemble et de l’idée dominante.

82. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256

Depuis la fameuse scène du Bourgeois gentilhomme sur la prononciation des lettres, il semble qu’aussitôt qu’on parle voyelles ou consonnes, on se trouve dans la position des augures de Cicéron qui ne pouvaient se regarder sans rire. […] A la veille d’un si grand jour et dès la première bataille, il est tranquille, tant il se trouve dans son naturel ; et l’on sait que le lendemain, à l’heure marquée, il fallut réveiller d’un profond sommeil cet autre Alexandre.

83. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88

Être dans les mains de tout le monde ; se trouver imprimée ; être le livre de divertissement de toutes les provinces, où ces choses-là font un tort irréparable, se rencontrer dans les bibliothèques, et recevoir cette douleur, par qui ? […] Il monta à cheval le samedi à deux heures, après avoir mangé, et, comme il avait bien des gens avec lui, il les laissa tous à trente pas de la hauteur où il vouloit aller, et dit au petit d’Elbeuf : « Mon neveu, demeurez là : vous ne faites que tourner autour de moi, vous me feriez reconnoître. » M. d’Hamilton, qui se trouva près de l’endroit où il alloit, lui dit : « Monsieur, venez par ici ; on tire du côté où vous allez. — Monsieur, lui dit-il, vous avez raison ; je ne veux point du tout être tué aujourd’hui, cela sera le mieux du monde. » Il eut à peine tourné son cheval qu’il aperçut Saint-Hilaire, le chapeau à la main, qui lui dit : « Monsieur, jetez les yeux sur cette batterie que je viens de faire placer là4. » M. de Turenne revint, et dans l’instant, sans être arrêté, il eut le bras et le corps fracassés du même coup qui emporta le bras et la main qui tenoient le chapeau de Saint-Hilaire.

84. (1852) Précis de rhétorique

La disposition narrative, telle que je viens de l’exposer, se trouve dans toutes les narrations. […] Les reproches doivent toujours être tempérés par un style agréable et affectueux, quelle que soit la position où se trouve l’écrivain ; ils doivent être fondés, car il faut bien se garder de les faire si l’on n’est pas certain des faits. […] La rime féminine est celle qui se termine par un e muet, soit qu’il se trouve seul, soit que plusieurs lettres t’accompagnent, mais sans en changer le son31. […] Rimes croisées. — Rimes masculines et féminines entrelacées, de façon qu’un ou deux vers masculins se trouvent entre deux vers féminins, et vice versa. […] 2° Quand la conjonction et se trouve avant une voyelle.

85. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Définition et division. »

Or, l’élocution n’étant autre chose que le style, on divise deux choses qui devraient rester unies. 2° A l’article de la composition, on se trouve obligé de parler de nouveau de l’invention, de la disposition et de l’élocution, ce qui peut jeter de la confusion dans l’esprit de l’élève.

86. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE II. Règles générales de la quantité. » pp. 271-273

I est long 2° dans les temps du verbe fio où r ne se trouve pas : fīam, fīent.

87. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Principes généraux des Belles-Lettres. » pp. 1-5

Le possesseur des trésors littéraires n’a point à craindre de se trouver avec lui-même.

88. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »

C’est faute de plan, c’est pour n’avoir pas assez réfléchi sur son sujet, qu’un écrivain se trouve embarrassé et ne sait par où commencer à écrire ; il aperçoit à la fois un grand nombre d’idées, et comme il ne les a ni comparées, ni subordonnées, rien ne le détermine à préférer les unes aux autres, et il demeure dans la perplexité. […] Dans la machine intellectuelle tous les engrenages se meuvent avec une prodigieuse rapidité ; et souvent une pensée se trouve formée avec ses rapports principaux presqu’au moment où l’idée vient d’apercevoir un objet.

89. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »

Ménalque descend son escalier, ouvre la porte pour sortir ; il la referme ; il s’aperçoit qu’il est en bonnet de nuit ; et venant à mieux s’examiner il se trouve rasé à moitié ; il voit que son épée est mise du côté droit, que ses bas sont rabattus sur ses talons, et que sa chemise est par-dessus ses chausses. S’il marche dans les places, il se sent tout un coup rudement frappé à l’estomac un au visage, il ne soupçonne point ce que ce peut être, jusqu’à ce qu’ouvrant les yeux et se réveillant, il se trouve devant un limon de charrette, ou derrière un long ais de menuiserie, que porte un ouvrier sur ses épaules.

90. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132

Un homme mou et amusé ne peut jamais être qu’un pauvre homme2 ; et s’il se trouve dans de grandes places, il n’y sera que pour se déshonorer. […] Il se blâme, il ne se trouve bon à rien, il se décourage, il trouve fort mauvais qu’on veuille le consoler.

91. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »

L’orateur s’y propose, 1º de dissiper les fausses alarmes que les partisans secrets de Catilina s’efforçaient de répandre, en exagérant ses ressources et le danger où se trouvait la république ; 2º il oppose à ces insinuations, aussi lâches que perfides, le tableau fidèle des forces des deux partis, et le contraste de la puissance romaine, et d’une armée de brigands ; 3º enfin il ranime le courage du peuple romain, par de nouvelles protestations de son dévouement à la chose publique, et par sa confiance surtout dans la protection déclarée des dieux. […] « S’il se trouve cependant des citoyens qui, animés de ce zèle qui eût dû être général, me fassent un crime d’avoir laissé fuir Catilina, au lieu de l’arrêter, comme je le pouvais, qu’ils en accusent les circonstances et non pas moi. […] Mais ceux qui, revêtus d’un grand pouvoir, se trouvent élevés au-dessus des autres, ont l’univers entier pour témoin et pour juge.

92. (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.

Remarquons ici que le rejet se trouve, en quelque sorte, comme soutenu par les autres mots du dernier vers, avec lesquels il est étroitement lié par la construction de la phrase ; Ou plutôt, c’est le dernier vers tout entier qui constitue lui-même le rejet. […] Ce singulier ne se trouve pas une seule fois à la fi des vers de Boileau et de Racine ; mais le pluriel pieds se trouve plusieurs fois assoié avec les différentes rimes en iés, iez.

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