Ils sont célèbres dans la fable par leurs combats avec les Centaures, leurs voisins.
Les Pygmées étoient, selon la fable, un peuple de nains, qui n’avoient qu’une coudée de hauteur.
C’étoient, selon la fable, des dieux domestiques et particuliers à chaque famille.
Les chevaux d’Achille avoient été, selon la fable, engendrés par le Zéphir.
Elle est fameuse, dans la fable, par le séjour de Jupiter, qui y fut élevé ; par le Labyrinthe que le roi Minos, grand-père d’Idoménée, y établit ; et par les cent villes qu’elle renfermoit.
La fable dit que les Hyades, filles d’Atlas, roi de Mauritanie, moururent de douleur d’avoir perdu leur frère Hyds, et que Jupiter les métamorphosa en étoiles, qu’il plaça au front du Taureau ; faveur qui n’a pu encore tarir la source de leurs larmes.
(Fables, édit. Karl Warnke, Halle, 1898, in-8°. — Fable II.) […] Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. […] N’avez-vous point trouvé jolies les cinq ou six fables de La Fontaine qui sont dans un des tomes que je vous ai envoyés698 ? […] » (Fables, XXL) Le singe Un vieux singe malin étant mort, son ombre descendit dans la sombre demeure de Pluton922, où elle demanda à retourner parmi les vivants.
Énée, fils de la déesse Vénus, suivant la fable, et d’Anchise, qui étoit fils de Capys, dont le père étoit Assaracus, frère d’Ilus, roi de Troie.
La fable dit qu’ayant été tous les deux enfermés, par les ordres de Minos, dans le labyrinthe de Crète, que Dédale avoit lui-même bâti, ils s’évadèrent, au moyen des ailes que celui-ci construisit, et qu’ils s’attachèrent avec de la cire.
Le sujet de la tragédie et son arrangement se nomme fable. La fable peut être historique ou imaginaire. […] L’opéra peut emprunter ses sujets au ciel, à la terre et à l’enfer ; mettre à contribution l’histoire, la fable, le roman, la magie, le monde des chimères et des merveilles : de là une foule d’espèces d’opéras que nous n’essayerons pas de classer.
Leur théologie, leur philosophie et leur politique s’enveloppaient de fables et de paraboles. […] Cette définition conviendrait à plusieurs fables d’Ésope, si elles avaient plus d’étendue et qu’elles fussent versifiées. Aussi, pour la développer, le critique ne manque pas d’établir un parallèle régulier entre le plan des fables d’Ésope et celui de l’Iliade. L’auteur d’une fable ou d’un poème héroïque, dit-il, doit avant tout choisir la maxime ou le point moral que son ouvrage est destiné à inculquer. […] Cette expression était originairement appliquée à la poésie dramatique ; elle fut depuis transportée dans la poésie épique ; et il semblerait que, par épisode, dans une épopée, Aristote entendit l’extension de la fable ou du plan du poème à toutes les circonstances qui dépendent de cette fable et de ce plan, et qui s’y rapportent.
Voyez Hygin, Fables, 170, 244, 273, et le scholiaste sur l’Oreste d’Euripide, v. 872.
Le trait qui termine cette fable est un modèle de naïveté ; La Fontaine en a beaucoup de ce genre, et c’est par là qu’il nous plaît et nous ravit. […] Il est telle fable de La Fontaine, telle page de Racine ou de Bossuet, qui renferme à la fois les tons les plus divers. […] Le style simple convient aux entretiens familiers, aux récits de faits ordinaires, aux lettres, aux fables, et généralement à tous les sujets où l’on se propose d’instruire. […] À ce genre appartiennent les paraboles, les fables, les emblèmes. […] Elles sont usitées dans la fable et dans la poésie légère.
J’ai pensé aussi qu’en mettant sous les yeux des jeunes gens des morceaux choisis de nos meilleurs écrivains, je pouvais bien par occasion leur apprendre un trait d’histoire ; leur faire connaître un homme célèbre, un Dieu, un héros de la fable, la situation d’une ville, d’un pays, etc.
Maillet, qui a perdu une assez grande fortune à Saint-Domingue, sans y prendre garde et sans pouvoir s’en souvenir, parce qu’il était occupé d’une fable de Phèdre, et que depuis il est perpétuellement aux prises avec une période de Cicéron, ou avec une des siennes ; M. […] Il faut comparer à cette lettre platonicienne les chapitres ou les passages dans lesquels Montaigne parle de la mort, les fables de La Fontaine sur La Mort et le mourant, Le Vieillard et les trois jeunes hommes, les pensées chrétiennes de Bossuet sur le même sujet.
On a cité la Fontaine, dans la fable de l’Homme et la Couleuvre : A ces mots l’animal pervers, C’est le serpent que je veux dire… Arrêtez-vous là, il y a finesse de style ; la pensée est à moitié voilée. […] S’il l’a fait, c’est sans doute que, en sa qualité de fabuliste, il a voulu que la finesse fit bien vite place à la naïveté, qui rentre beaucoup mieux dans le caractère de la fable.
Le Paysan du Danube, dans une des fables de La Fontaine, est aussi éloquent que Burrhus, dans une des tragédies de Racine. […] Parmi les anciens, Phèdre dans ses Fables,Térence dans ses Comédies, Horace dans ses Épîtres et ses Satyres, Cicéron dans ses Lettres ; parmi nous La Fontaine et madame de Sévigné offrent en ce genre des exemples sans nombre.
« Aristote appelle ici fable simple celle qui n’explique que les malheurs d’un seul personnage et il appelle double celle qui a une double catastrophe, qui est heureuse pour les bons et funeste pour les méchants, comme dans l’Électre de Sophocle, où Oreste et Électre sont enfin heureux, et où Égisthe et Clytemnestre périssent. » (Dacier.
II : « Nous ne connaissons pas une fable sans poésie et sans fiction.
C’est Apollon qui se charge du quatrième et qui récite la fable de Psyché. […] Viens, parle, et s’il est vrai que la fable, autrefois, Sut à tes fiers accents mêler sa douce voix, Si sa main délicate orna ta tête altière, Si son ombre embellit les traits de ta lumière, Avec moi sur tes pas permets-lui de marcher, Pour orner tes attraits et non pour les cacher. […] Écoutez Boileau : D’un air plus grand encor, la poésie épique, Dans le vaste récit d’une longue action, Se soutient par la fable et vit de fiction.
L’archaïsme s’accommode mieux avec la fable et les autres genres simples qu’avec les genres élevés qui s’éloignent trop de cet aimable abandon, de cette fine délicatesse, de cette naïveté gracieuse de nos anciens écrivains, comme Froissart, Charles d’Orléans, Villon, Marot, saint François de Sales, etc. […] Le style simple s’emploie généralement dans les ouvrages didactiques, les récits de faits ordinaires, les entretiens familiers, les lettres, la fable, les dialogues, l’histoire, l’églogue, les rapports, les dissertations, en un mot, dans tous les sujets où l’on parle sérieusement de choses simples et communes. […] On l’emploie encore quelquefois dans les fables, les pastorales, les sermons, l’histoire, les odes, les compliments, etc.
J’ajouterai avec presque tous mes prédécesseurs l’exemple de la Fontaine dans la fable du Charlatan : Ce charlatan se vantait d’être En éloquence un si grand maître, Qu’il rendrait disert un badaud, Un manant, un rustre, un lourdaud ; Oui, messieurs, un lourdaud, un animal, un âne. […] J’appelle ellipse dure, laborieuse, celle, par exemple, de la Fontaine lui-même à la fable 2 du livre X, l’Homme et la Couleuvre.