Vous supposerez qu’un de ses amis écrit à Boileau à cette occasion. […] Elle cherche en vain les motifs de cet oubli et engage Boileau à le réparer. […] Boileau eut « dès quinze ans la haine d’un sot livre ». […] Boileau a pour amis Molière, La Fontaine et Racine. […] Opinion de Boileau sur la fable.
Bref, Théocrite et lui sont les deux modèles que doivent se proposer tous les poètes bucoliques, comme le recommande Boileau dans son Art poétique. […] C’est Voltaire qui a le premier employé ce nom pour des dissertations très remarquables, et qui rappellent même, par leur perfection, les épîtres de Boileau. […] C’est de lui que La Harpe a dit, avec raison, que « Boileau l’avait surpassé, mais ne l’avait pas fait oublier. » Que peut-on dire de plus à sa louange ? Boileau, né en 1656 et mort en 1711, est le plus parfait de nos satiriques. […] C’est le précepte que donne Boileau, précepte fondamental qui renferme tous les autres.
Mais, encore une fois, de la circonspection sur ce point, et ne perdez pas de vue les préceptes exposés dans un des chapitres de la Disposition, à propos du vers de Boileau : Passer du grave au doux, du plaisant au sévère. […] Ils s’appuient sur le mot de Boileau, Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. Mais remarquez que Boileau dit sa noblesse et non point la noblesse. […] « La beauté de ce vers, dit-il, consiste dans cette métaphore rapide du mot dévorer ; tout autre terme eût été faible : c’est là un de ces mots que Despréaux appelait trouvés. […] Là, il faut étudier, pour ainsi dire, son impétuosité, la régler de manière à produire l’effet voulu, sans cependant laisser apercevoir les moyens employés ; là s’applique autant qu’à l’ode le vers de Boileau : Chez elle un beau désordre est un effet de l’art.
Boileau a eu raison d’appeler la poésie l’art des vers, mot excellent qu’il faut se garder de réduire à un sens étroit et exclusif. […] Boileau, Art poétique, iii. […] — Avec Horace et Boileau, la poésie didactique exprime dans l’épître les conseils de la raison, en bon sens et du goût, en vers qui ne s’oublient jamais. […] Boileau, Art poétique, I, v, 153. […] Boileau.
Boileau ne loue pas moins finement Louis XIV. […] Boileau, qui a senti toute la vérité de ce précepte, a dit après le poète latin : Aimez donc la raison. […] C’est ainsi que Boileau s’est servi d’un tour très noble et très harmonieux, pour dire qu’il avait cinquante-huit ans accomplis. […] C’est ainsi que Boileau dit : L’airain sur ces monts terribles Vomit le fer et la mort. […] Boileau.
Parmi nous, ce sont Boileau, Rousseau, et Voltaire dans la plupart de ses discours philosophiques. […] L’exemple suivant, pris au hasard dans les Satires de Boileau, fera voir de quelle manière le poète satirique doit combattre les vices généraux de la société. […] Ce satirique mord avec fureur : son imagination brûlante emploie presque toujours l’hyperbole, et la pousse, comme dit Boileau, jusqu’à l’excès. […] Boileau, Art. […] Boileau, Satire IX.
Les élèves connaîtront Boileau au sortir de la quatrième et retrouveront en rhétorique son Art poétique. Que devions-nous faire pour Boileau ? […] Desportes et Bertaut, rendus, « retenus », dit Boileau, par les erreurs du pontife de la poésie, « pétrarquisaient » plus qu’ils ne « ronsardisaient ». […] Fénelon a dit de lui : « Son langage est cru et informe », et, comme Boileau, « il parloit grec en françois ». […] Depuis le vers de Boileau son nom est inséparable de celui de Desportes.
Tous ne sont-ils pas unanimes pour répéter le précepte d’Horace : … Si vis me flere, dolendum est Primum ipsi tibi… vérité si incontestable aux yeux de Boileau, qu’il se contente de la traduire : Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez ; et qu’ailleurs, après avoir accordé à l’amour une place dominante dans les écrits, comme dans les sentiments et les actions des hommes, il ajoute : Mais pour bien exprimer ces caprices heureux, C’est peu d’être poëte, il faut être amoureux. […] Et pour ma part, je partage si peu l’avis de Boileau, que, si j’osais, je dirais, en retournant son vers : C’est tout d’être poëte et rien d’être amoureux. […] Rousseau, Delille, Boileau, Corneille, Voltaire et M. de Fontanes. […] Comparez ces compositions l’une à l’autre, c’est un exercice que je recommande d’ailleurs aux jeunes gens, vous remarquerez que cette matière, purement didactique pour les deux premiers, est animée par l’attendrissement dans M. de Fontanes, par l’enthousiasme dans Voltaire, par l’indignation contre l’opinion contraire dans Boileau, et plus vivement encore dans Corneille.
Boileau. […] Boileau. […] Boileau. […] Boileau. […] Boileau.
Boileau donne ainsi le précepte et l’exemple : Que toujours, dans vos vers | le sens coupant les mots Suspende l’hémistiche, | en marque le repos. […] Boileau. […] Boileau. […] Boileau. […] Boileau.
Boileau, le Lutrin, ch. […] C’est la manière que Boileau emploie lorsque, voulant faire l’éloge de Louis XIV, il lui fait adresser des reproches par la Mollesse : Ce doux siècle n’est plus. […] Fragments de l’Iliade ; traduits par Boileau. […] Boileau, Satire VIII. Boileau, dans la même satire, définit encore l’homme de la manière suivante : Voilà l’homme en effet.
Boileau, Art poét. […] Boileau, Art poét. […] Boileau, Art poét. […] Boileau, Art poét. […] Boileau.
Boileau et Racine eurent le même goût, mais ils n’en eurent pas le même sentiment : Boileau jugeait comme Racine, mais il ne sentait pas comme lui. […] Racine, Corneille, Boileau lisaient et méditaient jour et nuit les chefs-d’œuvre antiques. […] (Boileau.) […] Boileau a caractérisé l’un et l’autre dans le second chant de l’Art poétique. […] C’est à tort que Boileau a prétendu que le christianisme offrait peu de ressources à l’imagination du poète.
Il est un art de les exprimer avec noblesse, et c’est cet art qu’il faut acquérir et dont Boileau nous parle dans les vers qui précèdent. […] Boileau. […] (Citer Boileau.) […] (Citer Boileau.) […] (Citer Boileau.)
Ces difficultés ont ôté au rondeau son premier caractère, qui était la naïveté, comme l’a dit Boileau, et y ont substitué la finesse ou la raillerie. […] On attribuait autrefois beaucoup de valeur au sonnet ; tout le monde sait le jugement qu’en porte Boileau dans son Art poétique, et qui se termine par ce vers : Un sonnet sans défaut vaut seul un long poème. […] Et nous pouvons répéter aujourd’hui ce qu’a dit Boileau, il y a plus d’un siècle et demi : Mais en vain mille auteurs y pensent arriver, Et cet heureux phénix est encore à trouver. » Sans nous arrêter à cette opinion bizarre qui ne veut pas qu’une petite pièce de poésie soit jamais parfaite qui a fait ses règles exprès pour qu’elle ne le fût pas, et qui, le fût-elle, trouverait encore facilement à y reprendre ; citons ici deux sonnets de caractère moyen, où l’on verra comment on a pu tirer parti de cette coupe difficile, et dire pourtant de très jolies choses.
C’est ce qu’Horace et Boileau ont très bien expliqué : Que le début soit simple et n’ait rien d’affecté. […] Boileau ne permet pas, en effet, que l’action soit arrêtée dans sa marche : Soyez vif et pressé dans vos narrations. […] Par conséquent, il peut être peu étendu, comme le Passage du Rhin, de Boileau, et le poème de Fontenoy, de Voltaire. […] Nous citerons comme modèles le Lutrin, de Boileau, Don Quichotte et le Roland furieux. […] Parmi les genres secondaires, nous signalerons la Pharsale, de Lucain, le Lutrin, de Boileau, le Vert-Vert, de Gresset, et l’Énéide travestie, de Scarron.
Voyons maintenant ce que ce beau morceau a pu perdre ou gagner entre les mains de deux fameux traducteurs, Boileau et Pope. Voici les vers de Boileau. […] (Boileau). […] Il est évident au surplus que Pope avait, en traduisant ce morceau, les vers de Boileau sous les yeux.
(Boileau). […] (Boileau). […] (Boileau). […] (Boileau).
Regnard a composé aussi des satires, et dans l’une d’elles, dans le Tombeau de Boileau, il eut même l’imprudence d’attaquer le modèle du genre ; mais, par une épitre placée en tête de la comédie des Ménechmes, il fit amende honorable : le successeur de Molière ne pouvait demeurer injuste pour Boileau, l’ancien ami et le panégyriste de ce grand homme. […] Boileau louait dans Regnard « le don de n’être pas médiocrement plaisant », et Voltaire pensait que « celui qui ne goûte point les comédies de Regnard n’est pas digne d’admirer Molière. » La Harpe a dit aussi : « Regnard a su être grand comique sans ressembler à Molière : ce qui le caractérise, c’est une gaieté soutenue, un fonds inépuisable de saillies et de traits plaisants. » Il faut voir à son sujet, outre le Cours de littérature de La Harpe, les feuilletons recueillis de Geoffroy, en regrettant d’ailleurs l’absence de travaux critiques plus complets sur cet écrivain, dont le théâtre mériterait un annotateur diligent. […] Boileau avait dit d’Homère, dans son Art poétique, ch.
Horace, dans une épitre à Auguste, développe d’excellents principes de littérature ; Boileau raconte le passage du Rhin sur le ton de l’épopée ; Gresset déroule toutes les grâces de son vers facile dans la description de sa Chartreuse. […] Marot, Boileau.
Aristote, Horace, Scaliger, Vida, la Fresnaie-Vauquelin, Regnier, Boileau, toutes les poétiques et les rhétoriques ont présenté une image plus ou moins fidèle des modifications successives que l’âge apporte à nos mœurs : Ætatis cujusque uotandi sunt tibi mores. […] Qu’on relise les vers où Regnier et Boileau ont imité Horace. « Le temps, dit Boileau, Le temps, qui change tout, change aussi nos humeurs, Chaque âge a ses plaisirs, son esprit et ses mœurs. […] Voyez quel caractère d’originalité elle a donné à l’histoire, sous la plume de Montesquieu, de Niebuhr, de Thierry ; et si parfois l’imagination a entraîné l’un ou l’autre de ces écrivains au delà de la vérité historique, l’excès ou le défaut dans l’application n’altère point la valeur du précepte que Boileau a formulé dans l’art poétique : Des siècles, des pays étudiez les mœurs, Les climats font souvent les diverses humeurs.
(Boileau) La synecdoche ou synecdoque prend le genre pour l’espèce : les mortels pour les hommes : Ou l’espèce pour le genre : — En son Louvre il les invita ; Quel Louvre ! […] (Boileau.) […] Quand Boileau dit à Louis XIV : Grand roi, cesse de vaincre, ou je cesse d’écrire, ne croirait-on pas que c’est un reproche qu’il lui adresse ? […] … Boileau accorde à Chapelain les qualités que tout le monde lui reconnaît, mais il lui refuse la faculté poétique, — et c’est justement là l’objet de la discussion.