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2. (1875) Poétique

Aristote nous annonce lui-même un plan plus étendu que ce qui nous reste. […] Il est bien aisé, disait Euclide l’ancien, de faire des vers, lorsqu’on se permet d’étendre et de changer les syllabes. […] L’épopée a, pour étendre sa fable, beaucoup de moyens que n’a point la tragédie. […] Or ce qui est serré, arrondi en soi, a bien plus de force et d’effet que ce qui est étendu dans une longue durée. […] Si l’on étend cette action comme elle doit l’être, c’est une couleur délayée.

3. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250

Comment, en effet, pourrait-on suivre avec plaisir et intérêt un récit aussi étendu que celui de l’épopée, si l’on n’y rencontrait pas un fond de vérité, qui pût captiver l’attention ? […] On donne le nom de petits épisodes à des incidents moins étendus et qui sont de pur agrément. […] Il en résulte aussi qu’il peut plus aisément s’étendre sur quelques parties du sujet qu’il expose directement, et abréger celles qu’il fait raconter par un des personnages. […] Mais on s’accorde généralement à dire que depuis le moment où le poète commence sa narration, ce temps ne doit pas s’étendre au delà d’une année. […] Par conséquent, il peut être peu étendu, comme le Passage du Rhin, de Boileau, et le poème de Fontenoy, de Voltaire.

4. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Joubert 1754-1824 » pp. 214-217

L’Empereur a étendu la main sur lui, en l’assurant qu’il serait content. […] L’empereur ayant étendu sa main, M. de Fontanes ne pouvait se refuser aux prières du solliciteur.

5. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202

On me dit que, pendant ma retraite économique, il s’est établi dans Madrid un système de liberté sur la vente des productions, qui s’étend même à celle de la presse ; et que, pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l’autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l’Opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l’inspection de deux ou trois censeurs. […] Elle s’élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription.

6. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »

Ce genre d’écrire a donc de merveilleuses ressources pour l’imagination et pour l’instruction : il est plus étendu, plus élevé, plus varié que le sermon. […] On n’entend plus aujourd’hui par harangue que ces discours peu étendus prononcés devant une assemblée, un prince, dans une cérémonie publique. […] Les mains supplient quand elles se joignent ; bénissent quand on les étend l’une à coté de l’autre. […] Ainsi le rhythme n’embrasse que les parties d’une proposition, en les proportionnant exactement d’après les règles de la mesure ; la mesure, au contraire, s’étend à toutes les propositions d’un morceau poétique, et est assujétie à une quantité prosodique, fixée par le mètre des vers. […] Je me suis étendu un peu sur ces observations, afin de bien faire distinguer à l’élève la mesure du rhythme.

7. (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-

Voilà un homme doué d’un jugement étendu, d’une riche imagination, d’une mémoire heureuse, d’une organisation délicate : l’âme d’un artiste unie à la raison d’un philosophe. […] Que votre orateur ne soit pas seulement un homme disert et capable de parler agréablement sur tous les sujets ; qu’au talent de la parole il joigne un savoir étendu : car la parole, sans l’instruction, c’est un archet sans instrument. […] Était-il dans son droit de légitime défense, et jusqu’où s’étendent les limites de ce droit ? […] Pour peu qu’il ait l’esprit étendu et orné, autour de cette idée générale les preuves accourent d’elles-mêmes se placer — les plus importantes d’abord, les moins importantes ensuite. […] Car m’étendre plus longuement sur ce sujet, ce serait sortir des bornes que je me suis tracées et m’engager imprudemment sur le terrain de l’expérience21.

8. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270

Esprit alerte, étendu, vigoureux et pratique, il nous fait aimer la netteté, la justesse, le naturel et l’aisance d’un langage limpide, calme et transparent. […] De même que le soldat français, par son ardeur, son énergie, sa promptitude, sa disposition à tout braver, était l’instrument prédestiné du génie de Napoléon, le soldat solide et lent de l’Angleterre était fait pour l’esprit peu étendu, mais sage de sir Arthur Wellesley1.

9. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »

Pour peu qu’il soit compliqué, il est bien rare qu’on puisse l’embrasser d’un coup d’œil, ou le pénétrer en entier d’un seul et premier effort : on ne peut donc trop s’en occuper ; c’est le seul moyen d’affermir, d’étendre et d’élever ses pensées : plus on leur donnera de substance et de force par la méditation, plus il sera facile de les réaliser ensuite par l’expression. » On peut être embarrassé de commencer son travail, soit parce qu’on entrevoit à la fois un grand nombre d’idées, soit parce que le sujet paraît aride, difficile, et qu’on ne trouve rien à dire. […] Il est sans doute impossible de tout savoir, d’embrasser à la fois les sciences, les arts et les lettres : il est même certain qu’en voulant trop étendre son instruction, on ne peut rien approfondir, on n’acquiert que des connaissances superficielles : l’étude doit toujours nous conduire à une spécialité, sinon nous devenons impropres à exercer une fonction sociale, et nous sommes condamnés à ramper dans la médiocrité. […] Le talent imite, rassemble ; il peut être vif, brillant, étendu, fin, spirituel, élevé même ; mais il ne dépasse jamais certaines bornes Me la condition humaine.

10. (1852) Précis de rhétorique

Lorsqu’on l’emploie, on fait abus d’un mot, on étend son sens, ou l’on imite l’objet auquel ce mot est emprunté. […] Les mains supplient quand elles se joignent, bénissent quand on les étend l’une à côté de l’autre. […] La harangue, en général, est un discours peu étendu, prononcé devant une assemblée, un prince, ou dans une cérémonie publique. […] – Sa paupière est fermée | et son corps étendu. […] Je me suis étendu un peu sur ces observations, afin de bien faire distinguer à l’élève la mesure du rythme.

11. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »

À mesure qu’ils étendirent leurs conquêtes, ils ne surent que piller les monuments des arts, sans jamais savoir les imiter. […] Toujours abondant, toujours harmonieux, jamais brusque, son sujet s’étend à son gré sous sa plume ; ses périodes s’enchaînent, et sa phrase marche avec une pompe et une magnificence qui sent trop, quelquefois, la recherche et le travail.

12. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296

Sainte-Beuve a rendu un compte étendu dans la Revue des Deux-Mondes, numéro du 15 septembre 1845. […] C’est ce que recommande Fénelon : « Il ne faut prendre, si je ne me trompe, que la fleur de chaque objet, et ne toucher jamais que ce qu’on peut embellir. » Ce précepte est surtout applicable à la poésie, qui, remarque un critique moderne, « est l’essence des choses : or, il faut bien se garder d’étendre la goutte d’essence dans une masse d’eau ou dans des flots de couleur.

13. (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »

Et cela était rigoureusement vrai : mais il ne l’était pas moins qu’il n’avait rien fait non plus pour étendre son domaine ; et que, sagement renfermé dans les bornes de son talent, il n’a jamais tenté de s’élever à ces beautés neuves et hardies, qui supposent un génie, et exigent des forces qu’il ne se sentait pas. […] Ses pièces académiques roulent presque toutes sur des sujets trop vagues ou trop étendus pour être traités avec avantage dans les bornes que les convenances académiques imposent à ces sortes de compositions. […] La langue poétique y perdit, il est vrai, quelque chose de la correction difficile et de la sévère élégance où elle était parvenue ; mais elle étendit le cercle de ses attributions ; elle tenta d’exprimer, et elle exprima avec succès des choses rebelles jusqu’alors à la poésie. […] On ne saurait croire avec quel art il saisit un trait heureux, une belle image, une grande pensée, quand elle se présente, pour la développer et l’étendre en vers harmonieux187 ; avec quel goût il passe légèrement sur des détails qui répugneraient à notre délicatesse française ; avec quel bonheur il rend supportable ce qu’il lui est impossible de supprimer tout à fait ; rien, enfin, n’égale son attention scrupuleuse à faire valoir tout ce que son auteur a de bon, à pallier adroitement tout ce qu’il offre de défectueux.

14. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »

Nous ne croyons pas, par exemple, que quand Fléchier nous représente Turenne étendu sur ses propres trophées  ; quand il nous peint ce corps pâle et sanglant, auprès duquel fume encore la foudre qui l’a frappé , il se soit arrêté à dessein à ce choix de syllabes longues et tristement sonores, pour terminer tout à coup par ces quatre brèves : quĭ l’ă frâppĕ. […] « Le juste regarde sa vie, tantôt comme la fumée qui s’élève, qui s’affaiblit en s’élevant, qui s’exhale et s’évanouit dans les airs ; tantôt comme l’ombre qui s’étend, se rétrécit, se dissipe : sombre, vide et disparaissante figure » !

15. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »

La forme essentielle du roman ou du conte étendu consiste surtout à enchaîner ensemble des aventures intéressantes qui tendent toutes à un dénouement désiré par le lecteur. […] Il est inutile de nous étendre sur l’origine et les progrès de cette sorte d’ouvrage, et de faire connaître ceux qui nous sont restés ou que l’on connaît des Grecs et des Romains.

16. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584

. — Une journée passée à étendre une lessive laisse peu à dire. C’est cependant assez joli que d’étendre du linge blanc sur l’herbe ou de le voir flotter sur des cordes.

17. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IX. De quelques autres figures qui appartiennent plus particulièrement à l’éloquence oratoire. »

Fléchier, par exemple, dans l’oraison funèbre de Turenne : « N’attendez pas de moi, Messieurs, que j’ouvre à vos yeux une scène tragique ; que je vous montre ce grand homme étendu sur ses propres trophées ; que je vous découvre ce corps pâle et sanglant, auprès duquel fume encor la foudre qui l’a frappé ; que je fasse crier son sang comme celui d’Abel ; que je rassemble à vos yeux les tristes images de la Religion et de la Patrie éplorées. […] Il n’est d’ailleurs guère de figures, parmi celles que je passe sous silence, qui ne rentrent plus ou moins dans celles que je viens d’analyser ; cette liste, qui peut s’étendre ou se resserrer, au gré de chaque rhéteur, me paraît avoir ici l’étendue convenable.

18. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512

Les anciennes sciences s’étendent et s’appliquent ; des sciences nouvelles s’élèvent ; on pénètre dans les plus profondes obscurités de la terre, et l’on va y découvrir les premières ébauches de la création et les plus anciennes œuvres de Dieu. […] Peu de carrières ont été aussi pleinement, aussi vertueusement, aussi glorieusement remplies que celle de ce fils d’un teinturier de Boston, qui commença par couler du suif dans des moules de chandelles, se fit ensuite imprimeur, rédigea les premiers journaux américains, fonda les premières manufactures de papier dans ces colonies, dont il accrut la civilisation matérielle et les lumières ; découvrit l’identité du fluide électrique et de la foudre ; devint membre de l’Académie des sciences de Paris et de presque tous les corps savants de l’Europe ; fut auprès de la métropole le courageux agent des colonies soumises ; auprès de la France et de l’Espagne le négociateur heureux des colonies insurgées, et se plaça à côté de Georges Washington comme fondateur de leur indépendance ; enfin, après avoir fait le bien pendant quatre-vingts ans, mourut environné des respects des deux mondes comme un sage qui avait étendu la connaissance des lois de l’univers, comme un grand homme qui avait contribué à l’affranchissement et à la prospérité de sa patrie, et mérita non-seulement que l’Amérique tout entière portât son deuil, mais que l’Assemblée constituante de France s’y associât par un décret public.

19. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123

Il connaît la sagesse humaine toujours courte par quelque endroit : il l’éclaire, il étend ses vues, et puis il l’abandonne à ses ignorances5 ; il l’aveugle, il la précipite, il la confond par elle-même : elle s’enveloppe, elle s’embarrasse dans ses propres subtilités, et ses précautions lui sont un piége. […] Écoute, homme sage, homme prévoyant, qui étends si loin aux siècles futurs les précautions de ta prudence ; c’est Dieu même qui te va parler, et qui va confondre tes vaines pensées par la bouche de son prophète Ézéchiel : « Assur, dit ce saint prophète, s’est élevé comme un grand arbre, comme les cèdres du Liban : le ciel l’a nourri de sa rosée, la terre l’a engraissé de sa substance ; les puissances l’ont comblé de leurs bienfaits, et il suçait de son côté le sang du peuple. C’est pourquoi il s’est élevé, superbe en sa hauteur, beau en sa verdure, étendu en ses branches, fertile en ses rejetons : les oiseaux faisaient leurs nids sur ses branches ; les familles de ses domestiques, les peuples se mettaient à couvert sous son ombre1  ; un grand nombre de créatures, et les grands et les petits, étaient attachés à sa fortune : « ni les cèdres ni les pins », c’est-à-dire les plus grands de la cour, ne l’égalaient pas2. […] Maintenant nous en tenons un ; maintenant il périt, et avec lui nous péririons tous, si, promptement et sans perdre de temps, nous n’en saisissions un autre semblable, jusqu’à ce qu’enfin il en viendra un auquel nous ne pourrons arriver, quelque effort que nous fassions pour nous y étendre ; et alors nous tomberons tout à coup, manque de soutien1. […] Bossuet disait ailleurs en un sermon : « Sire, que Votre Majesté ne se lasse pas : puisque les misères s’accroissent, il faut étendre les miséricordes.

20. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440

Aux petits des oiseaux il donne leur pâture3, Et sa bonté s’étend sur toute la nature. […] Je m’étends, et ne fais que bâiller. […] Puis donc qu’on nous permet de prendre Haleine, et que l’on nous défend de nous étendre, Je vais, sans rien omettre et sans prévariquer1, Compendieusement2 énoncer, expliquer, Exposer à vos yeux l’idée universelle De ma cause, et des faits renfermés en icelle.

21. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »

La première partie de cet ouvrage a été consacrée à poser les règles de l’art de parler et d’écrire ; seulement, au lieu de restreindre ces principes, comme on le fait trop souvent, à l’éloquence et à la manière de composer des discours, nous les avons étendus à tous les genres de composition ; ce qui nous reste à faire ici, c’est d’étudier l’éloquence dans ses différentes applications. […] Cependant, l’éloquence de la chaire ne s’appuie pas exclusivement sur l’autorité divine, elle emploie aussi les armes humaines du raisonnement, selon les auditeurs auxquels elle s’adresse ; elle sait aussi prouver que les vérités qu’elle enseigne ne sont pas contraires aux lois de la raison ; mais elle nous met en garde contre les erreurs et les faiblesses de l’esprit ; là où la raison trébuche, l’autorité étend sa main bienfaisante pour la soutenir.

22. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266

Rousseau, qui étendit et agrandit parmi nous le genre que Malherbe avait créé, fut l’un de ceux qui payèrent le plus chèrement par le malheur le privilége de la renommée. […] Outre le Cours de littérature de La Harpe, fort étendu au sujet de Rousseau (IIe part., liv Ier, ch. 9), il faut voir le Tableau de la littérature ou dix-septième siècle par M.

23. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521

Elles nous font aimer un esprit alerte, étendu, vigoureux et pratique dont le génie est un bon sens profond. […] La France, au comble de la puissance, était maîtresse de tout le sol qui s’étend du Rhin aux Pyrénées, de la mer aux Alpes.

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