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97. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557

Les chrétiens avaient une gloire dans les catacombes et les échafauds, la gloire véritable, celle que la faveur populaire ne donne ni ne retire à son gré, et dont aucune puissance ne peut dépouiller l’âme humaine qui l’a conquise en la méritant. […] Les lettres sont le palladium des peuples véritables ; et, quand Athènes naquit, elle eut Pallas pour divinité.

98. (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-

Devant de pareilles foules, un véritable orateur, à qui on eût laissé pleine carrière, eût été le maître des consciences ; il eût tenu dans ses mains la vie et la fortune de ses concitoyens ; il eût disposé de la justice. […] Sur ce vaste forum romain, les discours n’étaient pas, comme chez nous, des monologues brillants, mais de véritables dialogues, où la foule répondait aux traits de l’orateur par son rire, ses larmes, ses murmures et ses applaudissements.

99. (1854) Éléments de rhétorique française

Nul goût, nulle connaissance des véritables beautés du théâtre ; les auteurs aussi ignorants que les spectateurs ; la plupart des sujets extravagants et dénués de vraisemblance ; point de mœurs, point de caractères ; la diction encore plus vicieuse que l'action, et dont les pointes et de misérables jeux de mots faisaient le principal ornement. […] La véritable originalité consiste à exprimer d’une manière qui vous est propre les pensées qui sont communes à tous. […] On écrit et on parle d’autant plus correctement, que l’on connaît mieux le véritable sens des mots, et que l’on fait plus d’attention aux nuances délicates qui les séparent. […] La prononciation doit être claire et distincte : c’est-à-dire qu’il faut faire entendre distinctement toutes les syllabes de chaque mot, et les prononcer suivant leur véritable quantité, sans cependant y mettre aucune affectation ; car, en cette matière comme dans toutes les autres, l’affectation est aussi désagréable que la négligence. Il faut éviter surtout les accents provinciaux, qui sont autant d’altérations de la véritable prononciation française.

100. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Malherbe. (1555-1628.) » pp. 160-164

Jusque-là des traits heureux de naïveté, de brillants essais, de téméraires hardiesses, avaient fait la gloire de Marot, de du Bellay, de Ronsard : Malherbe inaugura, non plus la poésie de telle province, de telle école, de tel homme, mais la véritable poésie française.

101. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Préface » pp. -

L’esprit de ce livre est contenu dans la page que voici, et que j’emprunte à un de nos maîtres préférés : « Les leçons de littérature, pour être utiles et remplir leur véritable objet, doivent se composer en grande partie de lectures, d’extraits abondants, faits avec choix… L’accent qui insiste, qui souligne, pour ainsi dire, en lisant ; quelques remarques courantes et comme marginales, qui se glissent dans la lecture et s’en distinguent par un autre ton ; quelques rapprochements indiqués comme du doigt suffiront pour mettre l’auditeur à même de bien saisir la veine principale, et de se former une impression.

102. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Préface » pp. -

L’esprit de ce livre est contenu dans la page que voici, et que j’emprunte à un de nos maîtres préférés : « Les leçons de littérature, pour être utiles et remplir leur véritable objet, doivent se composer en grande partie de lectures, d’extraits abondants, faits avec choix… L’accent qui insiste, qui souligne, pour ainsi dire, en lisant ; quelques remarques courantes et comme marginales, qui se glissent dans la lecture et s’en distinguent par un autre ton ; quelques rapprochements indiqués comme du doigt suffiront pour mettre l’auditeur à même de bien saisir la veine principale, et de se former une impression.

103. (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique

Le premier soin est de reconnaître par un coup d’œil général le sujet du morceau et de s’en pénétrer assez profondément pour y prendre un véritable intérêt ; l’attention produit une sorte d’excitation réfléchie de l’imagination. […] » Les enfants et les jeunes gens sont fort exposés à cet entraînement qui substitue l’émotion véritable à l’émotion artistique, enlève au lecteur la direction de sa pensée, de ses mouvements et de sa voix. […] Laissant crier les misérables et chansonner les mauvais plaisants, il a fermé la bouche aux parlements, détruit leur meilleur ouvrage, rallié Turenne et Molé, envoyé le cardinal de Retz à Vincennes, relégué Gondé dans les Pays-Bas, et, resté maître du terrain, il a porté dans l’exercice du pouvoir les qualités qu’il avait déployées pour l’acquérir et le conserver, Il en a joui quelques années sans obstacles et sans partage ; il a régné sur le roi, sur la régente et sur le royaume, signé le traité des Pyrénées, son véritable titre de gloire, et laissé sa propre fortune, il faut bien le dire, en meilleur état que les finances du pays. […] Vous ne vous plaignez pas sans griefs véritables ; Oui, l’on a dévasté vos champs et vos étables.

104. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »

Est-il étonnant que de pareilles harangues soient devenues, entre ses mains, des chefs-d’œuvre de force et de cette véritable énergie que donne et que soutient l’esprit public ?

105. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre V. Des sermons de Bossuet. »

M. le cardinal Maury les regarde comme la véritable rhétorique des prédicateurs.

106. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »

Pourtant la poésie lyrique a rencontré de nobles interprètes, même parmi les modernes, quand une émotion vive et véritable a échauffé leur verve.

107. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »

« La véritable éloquence, dit-il, est bien différente de cette facilité naturelle de parler qui n’est qu’une qualité accordée à tous ceux dont les passions sont fortes, les organes souples et l’imagination prompte.

108. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26

Le président Hénault peint ainsi le cardinal de Retz : « On a de la peine à comprendre comment un homme qui passa sa vie à cabaler n’eut jamais de véritable objet.

109. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voiture, 1598-1648 » pp. 21-25

Il voit qu’il n’y a pas tant de sujet de louange à étendre de cent lieues les bornes d’un royaume qu’à diminuer un sou de la taille1, et qu’il y a moins de grandeur et de véritable gloire à défaire cent mille hommes qu’à en mettre vingt millions à leur aise et en sûreté.

110. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400

voilà son portrait véritable. […] Le faux honneur de tout charmer Détruit le véritable.

111. (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)

Elle suppose nécessairement les lumières : que nous servirait d’être conduits par un homme de bien, par un ami véritable, si lui-même il ignorait la route ? […] Telle est la véritable éloquence, l’éloquence des passions. […] , VIII, 11) : Qu’un ami véritable est une douce chose ! […] La véritable éloquence n’a rien d’enflé ni d’ambitieux. […] D’autres figures laissent aux mots leur véritable signification, et elles conservent le nom générique de figures.

112. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »

Le règne de la véritable éloquence fut très court chez les Romains ; elle avait pris naissance avec Cicéron, elle expira avec lui.

113. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »

Écoutez le véritable poète : 123« Tetendit arcum suum, firmavit dexteram suam quasi hostis ; et occidit omne quod pulchrum erat visu in tabernaculo filiæ Sion, effudit quasi ignem indignationem suam ».

114. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6

Nous disons que l’âme de l’homme est un feu inextinguible et perpétuel ; qu’elle est originaire du ciel ; que c’est une partie de Dieu même1 : et par conséquent qu’il y a bien plus d’apparence qu’elle se ressente de la noblesse de sa race que de la contagion de sa demeure ; qu’il est bien plus à croire qu’elle dure, pour se réunir à son principe, pour acquérir la perfection de son être, pour devenir raison toute pure, qu’il n’est à croire qu’elle finisse, pour tenir compagnie à la matière, pour s’éloigner de sa véritable fin, pour courir la fortune de ce qui est son contraire plutôt que son associé.

115. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296

    Ainsi vivait dans ce nid délectable, En maître, en saint, en sage véritable, Père Ver-Vert, musqué, pincé, rangé : Heureux enfin s’il n’eût pas voyagé.

116. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99

Voilà mes véritables sentiments.

117. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42

Le président Hénault peint ainsi le cardinal de Retz : « On a de la peine à comprendre comment un homme qui passa sa vie à cabaler n’eut jamais de véritable objet.

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