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2. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68

S’il ignore la rhétorique, s’il méprise la philosophie, Jésus-Christ lui tient lieu de tout ; et son nom qu’il a toujours à la bouche, ses mystères qu’il traite si divinement, rendront sa simplicité toute-puissante. […] Une puissance surnaturelle, qui se plaît à relever ce que les superbes méprisent, s’est répandue et mêlée dans l’auguste simplicité de ses paroles. […] C’est par cette vertu divine que la simplicité de l’Apôtre a assujetti toutes choses. […] Aimons donc, aimons, chrétiens, la simplicité de Jésus, aimons l’Evangile avec sa bassesse, aimons Paul dans son style rude et profitons d’un si grand exemple. […] A la vue d’un si grand objet, n’attendez pas de cette princesse des discours étudiés et magnifiques : une sainte simplicité fait ici toute la grandeur.

3. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »

Il doit donc se borner à raconter avec simplicité, à mettre dans son style de la clarté sans diffusion, de la précision sans obscurité, de l’élévation sans enflure, du nombre, de l’harmonie, et de l’agrément sans art. […] La simplicité du style fait le caractère propre des historiens sacrés : mais c’est une simplicité, tantôt majestueuse, tantôt énergique, tantôt naïve, tantôt pleine de douceur, et toujours une simplicité sublime, qui transporte et maîtrise l’âme ; simplicité admirable, qui seule serait pour l’homme qui réfléchit, une bien forte preuve de la vérité des écritures. […] Sarasin, dans son Histoire du siège de Dunkerque, et dans celle de la conspiration de Walstein : deux vrais modèles ; la seconde surtout pour la noblesse, la simplicité et la rapidité du style. […] C’est un tableau détaillé, très instructif, et fort bien présenté des mœurs, de la bravoure, et de la noble simplicité de nos anciens chevaliers. […] Ceux de madame de Staal, remarquables par l’esprit, le goût, l’élégante simplicité, le ton piquant avec lequel les événements sont racontés.

4. (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire

Il doit cette élévation à une simplicité patriarcale et vraie qui caractérise ses poésies. […] Souvent la simplicité de l’expression relève le mérite de la situation. […] Le précepte suivant d’Horace se rapporte à ce genre de simplicité. […] C’est la simplicité dans le plan d’une tragédie où il n’y a une double action, ni multiplicité d’incidents ; la simplicité de l’Iliade, de l’Énéide, opposées aux digressions de Lucain et aux contes multipliés de l’Arioste ; la simplicité de l’architecture grecque en opposition à l’irrégulière variété de la gothique : en ce sens, simplicité signifie unité. […] « En ce sens, simplicité signifie naturel.

5. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VI. »

La simplicité et la naïveté font les plus grands charmes de la fable. […] La simplicité et la naïveté n’excluent pas une légère pointe de finesse et de malice, mais sans recherche ni affectation ; l’esprit doit se cacher sous une apparence de bonhomie qui fasse illusion : nulle part le bel esprit n’est plus déplacé que dans la fable. […] Ces fables étaient d’une simplicité et d’une brièveté extrêmes.

6. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »

Les qualités qui lui conviennent sont : l’ordre, la clarté, la concision, et surtout la simplicité. […] Il diffère du style simple proprement dît en ce qu’il consiste surtout dans la simplicité des pensées, tandis que l’autre consiste surtout dans la simplicité des expressions. […] Le Style biblique se distingue par un double caractère de simplicité et de grandeur. La simplicité en est la qualité fondamentale, le caractère dominant, parce que la sagesse divine, pour se rendre accessible à tous, a voulu se rabaisser jusqu’à notre langage. […] Malgré la simplicité et la naïveté de ce style, on y trouve quelquefois des passages si éclatants, qu’ils entraînent avec eux la magnificence du style.

7. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205

Enfin, elles doivent être exprimées avec concision et avec simplicité. […] Une élégante simplicité, une plaisanterie aimable, un badinage léger, de la vivacité, des saillies, des traits d’esprit, mais qui paraissent n’avoir rien coûté : voilà ce qui doit en faire le plus bel agrément. […] En quoi consiste la simplicité du style dans la fable ? La simplicité consiste à rendre en peu de mots, et avec les termes ordinaires, la pensée que l’on veut exprimer : rien ne nuit tant à la fable que l’appareil et l’air composé. […] Le sujet du conte ne suppose pas la même simplicité de caractère ; le conte est donc plus susceptible que l’apologue des apparences du badinage, de la finesse et de la malice.

8. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »

Composée de sons âpres et rudes, elle n’eut d’abord ni variété ni précision : elle devint ensuite régulière et majestueuse ; mais elle manqua toujours de cette simplicité expressive, de cette heureuse flexibilité qui se plie sans efforts à tous les genres de composition. […] « Je suis charmé de ces deux orateurs, conclut Fénelon ; mais j’avoue que je suis moins touché de l’art infini et de la magnifique éloquence de Cicéron, que de la rapide simplicité de Démosthène ». […] Il en conclut donc que, pour ramener les esprits aux vrais principes et pour faire renaître les beaux jours de l’éloquence, il faut en revenir à la simplicité des mœurs antiques, à l’étude des grands maîtres, et faire enfin ce qu’ils avaient fait eux-mêmes, si l’on veut parvenir à s’illustrer comme eux.

9. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129

On estime encore ses ouvrages, entre lesquels on remarque ses Mercuriales : néanmoins on regrette qu’une absence trop générale de simplicité, de naturel et de verve se mêle à ce que sa pensée a toujours au fond de sain et de substantiel1. […] Mais quoique cette conviction et cette espèce de foi humaine qu’on acquiert par l’étude des preuves de la religion chrétienne soient d’un ordre inférieur à la foi divine, qui est le principe de notre sanctification1/, et quoique la simplicité d’un paysan, qui croit fermement tous les mystères de la religion parce que Dieu les lui fait croire, soit infiniment préférable à toute doctrine d’un savant, qui n’est convaincu de la vérité de la religion que comme il l’est de la certitude d’une proposition de géométrie ou d’un fait dont il a des preuves incontestables, il est néanmoins très-utile d’envisager avec attention et de réunir avec soin toutes les marques visibles et éclatantes dont il a plu à Dieu de revêtir de ce caractériser, pour ainsi dire, la véritable religion. […] Il ne me reste, après cela, que de prier Dieu qu’il répande sa bénédiction sur l’étude que vous en ferez, qu’il vous préserve de cet esprit de curiosité qui se perd en voulant approfondir des questions vaines, inutiles ou même dangereuses, et qu’il vous inspire ce goût solide de la vérité, qui la cherche avec ardeur, mais avec simplicité, et qui s’occupe tout entier des vérités utiles, bien moins pour les connaître que pour les pratiquer.

10. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123

Charmés par sa simplicité, transportés par ses accents sublimes, étonnés par ses hardiesses, nous aimons en même temps sa candeur, sa modération, sa droiture, sa bonté, sa raison et son bon sens. […] Une puissance surnaturelle, qui se plaît à relever ce que les superbes méprisent, s’est répandue et mêlée dans l’auguste simplicité de ses paroles. […] C’est par cette vertu divine que la simplicité de l’Apôtre a assujetti toutes choses. […] Aimons donc, aimons, chrétiens, la simplicité de Jésus, aimons l’Évangile avec sa bassesse, aimons Paul dans son style rude, et profitons d’un si grand exemple. […] Est-il besoin de remarquer combien ces images familières sont expressives dans leur simplicité ?

11. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233

Un ton de voix toujours égal, et une douce contenance toujours grave et polie ont l’air de la simplicité, mais n’en sont pas. […] Cette multiplicité d’explications ; cette rapidité, soit à se défendre tout haut, soit à attaquer sourdement ; ces ruses innocentes ; cette vigilante attention pour répondre, pour prévenir, et pour saisir les occasions, me rappellent, malgré moi, la simplicité du serpent, tel qu’il était dans le premier âge du monde, lorsqu’il avait de la candeur, du bonheur et de l’innocence : simplicité insinuante, non insidieuse cependant ; sans perfidie, mais non sans tortuosité. » Voltaire dit, en parlant de Fénelon : « On a de lui cinquante-cinq ouvrages différents. […] Ramsay, élève de ce célèbre archevêque, m’a écrit ces mots : « S’il était né en Angleterre, il aurait développé son génie, et donné l’essor sans crainte à ses principes, que personne n’a connus. » Citons encore M. de Sacy : « Le Télémaque est le livre d’un grand poëte, d’un sage, d’un homme de génie, auquel a manqué pourtant l’une des plus précieuses qualités : la candeur, la vraie simplicité d’âme, une certaine naïveté de bon sens, qui fera le charme éternel d’Homère et de Bossuet.

12. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318

Son caractère essentiel, c’est la simplicité et la précision. […] La narration demande, en général, une marche grave, une éloquence contenue, une simplicité élégante. La simplicité, en proscrivant l’affectation, l’emphase, l’abus des figures, les épithètes ambitieuses, est loin d’exclure les ornements, la variété, le mouvement, la chaleur, la force, l’harmonie. […] Les qualités de la lettre seront donc la simplicité, le naturel, la facilité et la convenance. […] En quoi consistent la simplicité et le naturel que demande la lettre ?

13. (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)

En conservant la simplicité de style qui convient à des lectures, et surtout à l’instruction, il n’a cherché qu’à être clair. […] J’ai rapporté ces exemples pour prouver combien la concision et la simplicité étaient essentielles au style sublime. Je mets la simplicité en opposition avec les ornements affectés et prodigués à l’excès, et la concision avec les ornements superflus. Je vais tâcher d’expliquer pourquoi, sans concision ou simplicité, il n’y a presque jamais de sublime. […] Le ton de la conversation et celui de la harangue se revêtirent de la simplicité qu’ils ont encore.

14. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491

C’est ainsi qu’en général les écrivains sages et froids, qui, dans leur marche compassée, affectent le goût, en manquent souvent ; ils évitent les écarts et les fautes ; mais, incapables d’un vrai sublime ou d’une noble simplicité, ils ont recours à des agréments froids et recherchés, qui ne valent pas mieux que des fautes, et sont plus contagieux, parce qu’ils sont moins choquants. […] Racine, élève des Grecs, réfléchit dans l’éclat de ses vers l’élégance de son siècle, encore plus que la simplicité du théâtre d’Athènes. […] Bossuet, d’un génie plus vaste et plus hardi, confondait la mâle simplicité d’Homère, la sublime ardeur des prophètes hébreux, et l’imagination véhémente de ces orateurs chrétiens du quatrième siècle, dont la voix avait retenti au milieu de la chute des empires et dans le tumulte des sociétés mourantes. […] Sans vous louer autant, je puis remarquer l’art ingénieux et délicat de vos principaux ouvrages, le mouvement toujours vif et libre du drame, la vérité des impressions, lors même que le langage est parfois trop paré ou trop éphémère, l’habileté de l’auteur à suivre et à retourner en tous sens une donnée dramatique, la manière heureuse dont le dialogue a tour à tour de la grâce, de la simplicité, de l’émotion, et de l’esprit toujours1.

15. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95

Ce caractère de simplicité est d’autant plus sensible qu’on remonte plus avant dans l’antiquité. […] Elles sont pour la plupart d’une extrême simplicité ; c’est assez souvent l’exposé d’un fait, quoiqu’il ne soit pas rare d’en trouver de très délicates, de très ingénieuses et de très fines. […] La clarté, la justesse, la précision dans les pensées, la simplicité et en même temps la noblesse dans le style font le principal mérite de ce petit poème. […] Mais cette naïveté n’exclut pas la délicatesse, la finesse même, pourvu qu’elle ne s’y trouve pas aux dépens de l’aimable simplicité.

16. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »

Un grand récit en vers veut s’adresser à des imaginations encore neuves, qu’on puisse surprendre et émouvoir avec cette simplicité sans laquelle les longs ouvrages sont insupportables. […] « L’Énéide de Virgile ne fut pas à Rome une œuvre native et inspirée : c’est une admirable copie de l’art grec dans le& premiers livres, et un monument indigène, une épopée nationale dans les derniers ; mais dans Ta partie même la plus épique de son ouvrage il est moins vrai qu’Homère, que le Dante, ou même que le Camoëns : il a la simplicité que donnent l’art et le goût, mais non cette naïveté primitive des anciens récits. […] Les grandes images, les figures hardies y sont à leur place ; une harmonie constante doit enchanter l’oreille et l’imagination ; enfin, la simplicité, jointe à la majesté sublime, doit faire de cet ouvrage le chef-d’œuvre de l’esprit humain13.

17. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre X. Genre pastoral. »

Le livre de Ruth est une véritable églogue pleine de pureté et de simplicité : Florian l’a mise en vers avec bonheur. […] Dans ses idylles, il peint les mœurs champêtres avec une simplicité et une vérité inimitables ; ses vers sont pleins de grâce et d’harmonie ; Bion et Moschus, ses contemporains, sont moins naturels.

18. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Napoléon 1696-1821 » pp. 234-237

Cette simplicité, qui s’affranchit des formules de l’étiquette, a je ne sais quoi d’antique. […] Ce récit est d’une simplicité aussi touchante que grandiose.

19. (1852) Précis de rhétorique

Par la propriété des termes, on rend l’idée par le seul terme qui lui convienne, et par la simplicité, on écarte toute expression prétentieuse ou affectée. […] Et ceux de la propriété des termes et de la simplicité ? […] La simplicité de l’expression produit plutôt le sublime que le langage figuré. […] Une lettre de nouvelles est l’exposé d’un fait réduit à sa plus grande simplicité, sans détails piquants ni petites circonstances. […] Remarquez que la rime n’est pauvre qu’autant que le son est réduit à sa plus grande simplicité.

20. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »

C’est par là qu’a excellé Lafontaine, et cette simplicité de style lui a valu l’épithète de Bonhomme, épithète qui en vaut bien une autre. Bossuet en parlant de la gloire du Prince de Condé dit que la seule simplicité d’un récit fidèle pourrait la soutenir. C’est donner en peu de mots une grande idée de la simplicité. […] La simplicité de l’expression produit plutôt le sublime que le langage figuré. […] De même le genre susceptible d’ornement peut-il l’être au point d’exclure la simplicité, qui, en tout genre, a son prix ?

21. (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres

Par cette simplicité si originale, et dont nous avons tant perdu le goût, ce poëte a beaucoup de rapport avec l’Ecriture ; mais l’Ecriture le surpasse autant qu’il a surpassé tout le reste de l’antiquité, pour peindre naïvement les choses. […] Pour sentir l’éloquence de l’Ecriture, rien n’est plus utile que d’avoir le goût de la simplicité antique ; surtout la lecture des anciens Grecs sert beaucoup à y réussir. […] Tous ces préceptes respirent la justesse éclairée d’un philosophe et la politesse d’un Athénien ; et, en donnant les règles de l’éloquence, il est éloquent avec simplicité. […] Cette noble simplicité est très-fréquente dans Racine, et fait une des principales beautés. […] Dites-moi si Racine a persiflé Boileau, si Bossuet a persiflé Pascal, et si l’un et l’autre ont mystifié La Fontaine, en abusant quelquefois de sa simplicité ?

22. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »

La concision et la simplicité sont essentielles au sublime, et la raison en est évidente. […] Indépendamment de la simplicité et de la concision, la force est une des qualités indispensables du sublime. […] C’est là que le génie de Corneille devzit s’arrêter : mais, séduit par un mauvais modèle, il s’égare sur ses pas, et affaiblit, en la paraphrasant à son exemple, la simplicité sublime de ce grand trait de caractère.

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