Se permet-il quelque ornement ? […] Ses périodes sont naturellement longues, et il prodigue volontiers tous les ornements qu’elles lui paraissent susceptibles de recevoir. […] Jusqu’ici nous avons parlé du style sous les rapports de l’expression de la pensée ; nous allons le considérer maintenant relativement aux ornements dont il peut être susceptible. […] Le style sec ne comporte aucune espèce d’ornement. […] Il y a cette différence entre le style sec et le style simple, que le premier n’est pas susceptible de recevoir des ornements, et que le second se les interdit volontairement.
Aussi voit-on la poésie prêter ses ornements et sa forme aux plus anciens traités didactiques. […] Oui, l’homme aux yeux de l’homme est l’ornement du monde. […] Quels ornements admet l’épître philosophique ? […] Elle ne souffre point d’ornements étudiés. […] Quels sont les ornements qui conviennent au récit dans l’apologue ?
Elle rejette tout ce qui ressemble à l’ornement pour ne s’occuper que du fond. […] Le style laconique exclut nécessairement toutes les figures qui font l’ornement du langage. […] La sécheresse exclut la grâce, les images et les ornements du discours. […] On l’appelle encore style fleuri, parce qu’il emploie toutes les fleurs et tous les ornements de l’élocution. […] — Nous avons vu que les principaux défauts du style tempéré sont la monotonie, la mollesse et l’excès d’ornements.
Ce genre de figure est un bel ornement du discours. […] L’affectation et la parade des ornements avilit autant l’auteur que l’homme qui s’en pare. […] Une forte passion est trop sévère pour ne pas dédaigner et repousser un pareil ornement. […] Dans ce dernier sens, elle est compatible avec les plus nobles ornements. […] La simplicité dont nous nous occupons actuellement est placée, non pas en opposition aux ornements, mais bien à l’affectation des ornements, et c’est une des grandes qualités du style.
Qu’appelle-t-on ornements du style ? […] Il y parvient en semant des ornements dans sa composition. […] Quelle règle doit-on suivre dans l’emploi des ornements ? […] Quelles sont les principales sources des ornements du style ? […] Nous allons passer en revue ces différents ornements dans les trois articles suivants.
Décomposition Forme, — Détaillez les ornements. […] Mais il n’est pas moins vrai que ces ornements sont par eux-mêmes d’un tel effet qu’ils méritent des préceptes spéciaux. […] Le récit poétique reçoit tous les ornements du style. […] Tout le monde en a été quitte, heureusement, pour la peur » je mande une nouvelle sous une forme simple, sans détails, sans ornements. […] — On détaillera les principaux ornements.
Je mets la simplicité en opposition avec les ornements affectés et prodigués à l’excès, et la concision avec les ornements superflus. […] Ce que l’on devait au besoin fut conservé par l’usage, et devint même un ornement. […] Toutes les qualités d’un bon style peuvent se réduire à deux principales : la clarté et les ornements. […] Sans elle, les ornements les plus riches ne jettent qu’une triste lueur à travers les ténèbres, et, loin de plaire au lecteur, le fatiguent et le dégoûtent. […] Les feuilles qui accompagnent les fruits leur servent d’ornements.
Le style a trois qualités principales qui sont la Clarté, la Correction et l’Ornement. […] Ornements du style. […] La première considère la forme, et fait distinguer les figures et tous les ornements du discours. […] Elle nous montre la charpente d’une composition dépouillée préalablement de tous ses ornements. […] On se contenterait d’indiquer les figures principales et les ornements les plus saillants.
L’agrément : il consiste dans le judicieux emploi des richesses du style, et des divers autres ornements. 5º. […] Or les règles aident l’esprit dans le choix du sujet, soutiennent le génie dans la création du plan, dirigent le goût dans la distribution des ornements. Les règles servent de guide et de flambeau, pour qu’on puisse voir si le sujet est bien choisi, si le plan est bien construit, si les ornements sont bien assortis.
Ornements du style10. […] Sous combien de formes se montrent les ornements du style ? […] Quels sont les défauts opposés à l’ornement ? […] Mais il me semble que les descriptions et tableaux ne sont que des ornements ? […] Quels ornements reçoit le récit poétique ?
Les endroits (et c’est assurément le plus grand nombre) où règne cette éloquence acquise par l’étude, sont comme ces objets, dont la beauté naturelle a eu besoin d’être relevée par des ornements artificiels. […] Le genre simple présente les objets sans les revêtir d’aucun ornement recherché. […] Agréable et touchant, suivant la pensée de Cicéron 1, sans chercher à le paraître, il dédaigne, comme ces beautés modestes, toute parure affectée, tout ce qui s’appelle fard et ornement étranger. […] Ce n’est pas la nature brute et sauvage qu’il demande : c’est la nature sans pompe, sans ornements affectés, sans dessein formé de plaire. […] Le genre fleuri se pare de tous les ornements de l’art, sans prendre soin de les cacher.
de Fontanes a jugé ainsi Boileau : « Quand il parut, la poésie retrouva ce style qu’elle avait perdu depuis les beaux jours de Rome ; ce style toujours clair, toujours exact, qui n’exagère ni n’affaiblit, n’omet rien de nécessaire, n’ajoute rien de superflu, va droit à l’effet qu’il veut produire, ne s’embellit que d’ornements accessoires puisés dans le sujet, sacrifie l’éclat à la véritable richesse, joint l’art au naturel, et le travail à la facilité ; qui, pour plaire toujours davantage, s’allie toujours de plus près au bon sens, et s’occupe moins de surprendre les applaudissements que de les justifier ; qui fait sentir enfin, et prouve, à chaque instant, cet axiome éternel : Rien n’est beau que le vrai. » (Discours préliminaire de l’essai sur l’homme.) […] « Pour la poésie, comme pour l’architecture, il faut que tous les morceaux nécessaires se tournent en ornements naturels. Mais tout ornement qui n’est qu’ornement est de trop ; retranchez-le, il ne manque rien, il n’y a que la vanité qui en souffre. […] On peut achever en un jour quantité de statues de plâtre et de boue ; mais elles ne sont aussi que pour un jour, et pour servir d’ornement à l’entrée d’un gouverneur en une ville, et non pas au règne de plusieurs rois.
C’est une simplicité toute nue, qui n’est relevée par aucun ornement. […] Lorsque le poète lui-même raconte, il peut prendre un ton plus élevé que celui sur lequel il fait parler ses bergers ; il peut employer un style plus fleuri, et répandre plus d’ornements, Mais il faut que ces ornements soient tirés des mœurs et des objets champêtres. […] Elle ne souffre point d’ornements recherchés. […] Ce poète ingénieux, mais peu sensible, cherche trop à briller par les grâces du bel esprit et le faste des ornements. […] Un poème de cette espèce, dicté par l’esprit, sera nécessairement froid, fade et langoureux, ou chargé d’ornements frivoles, non moins ridicules que déplacés.
Point de détours, point de finesse, point d’art pour incliner les juges par des motifs étrangers à la cause : point d’ornements non plus qui ne tendent qu’à plaire. […] Les ornements doivent en être bannis, à moins qu’ils ne naissent de la matière même, ou qu’ils ne soient nécessaires pour réveiller et piquer l’attention des auditeurs. […] Ce grand orateur, ennemi de tout ornement recherché, ne parle jamais que le langage de la nature et de la raison. […] Mais on exige que l’orateur étale les plus beaux ornements, les plus brillantes fleurs de l’éloquence, pourvu qu’il le fasse sans affectation et avec goût. […] Quoiqu’elle ait beaucoup de force quand elle est présentée sans fard, elle a néanmoins besoin, pour triompher pleinement des cœurs, d’être revêtue de quelques ornements.
Non pas qu’il y ait un style austère, un fleuri et un mitoyen ; mais bien que la diction, de Thucydide, s’éloigne du langage ordinaire et est semée d’ornements, tandis que celle de Lysias est simple, et celle d’Isocrate moyenne, pour ainsi dire, et composée des deux autres. […] « Ces ornements supposent dans la voix une véhémence qu’on ne doit attendre ni exiger de lui ; il sera simple dans son débit comme dans son style… Son action ne sera ni tragique ni théâtrale ; avec des gestes modérés et l’air du visage, il produira une vive impression ; et sans grimace, il fera voir naturellement dans quel sens il faut l’entendre…, etc. » Il en est de même à propos des autres genres de style. […] Enfin, le jeune écrivain, bien pénétré de tout ce qui vient d’être dit, aura trois objets en vue dans l’étude de l’expression : se former un style, saisir le ton convenable au sujet, et, enfin, quels que soient le style et le ton, acquérir préalablement les qualités essentielles et accidentelles de l’élocution, et apprendre à y distribuer avec habileté les ornements dont elle est susceptible. […] Mais le ton de l’orateur et du poëte, dès que le sujet est grand, doit toujours être sublime, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la grandeur de leur sujet autant de couleur, autant de mouvement, autant d’illusion qu’il leur plaît, et que devant toujours peindre et toujours agrandir les objets, ils doivent aussi partout employer toute la force et déployer toute l’étendue de leur génie. » Maintenant, il nous reste à étudier les qualités essentielles de l’élocution, c’est-à-dire celles qui conviennent à tous les tons ; les qualités accidentelles, c’est-à-dire celles qui ne conviennent que dans tel ou tel ton ; et enfin les ornements dont l’élocution est susceptible, et que l’on comprend sous le nom général de figures.
On ne sait pas être sobre dans la recherche du beau ; on ignore l’art de s’arrêter tout court en deçà des ornements ambitieux. […] On gagne beaucoup en perdant tous les ornements superflus, pour se borner aux beautés simples, claires, et négligées en apparence1. Pour la poésie, comme pour l’architecture, il faut que tous les morceaux nécessaires se tournent en ornements naturels. Mais tout ornement qui n’est qu’ornement est de trop ; retranchez-le, il ne manque rien ; il n’y a que la vanité qui en souffre. […] Ils ne songent qu’à charger leurs discours d’ornements ; semblables aux méchants cuisiniers qui ne savent rien assaisonner avec justesse, et qui croient donner un goût exquis aux viandes en y mettant beaucoup de sel et de poivre.
L’Écrivain s’en sert pour embellir la vérité de tous les charmes qui peuvent nous la faire aimer : celles-là sont les figures d’ornement. […] Du Style tempéré, et des Figures d’ornement. […] On l’appelle aussi fleuri, parce qu’il fait usage des ornements d’éclat. […] L’Hypotypose réunit, pour ainsi dire, tous les ornements, tout l’éclat, tout le coloris des figures. […] Mais celui-ci obligé de présenter la vérité telle qu’elle est, développe le caractère de ses personnages, pour le faire connaître dans toute son étendue ; et sans trop s’attacher aux autres ornements de l’art, il n’emploie que des couleurs simples et naturelles.
Des épithètes d’ornement — 8. […] Des épithètes d’ornement. […] Pour les épithètes d’ornement tout ce qui ne sert pas est nuisible. […] Eviter les figures de pur ornement dans les passages pathétiques. […] Des figures qui servent à la clarté ou à l’ornement : de la description. — 3.
Les ornements.] […] Ce silence du grand philosophe tourmente fort l’auteur de la Jérusalem délivrée il craint d’y voir une condamnation tacite de ce genre d’ornement poétique.
Des ornements du style. […] Les ornements du style doivent être dispensés avec mesure et sobriété. […] La simplicité repousse un ton trop élevé et des ornements trop apparents. […] C’est une charpente solide qu’il faut revêtir de quelques ornements. […] Les descriptions et les récits doivent être bien amenés et demandent beaucoup de richesses et d’ornements.
Il faut nécessairement les revêtir des ornements de l’expression, pour leur donner un certain air de nouveauté, de grandeur, de noblesse, ou un autre agrément quelconque. […] Il est constant qu’un habile écrivain peut, sans cesser d’être correct, embellir le discours de tous les ornements dont il est susceptible. […] Pour éviter l’enflure et l’excès qui lui est opposé, il faut faire un juste emploi des images et des ornements. […] On va voir quels sont ces ornements, et l’usage qu’on doit en faire. […] Ainsi les figures sont de certains tours de pensées et de paroles, qui font une beauté, un ornement dans le discours.