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81. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312

Le Fils naturel, le Père de famille. […] Michel Van-Loo, célèbre peintre de portraits, mort en 1765, fils de Jean-Baptiste Van-Loo, également renommé par son art. […] Son principal titre est un recueil de lettres écrites à son fils.

82. (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368

Tout contrefacteur ou débitant de contrefaçons de cet Ouvrage sera poursuivi conformément aux lois. Toutes mes Editions sont revêtues de ma griffe. Avant-propos. Le succès toujours croissant de la nouvelle Méthode, à laquelle ce Cours est adapté, nous dispense d’en faire l’éloge, et d’ajouter un tardif et obscur hommage aux suffrages éminents qui l’ont accueillie dès son apparition. En offrant au public ce recueil, nous n’avons point la prétention chimérique de suivre pas à pas la théorie de l’auteur, de présenter chacun des exercices qui composent notre ouvrage, comme le développement spécial d’une règle de la Méthode.

83. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331

Dédale, relégué dans l’île de Crète avec son jeune fils Icare, fabrique des ailes à l’aide desquelles ils puissent l’un et l’autre s’échapper de leur prison. […] Dédale attache ensuite les ailes fatales aux épaules de son fils. […] « Au milieu de son travail et de ses conseils, les joues du vieillard se mouillèrent de larmes, ses mains paternelles tremblèrent ; il embrassa son fils, mais, hélas ! […] Il s’agissait de ce même Dédale qui avait gravé ses aventures sur la porte du temple d’Apollon, mais qui n’avait pu, à cause de sa douleur, y graver la chute de son fils. […] Toutes les circonstances en sont décrites de la manière la plus sensible et la plus propre à nous émouvoir : ce roi chargé d’années, qui revêt son armure quand on lui annonce que l’ennemi est maître de la ville ; la rencontre des membres de sa famille, qui vont se réfugier au pied d’un autel élevé au centre du palais, et contraignent l’auguste vieillard, malgré sa bouillante ardeur, à se réfugier avec eux dans cet asile sacré ; l’indignation de ce roi à la vue de Pyrrhus qui égorge l’un de ses fils ; le trait qu’il lui lance d’une main faible et tremblante ; la brutale fureur de Pyrrhus ; la manière dont il massacre ce vénérable vieillard : tous ces traits sont peints avec un talent inimitable.

84. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88

Dans cette innombrable multitude de types gracieux, terribles, délirants, résignés, célestes et infernaux, quel écrivain nous montre la femme tout entière, comme Homère, par exemple, a montré l’homme tout entier, jeune dans Achille, mûr dans Ulysse, vieux dans Nestor, fils dans Télémaque, père dans Priam ? […] J’ai dit qu’Homère avait peint, dans l’Odyssée et l’Iliade, le père, le fils, l’épouse. […] Le Père de famille, le Fils naturel de Diderot, beaucoup d’autres drames de cette époque, appartiennent à cet ordre d’idées qui n’était pas à dédaigner.

85. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Le Sage 1668-1747 » pp. 139-143

Il y procédait pourtant d’une vitesse toujours égale, et trouvait moyen, sans perdre un coup de dent, de me donner louanges sur louanges, ce qui me rendait fort content de ma petite personne, il buvait aussi fort souvent : tantôt c’était à ma santé, et tantôt c’était à celle de mon père et de ma mère4, dont il ne pouvait assez vanter le bonheur d’avoir un fils tel que moi. […] « Anthée », géant, fils de Neptune et de la Terre, étouffé par Hercule.

86. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154

Lettre de Racine à son fils ainé 1 Au camp de Thieusies, le 2 juin 1693. […] Adieu, mon cher fils.

87. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »

» Aussi ne sont-ce pas des pleurs, mais des consolations et une leçon que j’offre maintenant aux pères des guerriers dont nous célébrons la mémoire : ils savent que leurs fils naquirent soumis aux viscissitudes de la fortune. […] » Quant à ceux que la vieillesse a déjà blanchis, et qui ne voient que des jours sereins sur la route laissée derrière eux, le court espace qui leur reste à parcourir, leur paraîtra moins fâcheux lorsqu’ils y verront, empreinte à chaque pas, la gloire de leurs fils : la gloire !

88. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123

Parmi les oraisons funèbres que prononça Massillon, on remarque aussi celle du fils unique de Louis XIV. […] Le duc de Bretagne, leur fils, les suivit de près et mourut le 8 mars de la même année.

89. (1873) Principes de rhétorique française

L’admiration éclate, avec une vivacité dramatique, dans ces vers que Corneille prête au vieil Horace apprenant que son fils, qu’il avait soupçonné d’une lâcheté, est vainqueur des trois Curiaces : O mon fils ! […] Nestor pleure sur son fils Pisistrate : Malheureux d’avoir été père et d’avoir vécu si longtemps ! […] O mon fils, mon cher Pisistrate ! […] Tout appliqué à ses devoirs en les comprenant immenses, il ne pensa plus qu’à allier les devoirs de fils et de su ………   e voyait destiné. […] On dit qu’il est juste de faire périr une femme qui a tué son mari, qu’il est juste qu’un fils venge le meurtre de son père, et l’on absout Oreste sans se demander s’il est juste qu’un fils assassine sa mère.

90. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356

Beaumarchais 1732-1799 [Notice] Fils d’un horloger, mécanicien habile, maître de musique auprès des filles de Louis XV, spéculateur audacieux qui se jette dans le tourbillon de l’agiotage et gagne des millions, en fournissant des armes à la jeune Amérique, Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais eut une existence aussi compliquée que l’intrigue de son Figaro. […] Fils de je ne sais qui, volé par des bandits, élevé dans leurs mœurs, je m’en dégoûte, je veux courir une carrière honnête ; et partout je suis repoussé ! […] Si le ciel l’eût voulu, je serais le fils d’un prince.

91. (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52

Exemple : Mon fils, vous serez estimé, si vous êtes sage. […] 143. — Ne confondez pas autour et à l’entour : autour est une préposition, et elle est toujours suivie d’un régime : autour d’un trône ; à l’entour n’est qu’un adverbe, et il n’a point de régime : il était sur son trône, et ses fils étaient à l’entour.

92. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »

Comme on s’émerveillait, et que l’on questionnait en vain M. de Louvois qui, avec un maintien triomphal, conduisait ces dames dans le salon, M. de Souvré survint ; à l’aspect de son fils paré des dépouilles de sa chambre, il recula deux pas en arrière, en demandant d’un ton foudroyant raison de cette extravagance. « Mon père, dit M. de Louvois, m’aviez ordonné de mettre un autre habit, comme je n’avais à ma disposition que cette étoffe, j’ai été forcé de l’employer pour vous obéir. […] On peut prendre pour exemple les paroles que la déesse Calypso adresse au fils d’Ulysse pour retenir ce jeune prince dans son île. […] Calypso à Télémaque Quand le repas fut fini, la déesse prit Télémaque, et lui parla ainsi : Vous voyez, fils du grand Ulysse, avec quelle faveur je vous reçois. […] Le roi restait sans connaissance, et la paralysie avait atteint un de ses membres ; les gémissements de sa famille vinrent se mêler aux chants de deuil, et l’on entendait les pleurs d’une femme et d’un fils se mêler aux hymnes du Christ sur la croix. […] Le premier contient une réponse de Jupiter aux plaintes de Vénus sur le sort d’Énée, son fils ; Ce dieu donc des dieux le plus sage.

93. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »

quel jour de gloire pour un bon fils ! […] Vous voyez, s’écrie-t-il, un père infortuné qui a senti plus qu’aucun autre Syracusain les funestes effets de cette guerre, qui lui a ravi deux fils, la consolation et l’espoir de sa vieillesse. […] II, nº 107, l’opinion de Boileau sur l’emploi du merveilleux dans la poésie) que les dieux de l’antique Olympe étaient bien caducs que l’Aurore n’avait plus son teint ni ses doigts de roses que Flore était bien fanée, qu’il y avait trop longtemps que Vénus était la déesse de la beauté, et que son fils enfant depuis l’âge d’or, pouvait bien avoir aujourd’hui la barbe un peu blanche ; que le merveilleux du christianisme serait bien capable à notre époque d’effrayer le dogme. […] Je le vois, malgré l’application que vous avez à me le cacher : tout demande vengeance et l’obtiendra : elle tombera sur vous et sur vos enfants ; et le fils d’un père injuste, et héritant de son crime, héritera aussi de ma colère. […] Sion a dit : Le Seigneur m’a abandonnée ; le Seigneur m’a oubliée ; une mère peut-elle oublier son enfant et n’avoir point de compassion du fils qu’elle a porté dans ses entrailles ?

94. (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503

Andromaque et Clytemnestre aiment, celle-ci sa fille et celle-là son fils, d’un amour désintéressé ; Agrippine n’aime son fils que pour elle-même. […] Elle est ambitieuse, elle veut régner sous le nom de son fils, elle n’attache aucun prix à la vertu pour elle-même. […] Leurs fils n’ont pas tous oublié leur patrie. […] Il envoie son fils combattre les Maures. […] Le roi, surpris de voir à sa cour, son fils Pharnace, devine ses attaques contre Monime et est confirmé dans ce soupçon ; il va punir son fils quand ce dernier lui dévoile les amours de Xipharès et de Monime.

95. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -

Michel de Montaigne 1533-1592 [Notice] Né dans le Périgord, le 28 février 1533, d’une famille originaire d’Angleterre, Michel de Montaigne était fils d’un loyal écuyer qui avait servi dans les guerres d’Italie et d’Espagne. […] Celui là qui fouït11 mon iardin, il a ce matin enterré son pere ou son fils. […] …………… C’est elle qui revêt d’une indomptable force Vos fils, durs à la neige, insensibles au feu ; Par elle vous gardez, sous une rude écorce, Les tendresses du cœur et la croyance en Dieu.

96. (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)

Cet accusateur avait dit d’abord que Roscius le père possédait de très belles terres, et qu’il laissait résider son fils dans ces terres pour les administrer. […] Et je ne parle point ainsi pour vous confondre, ô mon fils ! […] Quel que soit le caractère d’une mire, je le sais, un fils traduit en justice peut à peine dévoiler la honte de celle qui lui donna lu jour. […] Pacuvius, hors de lui-même, entreprend de détourner son fils d’une résolution si funeste, et lui adresse un discours plein de force et de raisonnement. […] Fides, pour le traité ; religio, pour l’hospitalité ; pietas, pour le respect qu’un fils doit à son père.

97. (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français

Agrippine arrache une dernière fois le pouvoir au fils qui doit la proscrire un jour. […] Ainsi raisonne Mithridate avec ses fils : Ne vous figurez point que de cette contrée Par d’éternels remparts Rome soit séparée, etc. […] Le brillant dilemme du vieil Horace défendant son fils pèche par un vice de ce genre. […]  » Dans l’Oraison funèbre de Marie-Thérèse, en rappelant la mort du duc d’Anjou, second fils de cette princesse, il emploie la même image, avec une figure différente : « Il me semble que je vois encore tomber cette fleur. […] De l’autre, l’on verra le fils d’Énobarbus.

98. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Calvin, 1509-1564 » pp. -

Calvin 1509-1564 [Notice] Né à Noyon, en 1509, fils d’un procureur fiscal, élevé dans l’Université de Bourges, destiné à l’Église, puis jurisconsulte en même temps que théologien, Jean Calvin finit par devenir le plus puissant organisateur de la réforme religieuse à laquelle il donna son nom. […] Je congnois combien je suis pauvre pecheresse, mais je me confie en sa bonté et en la mort et passion de son Fils.

99. (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)

En 343, Philippe lui confia l’éducation de son fils Alexandre. […] Mais que les événements se passent entre personnes amies ; que, par exemple, un frère donne ou soit sur le point de donner la mort à son frère, une mère à son fils, un fils à sa mère, ou qu’ils accomplissent quelque action analogue, voilà ce qu’il faut chercher. […] Le plus fort, c’est le dernier cas, j’entends celui, par exemple, où, dans Cresphonte, Mérope va pour tuer son fils et ne le tue pas, mais le reconnaît ; où, dans Iphigénie, la sœur, sur le point de frapper son frère, le reconnaît, et, dans Hellé, le fils au moment de livrer sa mère. […] De même, dans le Tydée de Théodecte, le personnage qui vient comme s’il allait trouver son fils est lui-même mis à mort. […] Voilà pourquoi Amasis ne pleura pas sur son fils que l’on conduisait à la mort, et pleura sur son ami qui demandait l’aumône.

100. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »

Les Juifs reprennent la parole, et insultent, par cette ironie amère, à l’auteur de leurs maux : Comment es-tu tombé de ton char radieux, Brillant fils du matin ! […] -C., morceau vraiment magnifique, qui a fourni à Virgile son Pollion, à Pope sa belle églogue du Messie, et dont Racine le fils a réuni les traits principaux dans les vers suivants : Aux champs, déshonorés par de si longs combats, La main du laboureur rend leurs premiers appas : Le marchand, loin du port, autrefois son asile, Fait voler ses vaisseaux sur une mer tranquille. […] — Voici la réponse du Seigneur : Une mère peut-elle oublier l’enfant qu’elle allaite, et n’avoir point de compassion du fils qu’elle a porté dans son sein ?

101. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387

Peut-être d’avoir rétabli les affaires du roi son fils ? […] Ainsi le commencement du discours de Pacuvius à son fils Perolla dans Tite-Live : « Per ego te, fili, quæcumque jura liberos jungunt parentibus… etc. » C’est assez dire que la synchyse est presque inadmissible dans les langues analytiques. […] En voici une de nombre, dans Racine : Entre le pauvre et vous vous prendrez Dieu pour juge, Vous rappelant, mon fils, que caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre, et comme eux orphelin.

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