Il ne faut donc pas s’étonner, comme fait Ritter, si l’on trouve ci-dessous neuf ou dix titres de tragédies. […] Sujet traité par Sophocle, sous le titre des Scyriens ou des Scyriennes, et par Nicomaque. […] On ne sait pas par quel auteur elle avait été traitée, ni même si le mot Πτωχεια en est le titre ou en indique seulement le sujet. […] Sophocle avait composé sous ce titre une pièce dont il ne reste que trois courts fragments. […] Peut-être faut-il voir là deux titres distincts.
César battit ensuite les deux fils de ce même Pompée, et parvint enfin à la souveraine puissance dans Rome, sous le titre de dictateur perpétuel. […] On dit que les sénateurs voyant bien que César n’avait voulu devenir leur maître que pour être leur bienfaiteur, se préparaient à lui déférer le titre de roi dans tout l’empire, excepté dans l’Italie. […] La gloire qu’il eut de faire fleurir les arts et les sciences, lui mérita le titre de restaurateur des lettres. […] L’archevêque de Narbonne prenait le titre de primat, et présidait aux États de la province. […] Ses services distingués et les preuves éclatantes qu’il donna de son génie supérieur, lui méritèrent à 22 ans, le grade de maréchal de camp ; à 38, le bâton de maréchal de France, et à 48, le titre de maréchal général des camps et armées du roi, titre dont il paraît qu’il a été honoré le premier.
des mœurs Je ne dois pas quitter le titre de l’invention, sans parler des passions et des mœurs. […] La science des arguments devient le premier paragraphe du titre Invention. […] L’action de la religion et de la constitution politique rentre évidemment dans le titre Pays et siècle. […] Cousin, qui joignait a l’esprit le plus positif ces grandes vues où le vulgaire des penseurs ne voit qu’une imagination ardente, et qui ne sont pas moins que le regard rapide et perçant du génie, le vainqueur d’Arcole et de Marengo, rendant compte à la postérité de ses desseins vrais ou simulés sur cette Italie qui devait lui être chère à plus d’un titre, commence par une description du territoire italien, dont il tire toute l’histoire passée de l’Italie et le seul plan raisonnable qui ait jamais été tracé pour sa grandeur et sa prospérité.
Il existait une pièce, probablement toute lyrique, de Timothée, sous le titre de Φινεῖδαι (Suidas). […] Græfenhan suppose que ce pourrait bien être le Philoctète de Sophocle, cité sous un second titre, et il renvoie surtout aux vers 52, 68, 77, 104, 250, 261, 568.
Scaliger (Poétique, VII, 1, § 4) conjecturait déjà, d’après les titres de tragédies cités ensuite par Aristote, qu’il rangeait dans son quatrième genre les pièces dont les personnages et l’action ont quelque chose de surhumain. […] Ἰλίου πέρỡις, tel est le titre de quatre tragédies perdues, d’Agathon, d’Iophon, de Cléophon et de Nicomaque. — Ce qui suit dans le texte est fort obscur.
Vers le quart de la page, à partir du haut, on écrit seuls sur la ligne les mots Monseigneur, Monsieur, Madame ou Mademoiselle, selon l’état ou le rang de la personne, en ajoutant au mot Monsieur ou Madame le titre d’une dignité ou d’une charge élevée, s’ils en ont quelqu’une. On donne le titre de Monseigneur au président de la République et aux grands dignitaires ecclésiastiques, aux cardinaux, aux archevêques et évêques. […] Cette règle est moins observée aujourd’hui, que les titres sont un peu tombés.
La loi et les titres sont du domaine de la jurisprudence. […] Avec la conjonction mais, la prose, aussi bien que les vers, peut opter entre ces deux manières de construire la phrase : Non-seulement ses titres, ses honneurs, ses espérances, mais encore sa fortune s'évanouit. — Non-seulement ses titres, ses honneurs, ses espérances s'évanouirent, mais encore sa fortune. […] De quel domaine sont la loi et les titres ? […] Mais il n'y a que l'amitié intime ou une supériorité marquée qui puisse dispenser de mettre les titres des personnes élevées à quelque dignité au-dessus de ces mots : Excellence, Monseigneur, etc. […] (Voyez l'ouvrage qui a pour titre : Difficultés de la syntaxe.
Horace, célèbre poète latin, né à Venouse, l’an de Rome 689, entreprit aussi de tracer les règles de la poésie ; mais son Art poétique n’est, & proprement parler, qu’une longue lettre versifiée qu’il adressa aux Pisons sous ce titre : Epistola ad Pisones. […] Ce poème, écrit avec une haute raison et le plus harmonieux langage, a valu à son auteur le titre de législateur du Parnasse français, et passe communément pour son chef-d’œuvre.
Admis jeune à l’Académie des sciences, il devint à quarante ans secrétaire perpétuel de cette compagnie ; et ce fut en cette qualité qu’il prononça ses Éloges des savants, qui forment son principal titre littéraire. […] Le président de ce tribunal avait le titre de lieutenant général. […] Le nom de ces fonctionnaires venait de ce qu’ils rapportaient les requêtes des parties dans le conseil du roi, ce que les personnes revêtues de ce titre font aujourd’hui près du conseil d’Etat.
Ne fût-ce qu’à ce titre, Napoléon méritait de figurer dans un recueil de modèles classiques. […] Vous, Monsieur le Général en chef, qui, par votre naissance, approchez si près du trône, et êtes au-dessus de toutes les petites passions qui animent souvent les ministres et les gouvernements, êtes-vous décidé à mériter le titre de bienfaiteur de l’humanité entière3, et de vrai sauveur de l’Allemagne ?
Il ne s’agit plus ici, comme dans l’éloquence politique, de quelques discussions à établir sur des points d’administration civile ou militaire ; il ne s’agit plus, comme au barreau, de défendre l’honneur, la fortune ou la vie de tel ou tel particulier : l’orateur, sa cause, ses titres, ses clients, tout va prendre un caractère de dignité qui n’est comparable à rien de ce que nous avons vu jusqu’ici. L’homme qui parle est l’envoyé du ciel : la cause qu’il défend est celle de la vérité et de la vertu : ses titres, la loi de la nature empreinte dans tous les cœurs, et la loi révélée, écrite et consignée dans le dépôt des livres saints : ses clients, la nature, dont il défend les droits ; l’humanité, dont il venge l’injure ; la faiblesse, dont il protège le repos et la sûreté ; l’innocence, à laquelle il prête une voix suppliante pour désarmer la calomnie, ou des accents terribles pour l’effrayer ; l’enfance abandonnée, pour qui il cherche dans son auditoire des cœurs paternels ; la vieillesse souffrante, l’indigence timide, la grande famille de J.
• Qu’appelez-vous un écrivain classique, et dans la littérature française, quels sont les écrivains français qui vous paraissent les plus dignes de ce titre ? […] Enfin leur ensemble constitue une littérature épique assez considérable pour justifier suffisamment le titre pompeux de « père de la poésie épique, » décerné à Homère, qui en fut l’inspirateur et le modèle, par l’enthousiasme des lettrés. […] Rome lui décerna de son vivant les plus grands honneurs et lui donna le titre glorieux de Père de la patrie. […] Les Histoires, aussi bien que les Annales, méritent à leur auteur le titre glorieux que Racine lui a donné. […] Ce sont là des traits de son caractère qui rachètent en grande partie les défauts que nous avons signalés, et qui sont même un titre à notre sympathie.
Les Grecs nous en ont laissé un certain nombre que l’on a recueillies sous le titre d’Anthologie. On peut ranger sous le titre de poésies fugitives les pièces suivantes : le sonnet, la ballade, le rondeau, le triolet, l’épigramme, le madrigal, l’épithalame, l’épitaphe, l’énigme, le logogriphe, la charade, l’acrostiche, les bouts rimés.
Votre qualité d’historien vous donne le titre de juge : mais souvenez-vous sans cesse que vous ne pouvez vous dispenser d’être un juge également intègre, à l’égard des étrangers et de vos concitoyens, à l’égard des alliés de votre patrie et de ses plus implacables ennemis. […] Xénophon, né à Athènes, vers l’an 450 avant Jésus-Christ, publia l’histoire de Thucydide, et la continua, sous le titre d’Histoire grecque, jusqu’à la bataille de Mantinée. […] Mais la traduction nouvelle, anonyme, est meilleure que la sienne ; Henri, duc de Rohan, a donné l’Abrégé de cet ouvrage, sous le titre de Parfait capitaine. […] Le titre de cet ouvrage dit assez que ce n’est point une histoire complète et rigoureusement suivie, où tous les événements soient racontés en détail. […] Mais il n’a pas rempli le titre de son ouvrage : il s’y est borné à faire connaître les grands hommes du siècle dernier, en donnant un recueil d’éloges historiques des gens de lettres, des savants et des artistes, avec une notice de leurs ouvrages.
Ce voyage lui valut, avec un surcroît d’expérience, une bulle pontificale qui l’autorisait à exercer en tous lieux l’art de la médecine, mais à titre gratuit, « jusqu’à l’application du fer et du feu exclusivement1 ». […] Dame, de domina, était le nom qu’on donnait aux femmes des seigneurs, par opposition à demoiselle (dominicella), titre des femmes de bourgeois. […] Les receveurs percevaient les impôts, et à ce titre ils étaient peu goûtés des prêtres et des moines, qui n’aimaient pas délier leur bourse.
Quant à la loi et aux titres, ils donnent lieu à des discussions qui regardent la jurisprudence plus encore que l’éloquence. […] Il fait amener Gavius, appelle les bourreaux ; et, contre toute loi, en dépit des privilèges attachés au titre de citoyen romain, il ordonne qu’il soit dépouillé, attaché et battu de verges de la manière la plus cruelle. […] En rappelant ce titre, il croyait écarter tous les tourments. Mais non : pendant qu’il implorait sans cesse ce titre auguste et sacré, une croix, oui, une croix, était préparée à cet infortuné, qui n’avait jamais vu l’exemple d’un tel abus de pouvoir. […] On a recueilli aussi, sous le titre de Conciones græcæ, les discours répandus dans les histoires d’Hérodote, Thucydide, Xénophon, Appien et Polybe ; et ces deux recueils, surtout le premier, sont regardés avec raison comme une sorte de manuel ou de vade-mecum pour les jeunes gens qui se livrent à l’étude de l’éloquence.
Après un court éloge du président Bouhier, et une revue rapide de ses titres littéraires, Voltaire entre en matière : « Pourquoi, dit-il, Homère, Théocrite, Lucrèce, Virgile, Horace, sont-ils heureusement traduits chez les Italiens et chez les Anglais105 ? […] Après avoir suivi avec Voltaire la langue française dans ses progrès, depuis sa naissance jusqu’à l’époque déjà marquée par une décadence qu’il a plus qu’un autre contribué à ralentir, peut-être sera-t-on bien aise d’avoir, sur le style en général, des idées justes, et données par un homme dont le nom seul rappelle l’un des titres les plus brillants de notre langue à l’admiration universelle : écoutons Buffon, dans son discours de réception à l’académie française.
Je trouve que toute imposture est indigne d’un honnête homme, et qu’il y a de la lâcheté à déguiser ce que le ciel nous a fait naître, à se parer, aux yeux du monde, d’un titre dérobé, à se vouloir donner pour ce qu’on n’est pas. […] Apprenez enfin qu’un gentilhomme qui vit mal est un monstre dans la nature ; que la vertu est le premier titre de noblesse ; que je regarde bien moins au nom qu’on signe qu’aux actions qu’on fait, et que je ferais plus d’état du fils d’un crocheteur qui serait honnête homme, que du fils d’un monarque qui vivrait comme vous1. […] Valére aime la fille d’Harpagon, il s’est insinué dans la demeure, à titre d’intendant ; voilà pourquoi il flatte le maître du logis.
Le fils aîné des rois d’Angleterre porte le titre de prince de Galles. […] Eudes, avec le titre de duc d’Aquitaine, commandait entre les Pyrénées et la Loire. […] Il porta successivement les titres de baron de Rosny et de duc de Sully. […] Ses trois fils, Childéric II, Clotaire III, Thierri, qui, après lui, portèrent le titre de rois, moururent jeunes. […] Ses successeurs portèrent le titre d’exarques de Ravenne.
Cet écrit a été intitulé arbitrairement par Bossut : De l’autorité en matière de philosophie, et ce titre a passé dans toutes les éditions subséquentes des Pensées. Bossut avait aussi supprimé plusieurs passages qui ne s’accordaient plus avec son titre. Nous avons restitué le titre et le texte véritable de cet écrit d’après les recueils manuscrits du Père Guerrier.