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71. (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série

Est-ce l’amour de vos biens particuliers, est-ce le désir du repos qui vous possède ? […] dit Crésus, mon bonheur à moi te paraît-il donc si peu digne d’estime, que tu ne me places pas sur le même niveau que de simples particuliers ?  […] mais à cet égard, nous sommes encore bien au-dessous des Athéniens, puisque nous n’avons pas de trésor public et que nous sommes peu disposés à subir des contributions particulières. […] Les ennemis que vous voulez combattre ont un caractère tout à fait particulier. […] En attendant, il fut enfermé dans une maison particulière.

72. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »

Les figures sont des tours particuliers donnés aux mots et aux pensées. […] Pourquoi ce mot figures a-t-il été donné plutôt qu’un autre à ces tours particuliers des mots et des pensées ? […] Je les regarde plutôt comme des espèces particulières de composition, dont je parlerai quand il en sera temps. […] Tout cela est dit indépendamment des remarques particulières qu’exige la décomposition de tel ou tel genre. […] Mais comme rien n’est plus faux que cette supposition, et qu’au contraire chaque homme a sa trempe d’esprit comme sa physionomie particulière, il s’en suit que les règles générales sont presque inutiles.

73. (1852) Précis de rhétorique

Les figures sont des tours particuliers donnés aux mots et aux pensées. […] Les lettres ont un cérémonial particulier tout à fait indépendant des préceptes de la Rhétorique, et qu’il est bon d’étudier spécialement. […] On écrit une lettre de compliment à l’occasion du jour de l’an, ou d’un jour particulier qui rappelle soit une fête, soit un anniversaire. […] Y a-t-il un cérémonial particulier à observer dans les lettres ? […] Dans ces événements, on choisit un fait particulier, par exemple une bataille, un fait héroïque, etc., pour en faire une narration historique.

74. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »

Le Style est la manière d’exprimer la pensée ; c’est le caractère particulier que chaque écrivain imprime à la langue dont il se sert. […] Le style a des qualités générales et des qualités particulières : il doit en outre prendre différents tons selon les circonstances. […] Cette qualité consiste à emprunter ses expressions, ses comparaisons, ses descriptions, soit du caractère de l’époque à laquelle se rapporte le fait que l’on raconte, soit de la nature du climat, des habitudes, des mœurs particulières des habitants chez lesquels il s’est passé : ainsi les faits qui se rapportent à notre époque du moyen âge, ou à nos temps modernes, doivent avoir le cachet original de chacune de ces époques ; les faits qui s’accomplissent en Orient chez les Turcs ou en Occident chez les Espagnols devront différer, quant à la peinture des mœurs et du caractère de ces deux peuples. […] nous ne sommes pas encore connues ; mais nous sommes en passe de l’être ; et nous avons une amie particulière qui nous a promis d’amener ici tous ces messieurs du Recueil des pièces choisies. […] C’est mon talent particulier ; et je travaille à mettre en madrigaux toute l’Histoire romaine.

75. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »

Comment, en effet, distinguer la vérité à travers tant de nuages ; comment concilier l’intérêt général et sa passion particulière ? […] Ils ont fait une longue énumération de tout ce que la guerre entraîne de calamités : ils nous ont peint les jeunes filles, les jeunes garçons indignement enlevés ; les enfants arrachés des bras de leurs pères ; les mères de famille en proie à la brutalité d’un vainqueur forcené ; les temples des dieux, les maisons des particuliers abandonnés au pillage et aux flammes : partout enfin le carnage, la mort et le désespoir. […] » Je sais que Silanus, citoyen ferme et courageux, a dit ce que lui inspire l’intérêt de la république ; et je connais trop ses mœurs et le désintéressement de sa probité pour lui supposer ici le moindre motif de faveur ou d’inimitié particulière. […] Tous les extrêmes : le luxe et l’avarice, la disette d’un état épuisé, l’opulence insolente de quelques particuliers : on envie des trésors en s’abandonnant à la mollesse ; plus de distinction entre les bons et les méchants ; toutes les récompenses de la vertu sont la proie de l’ambition.

76. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »

) Mais autant il est indispensable de chercher et de saisir les grands effets de la nature, et de les rendre sensibles par une harmonie qui les peigne en les imitant, autant il serait ridicule de prétendre tout caractériser par une harmonie particulière, et de sacrifier, dans aucun cas, le fonds des choses à la recherche puérile de quelques accords. […] Un mérite particulier à la poésie d’Homère et de Virgile, c’est que l’harmonie imitative est presque continue dans leurs vers, sans jamais y être monotone, parce qu’elle y est toujours l’expression vraie et simple de la nature, bien observée et peinte avec des traits, et dans des langues dignes d’elle.

77. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90

Enfin, ce qui lui est surtout particulier, une certaine force, une certaine élévation qui surprend, qui enlève, et qui rend jusqu’à ses défauts, si on lui en peut reprocher quelques-uns, plus estimables que les vertus des autres : personnage véritablement né pour la gloire de son pays ; comparable, je ne dis pas à tout ce que l’ancienne Rome a eu d’excellents poëtes tragiques, puisqu’elle confesse elle-même qu’en ce genre1 elle n’a pas été fort heureuse, mais aux Eschyle, aux Sophocle, aux Euripide, dont la fameuse Athènes ne s’honore pas moins que des Thémistocle, des Périclès, des Alcibiade, qui vivaient en même temps qu’eux2. […] Cependant il est merveilleux que, parmi les soins d’une guerre qui a dû, ce semble, l’occuper tout entier, ce prince soit encore entré dans le détail du gouvernement de son État, et qu’on l’ait vu aussi appliqué aux besoins particuliers de ses sujets que si toutes ses pensées avaient été renfermées au dedans de son royaume.

78. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — P — article »

C’étoient, selon la fable, des dieux domestiques et particuliers à chaque famille.

79. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »

C’est donc la religion qu’il faut respecter d’abord et faire respecter aux autres, si l’on veut contribuer efficacement au maintien de l’ordre et de la tranquillité publique ; c’est donc la religion qui est la base et la garantie du bonheur public et particulier. […] Tout le monde se disait que cette troupe nombreuse de gladiateurs rangés autour de Clodius ; que cet appareil si magnifique n’était pas celui d’un particulier ou d’un plébéien, mais d’un patricien et d’un préteur ».

80. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »

L’imitateur se transforme tellement en l’auteur imité, qu’ils ne paraissent être qu’un seul et même écrivain, quoiqu’on ne puisse désigner aucun trait particulier que l’un ait emprunté de l’autre. […] Il leur imprime son esprit, son caractère, les revêt du style qui lui est particulier, et par là se les approprie, et en fait, pour ainsi dire, sa conquête légitime. […] Quant aux mœurs considérées dans la personne des auditeurs, chaque âge, chaque condition en a de particulières. […] » L’opulence31 a aussi un caractère particulier. […] C’est à lui à se laisser conduire par sa matière, et à observer les règles particulières, que chaque sujet peut lui prescrire.

81. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre IV. — De l’Élocution »

Cette dernière partie comprend : 1° Les qualités générales et les défauts de la phrase ; 2° L’harmonie et ses quatre espèces, qui sont : l’harmonie des mots, des phrases, imitative et des périodes ; 3° Le choix des pensées ; 4° Les rapports des pensées entre elles, qui sont : l’Unité, la Transition et la Gradation ; 5° Les figures de grammaire ou Tropes ; 6° Les figures en général ; 7° Les qualités particulières du style, qui caractérisent le style simple, le tempéré et le sublime.

82. (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145

Et comme la passion du commandement n’est pas moins naturelle aux particuliers que l’instinct de l’obéissance aux multitudes, comme d’une autre part le pouvoir est le prix de la persuasion, vous sentez encore que l’éloquence a dû se former toute seule à l’école de l’ambition. […] Mais dites aussi qu’il faut que son peuple ait des vertus, puisqu’il sait les récompenser chez les particuliers en leur donnant le pouvoir. […] L’art des ménagements oratoires n’est donc louable que par l’usage qu’on en fait : c’est une épée qui s’offre indifféremment à toutes mains : terrible entre celles des ambitieux qui n’ont en vue que leurs intérêts particuliers, salutaire entre celles d’un homme de bien qui aime son pays. […] Les idées ont pour lui des formes qu’il distingue non - seulement à leur accent particulier et au son qu’elles rendent en touchant les cordes de son âme, mais encore à l’attitude qu’elles prennent en se présentant à son imagination. […] A cette grande école de Platon, il avait appris qu’il n’y a qu’une morale, applicable aux États comme aux particuliers, à la vie publique comme à la vie privée, et que la politique la plus juste est non-seulement la seule bonne mais encore la seule utile.

83. (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-

Car, comment ne pas voir que toutes les causes particulières peuvent se ramener à une idée générale à laquelle se rattachent tous les fils de l’argumentation ? […] Qu’il soit familier avec tout ce qui concerne la vie des peuples et les relations des particuliers : droit des gens, traités, commerce, industrie, politique, histoire, morale, lois, usages, que rien ne lui soit étranger. […] Les recueils de ces arguments ou lieux communs sont curieux et bons à consulter ; mais je me contenterai de vous y renvoyer, et cela, pour deux raisons : l’une, qu’il n’y a pas de dénombrement si vaste qui contienne toutes les preuves applicables aux différents genres de causes qu’amènent les conflits des intérêts humains ; l’autre, que dans toute affaire les questions particulières peuvent se ramener à une proposition générale, que le bon sens et la réflexion trouvent aisément, sans le secours des lieux communs. […] Voilà la question générale dans laquelle peuvent rentrer tous les cas particuliers de cette nature. […] Y a-t-il des règles particulières pour toucher ?

84. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVII. Genre épistolaire. »

La correspondance familière des grands écrivains ou des personnages remarquables offre un vif intérêt ; on aime à y chercher des traits particuliers de caractère et des détails intimes qu’il est impossible de trouver ailleurs.

85. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160

Les hymnes de l’Église n’offrent-elles pas un caractère particulier ? […] Les images riantes ont aussi leurs grâces particulières, quand elles forment un contraste avec la situation du poète ou de ses personnages ; mais elles doivent être employées avec beaucoup de retenue, parce qu’il s’agit moins ici de peindre des objets gracieux que d’exprimer des sentiments délicats et tendres. […] Chez nous, il n’y a point de forme particulière pour ce genre de poésie ; et on ne le distingue guère que par la nature même du sentiment qui y est exprimé. […] Quant à la mesure et à la disposition des vers, il n’y a point de règles particulières pour l’épithalame.

86. (1853) Éléments de la grammaire française « Table des matières. »

16 Pronom 11 Pronoms adjectifs 13 — démonstratifs 14 — indéfinis 45 — interrogatifs 14 — personnels 11 — relatifs 14 Régime du verbe 30 — des verbes actifs 30 — des verbes neutres 35 — des verbes passifs 33 — des verbes réfléchis 37 Remarques particulières sur chaque espèce de mots 45 — sur les adverbes 51 — sur les lettres 45 — sur les noms composés 46 Remarque sur les noms de nombre 46 — sur les noms partitifs 47 — sur les prépositions 54 — sur les pronoms 47 — sur le régime 52 — sur les verbes 50 Subjonctif 16 Sujet ou nominatif du verbe 30 Système métrique 69 Tables de multiplication 72 Tableau des temps primitifs 96 Tableau des temps primitifs des verbes irréguliers 98 Temps des verbes 16 Temps dérivés 32 — primitifs 25 Trait d’union 58 Tréma 58 Verbe 15 — accord avec le sujet ou nominatif 30 — auxiliaire Avoir 17 Verbe auxiliaire Être 18 — première conjugaison 20 — deuxième conjugaison 21 — troisième conjugaison 93 — quatrième conjugaison 24 — en er 20 — en ir 21 — en oir 23 — en re 24 — actifs 29 — impersonnels 37 — irréguliers 28 — neutres 33 — passifs 31 — réfléchis 36 Voyelles 3 Voyelles longues 4 — brèves 4

87. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37

« Il n’est pas temps de se préparer, dit-il, trois mois avant que de faire un discours public : ces préparations particulières, quelque pénibles qu’elles soient, sont nécessairement très-imparfaites, et un habile homme eu remarque bientôt le faible ; il faut avoir passé plusieurs années à se faire un fond abondant. Après cette préparation générale, les préparations particulières coûtent peu ; au lieu que, quand on ne s’applique qu’à des actions détachées, on en est réduit à payer de phrases et d’antithèses ; on ne traite que des lieux communs ; on ne dit rien que de vague ; on coud des lambeaux qui ne sont point faits les uns pour les autres ; on ne montre point les vrais principes des choses ; on se borne à des raisons superficielles et souvent fausses ; on n’est pas capable de montrer l’étendue des vérités, parce que toutes les vérités générales ont un enchaînement nécessaire, et qu’il faut les connaître presque toutes pour en traiter solidement une en particulier. » Mais de toutes les études préliminaires de l’écrivain, la plus importante est celle de la philosophie et surtout de la logique, qui enseigne la nature, les lois et les formes du raisonnement.

88. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »

Le plan détermine la disposition générale et particulière des différentes parties d’un ouvrage. […] Est-ce donc bien raisonner de dire que vous avez droit de retenir votre superflu, parce que les temps sont mauvais, puisque c’est justement pour cela même que vous ne pouvez le retenir sans crime, et que vous êtes dans une obligation particulière de le donner.

89. (1872) Cours élémentaire de rhétorique

Ce sont là des qualités générales ; il en est de particulières. […] L’enchaînement des périodes, plus particulier à l’exorde et à la péroraison, forme le discours périodique opposé au style coupé. […] D’autre part, tous les hommes ayant une façon particulière de concevoir et de sentir, il s’ensuit qu’ils doivent rendre d’une manière qui leur est propre leurs pensées et leurs sentiments. […] Et l’on peut dire qu’asservi à cette division qu’il ne saurait méconnaître, le style particulier de l’écrivain doit être considéré comme une nuance de ces trois styles, variée à l’infini. […] Il ne rejette pas tous les ornements, puisqu’il a lui-même ses grâces particulières ; mais il est ennemi des ornements affectés où le travail se montre trop à découvert.

90. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XV. Genre didactique en prose. »

C’est moins un genre particulier qu’un genre collectif, qui renferme des ouvrages bien différents par la forme et par l’objet.

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