Nous ne conseillons pas, certes, de copier ou d’imiter servilement ces auteurs; mais, de même que les jeunes artistes prennent pour modèles les meilleures œuvres des grands peintres ou des grands musiciens, afin de se fortifier dans leur art, et de produire ensuite quelque composition de leur goût ou de leur fantaisie, de même les jeunes gens, après avoir analysé, admiré les modèles que nous leur offrons, se ressentiront d’une certaine influence favorable, sous l’inspiration de laquelle ils pourront à leur tour émettre leurs pensées avec le même succès, nous l’espérons, que leurs maîtres. À notre époque, c’est aux jeunes gens des deux sexes qu’il appartient d’être l’ornement de la société ; qu’il nous soit permis de leur demander si, après avoir interprété la veille avec succès les œuvres musicales des plus habiles compositeurs, ils écrivaient le lendemain un simple billet, ou une lettre d’un style banal ou équivoque sans élégance aucune, qu’il nous soit permis fie leur demander, dis-je, quel effet ils penseraient produire sur leurs lecteurs ? […] Reconnaissons donc que les mots dont nous nous servons ne sont point l’œuvre du hasard, mais l’effet d’un accord heureux avec les idées que nous voulons faire connaître. […] : [Avant que le sommeil te ferme la paupière], Sur les œuvres du jour jette un regard sévère ; ou la principale renfermant la subordonnée, qui alors s’appelle incidente, ex.
Les œuvres littéraires se partagent en divers genres, mais il est des principes communs à tous. […] Les œuvres de polémique ont pour but de défendre la vérité et de combattre l’erreur. […] Le mot poésie (ποίησις) signifie création, œuvre par excellence. […] C’est là qu’il indique le but que le héros se propose et les obstacles qui s’opposent à son œuvre. […] Dans toutes les œuvres de ce genre, le poète doit se proposer de former et de corriger les mœurs.
Anacréon et Horace offrent, il est vrai, quelques exemples de ce procédé, et je le crois fort admissible dans les œuvres de peu d’importance, dans les badinages, dans les caprices de la fantaisie, dans ces poésies que j’appellerais, par un emprunt au langage ascétique, poésies jaculatoires. […] « Tune est commovendum theatrum, selon Quintilien, quum ventum est ad ipsum illud quo veteres tragœdiœ clauduntur ; » et c’est pour cela qu’il compare au dénoûment dramatique la péroraison qui termine les œuvres oratoires. […] C’est sans doute d’après ces motifs que l’abbé Maury ne permet point de terminer les discours prononcés du haut de la chaire par ces résumés, ces récapitulations plus convenables en effet aux œuvres qui s’adresent à l’esprit et à la raison qu’à celles qui en même temps parlent au cœur. J’admets dans l’histoire un épilogue qui dégage des événements passés les leçons qu’ils donnent ou les résultats qu’ils promettent à l’avenir ; dans les œuvres philosophiques ou didactiques, dans certains discours prononcés au barreau ou à la tribune, un sommaire, une récapitulation, qui rappelle avec énergie et variété de forme tout ce qui a été dit, pour le graver plus avant dans la mémoire et en faire mieux saisir l’ensemble par la suppression des développements. […] Pour y parvenir, il faut d’abord se tracer par la méditation un plan qui embrasse l’ensemble et les détails de l’œuvre, et le suivre fidèlement.
Sans parler des autres œuvres de M. […] Autres sont les moyens de construire et d’abattre ; S’il fallait faire peur, quand il fallait combattre, Quand nous avons vaincu, nous devons consommer L’œuvre républicaine en la faisant aimer. […] Michel Lévy ont droit à nos remercîments, pour la bonne grâce avec laquelle ils nous ont accordé la faveur de choisir dans leur catalogue si littéraire les noms et les œuvres appropriés à notre dessein. […] Michel Lévy ont droit à nos remercîments, pour la bonne grâce avec laquelle ils nous ont accordé la faveur de choisir dans leur catalogue si littéraire les noms et les œuvres appropriés à notre dessein. […] Après tant de terribles inventions, tant de furieux coups d’épée, tant de drames tumultueux empruntés aux sombres chroniques du moyen âge, l’auditoire rentrait dans la douce lumière, dans la belle harmonie des œuvres antiques.
La légèreté dans le travail ne produit jamais que des œuvres faibles et médiocres. […] 1° Aucune œuvre n’est parfaite si elle ne possède l’unité, c’est-à-dire si les diverses parties ne forment un tout homogène, où rien ne soit disparate ni choquant. […] Ce qui rend admirable les œuvres du Créateur, c’est l’unité harmonieuse qui y brille : cherchons à reproduire cette harmonie dans nos ouvrages, et nous parviendrons à la beauté.
« L’Énéide de Virgile ne fut pas à Rome une œuvre native et inspirée : c’est une admirable copie de l’art grec dans le& premiers livres, et un monument indigène, une épopée nationale dans les derniers ; mais dans Ta partie même la plus épique de son ouvrage il est moins vrai qu’Homère, que le Dante, ou même que le Camoëns : il a la simplicité que donnent l’art et le goût, mais non cette naïveté primitive des anciens récits. […] L’intérêt est la condition première de toutes les œuvres imagination. […] Les personnages d’Homère nous choquent quelquefois : c’est qu’il les a peints tels qu’ils étaient de son temps, et c’est là un des plus grands mérites de ses œuvres. […] Si les personnages et les mœurs sont imaginaires, le poète doit se régler d’après les convenances de son œuvre.
Cette métamorphose, qui fut l’œuvre de l’instinct, eut pourtant la sûreté d’un calcul. […] Ces œuvres où l’art individuel jouait un moindre rôle que la tradition furent une création collective et continue, plutôt orale qu’écrite, et à laquelle collaborait l’esprit des générations successives. […] Mais la seconde partie du siècle n’aura plus le même caractère ; et, par un contraste singulier, c’est précisément dans le voisinage de Saint Louis que se ralentit la production des œuvres animées du pur esprit chevaleresque. […] C’est en cette œuvre que se rencontre pour la première fois le croisement des rimes masculines et féminines ; et ce sera plus tard une des lois de notre prosodie. […] Tel fut le continuateur du Roman de la Rose, Jean de Meung, dont l’œuvre résume les doléances plébéiennes, les sourdes rancunes, les âpres convoitises, en un mot toutes les agitations séditieuses de son temps.
Thiers mérite d’être appelé notre historien national ; car dans les œuvres monumentales que nous devons à sa plume infatigable circule l’éloquence d’une âme française qui, vivement émue par toutes les joies ou toutes les douleurs du citoyen, fait tressaillir les fibres les plus vives du patriotisme populaire. […] Je répondrai qu’il serait bien désirable d’avoir tous ces dons à la fois, et que toute histoire où se montre une seule de ces qualités nous est une œuvre appréciable, et hautement appréciée des générations futures. […] On remarque souvent chez un enfant, un ouvrier, un homme d’État, quelque chose qu’on ne qualifie pas d’abord du nom d’esprit, parce que le brillant y manque, mais qu’on appelle l’intelligence, parce que celui qui en paraît doué saisit sur-le-champ ce qu’on lui dit, voit, entend à demi-mot, comprend, s’il est enfant ce qu’on lui enseigne, s’il est ouvrier l’œuvre qu’on lui donne à exécuter, s’il est homme d’État les événements, leurs causes, leurs conséquences, devine les caractères, leurs penchants, la conduite qu’il faut en attendre, et n’est surpris, embarrassé de rien, quoique souvent affligé de tout. […] Il tombe enfin, laissant le monde rempli de ses œuvres, l’esprit humain plein de son image, et le plus actif des mortels va mourir, mourir d’inaction, dans une île du grand Océan !
Lamennais 1782-1854 [Notice] Tribun de l’Église et de la démocratie, prêtre catholique, et philosophe révolté contre ce qu’il avait adoré, M. de Lamennais nous offre dans sa vie comme dans ses œuvres les douloureuses contradictions d’une âme altière, ardente, incapable d’équilibre, se précipitant brusquement d’un pôle à l’autre, et obstinée à se tourmenter elle-même par ses propres orages. […] Le devoir pratiqué pour lui-même Quiconque veut répandre la bonne parole doit, s’oubliant lui-même, ne regarder qu’une seule chose, l’accomplissement du devoir qu’il se croit appelé à remplir ; car, s’il se recherche à quelque degré, si, pour persévérer dans son œuvre, il a besoin d’en voir le fruit, il ne tardera pas à se lasser, il succombera bien vite au découragement. […] Et ceci, ce n’est pas l’homme qui le fait ; il ignore même comment s’est opérée cette œuvre merveilleuse. […] Et cette œuvre dépend en entier de nous, quelle que soit notre situation sur la terre. » 1. […] Toute possession lie l’âme, tout ce qu’on recherche au delà du simple besoin présent l’entrave, dans l’ordre de l’apostolat ; et les besoins mêmes doivent être réduits aux strictes nécessités de la nature, sans quoi l’apôtre tombera plus ou moins dans le servage de ceux au-dessus desquels il doit s’élever pour accomplir son œuvre.
Une merveilleuse sagacité psychologique assure à sa critique l’intérêt impérissable qui s’attache à toutes les œuvres où l’homme apprend à se connaître. […] Ses œuvres sont une encyclopédie qui embrasse la philosophie, la politique, l’histoire, la poésie, l’éloquence et les arts, l’antiquité et les temps modernes, la littérature étrangère et contemporaine, en un mot toutes les formes de l’esprit humain, depuis le cèdre jusqu’à l’hysope. […] Pascal possédait à fond l’œuvre de Montaigne.
Assurément le cynisme n’est pas le fond de ses œuvres ; au lieu du poète licencieux, elles nous montrent, presque constamment, le poète sérieux, le lettré. […] En résumé, le meilleur de l’œuvre de Malherbe, c’est la partie toute négative et critique. […] Nous avons passé en revue toutes les œuvres dramatiques de l’émule de Corneille. […] Rousseau, dans l’ensemble de ses œuvres comme dans l’ensemble de sa vie, prête à un double sentiment : l’envie et la pitié. […] Mais dans tout cela il n’y a pas une incontestable œuvre de génie.
C’est l’œuvre de la vie tout entière. […] — Prouver est l’œuvre principale de l’orateur et de l’écrivain. […] — Il n’en reste pas moins vrai que l’argumentation fait la force et l’autorité de toute œuvre de l’esprit. […] Plaire est la première qualité des œuvres destinées au public. […] — La disposition accomplit une œuvre moins brillante que celle de l’invention.
Ses œuvres, où circule le feu de sa parole, sont un vaste tableau dans lequel la pensée humaine, se contemplant elle-même, étudie sa propre histoire depuis ses obscurs commencements jusqu’à ses plus magnifiques triomphes. […] Après s’être longtemps cherchée, après avoir tour à tour, sous la Renaissance, imité l’antiquité, l’Espagne, l’Italie, et produit des œuvres charmantes, égales dans leur genre à toutes celles que la main des Valois, guidée par un art étranger, semait alors sur les bords de la Loire et dans les demeures de la royauté, elle s’était enfin trouvée et fixée, pour ne plus relever que d’elle-même et du génie national, au commencement du dix-septième siècle. […] Oui, il y a un Dieu, un Dieu qui est une véritable intelligence, qui, par conséquent, a conscience de lui-même, qui a tout fait et tout ordonné avec poids et mesure, et dont les œuvres sont excellentes, dont les fins sont adorables, alors même qu’elles sont voilées à nos faibles yeux. […] En parlant des œuvres historiques de M.
Il aime les cimes supérieures, et sa devise pourrait être ; Haut les cœurs Dans Eleusis et Psyché, qui furent ses premières œuvres, et font revivre des légendes antiques, la nature semble être une médiatrice entre l’âme et Dieu. […] L’œuvre languit ; la main, en essuyant la tempe, Retombe mollement avec l’eau qui la trempe1. […] Les œuvres de M. de Laprade ont été éditées par MM.
En attendant, les encouragements les plus précieux se sont déjà réunis sur son œuvre. […] On ne peut donc que faire des vœux pour le succès toujours croissant de cette œuvre excellente. […] Il aura le succès des œuvres sérieuses, lent peut-être, mais assuré.
Et vous-mêmes, à votre tour, mettez-vous à l’œuvre : Essayez de faire des vers français […] L’auteur doit mettre à son œuvre tant de travail, tant d’art, que l’art et le travail disparaissent aux yeux du lecteur. — Boileau employait une journée entière pour faire une dizaine de vers. […] Ainsi, 131 vers (ou la 144e partie de l’œuvre de notre poète) se terminent par le mot pas ; autrement dit : Tous les 144 vers, en moyenne, on retrouve ce même monosyllabe à la rime. […] Qu'il me soit permis de signaler, ici quelques taches dans les œuvres de Boileau lui-même. […] Et s’il parvient, selon toutes les règles de l’art, et même avec une perfection digne d’une autre œuvre, à composer un poème, ce ne sera qu’un poème héroï-comique19.
Avant que l’écrivain mette la main à l’œuvre, ne se rappelle-t-il pas le monologue du sculpteur : Qu’en fera, dit-il, mon ciseau ? […] Cousin, l’art pour l’art, mais pourvu que l’art lui-même soit bien compris, pourvu que l’on sache bien que, sous peine de mentir à sa nature, il doit offrir, comme conséquence de ses œuvres, la vérité, la moralité, la beauté. […] Questions secondaires dans les œuvres de l’intelligence, pauvre mérite quand il est seul.
La religion chrétienne est une œuvre pratique, non une étude scientifique ; au fond de ses dogmes et de ses préceptes, il y a certainement une philosophie, et, dans ma conviction, celle-là est la vraie. […] Venez, suivez les pas de la religion d’amour, comptez, s’il est possible, les bienfaits qu’elle répand à pleines mains sur les hommes, les œuvres de miséricorde qu’elle inspire, et qu’elle seule peut récompenser. […] L’Œuvre de l’Avenir Que d’œuvres à finir ! que d’œuvres commencées Lèguent au lendemain nos mourantes pensées ! […] Voilà de l’avenir l’œuvre où la peine abonde.
Le jeune malade Ses œuvres ont été publiées par M. […] Ses œuvres ont été publiées par M. […] Ses œuvres ont été publiées par M.
« Il faut, dit encore Cicéron, que le début soit en rapport avec la matière, comme le vestibule ou le portail avec l’édifice ou le temple. » Sa forme même se réglera sur celle du reste de l’œuvre, car le meilleur style de début est celui qui est le plus en harmonie avec la couleur de l’écrit tout entier. […] Vous comprenez que cette modestie, cette douce et harmonieuse simplicité disposent notre esprit en faveur de l’auteur et de son œuvre ; nous devenons les amis de l’écrivain qui ne met pas tout en feu en arrivant, Et pour donner beaucoup ne nous promet que peu. […] Aux yeux de l’apôtre, la science humaine est aussi l’œuvre de Dieu, il ne dédaigne pas de s’y conformer ; il se fait, à son insu, le disciple de Cicéron. […] Après un tel exorde qui promet généralement plus que l’œuvre ne donnera, celle-ci devient froide et décevante.