On ne peut trop recommander aux jeunes gens cette réflexion préliminaire, sorte de gymnastique intellectuelle qui formera leur jugement en excitant leur imagination : tout dépend de là, facilité, succès, et plaisir dans les études. […] Les mauvais livres gâtent le cœur et le goût : ils n’apprennent rien ; ils égarent l’imagination et faussent le jugement. […] Une personne d’un goût sûr et délicat saisit vivement les beautés et les imperfections d’un ouvrage ; un instinct de l’âme les lui fait sentir ; la réflexion s’y mêle, et le jugement suit aussitôt. […] En passant en revue les meilleures œuvres littéraires d’une nation, le jugement et la sensibilité s’exercent, se perfectionnent par un travail de choix et d’exclusion ; le goût acquiert un degré remarquable de finesse et de pureté. […] Nous avons voulu, dans ce qui précède, donner aux élèves des préceptes généraux de composition, et leur enseigner les principaux moyens de développer un sujet, de se former le jugement, le goût et l’imagination.
Son objet est de faire connaître les beautés et les défauts d’un ou de plusieurs ouvrages, et de rendre raison du jugement qu’il en porte. […] C’est ce que l’on doit discerner avec finesse, et ce discernement est l’effet d’un jugement droit, d’un goût pur et sain. […] Me sera-t-il permis de hasarder mon jugement sur le Traité des études, de M. […] Le jugement est d’ailleurs rendu en termes d’une parfaite urbanité, que malheureusement l’abbé Desfontaines ne s’est pas toujours appliqué à conserver. […] On trouve souvent dans leurs ouvrages des jugements motivés sur les œuvres des contemporains ou sur quelque point de littérature ; mais c’est, la plupart du temps, à propos d’autre chose.
L’intelligence, à son tour, a trois facultés capitales, la mémoire, le jugement, l’imagination ; et bien qu’elle soit en jeu tout entière dans la communication des idées, il est facile de constater que chacune de ces facultés s’y est réservé, en quelque sorte, un rôle spécial. […] Par l’invention, la mémoire retrouve le fond des idées ; par la disposition, le jugement établit l’ordre dans les idées ; par l’élocution, l’imagination donne la forme aux idées. […] Plus tard, quand le jugement est bien assis, on peut sans doute aborder des écrivains douteux et inférieurs, mais avec précaution et sous la direction d’un maître habile. […] Nulle autre étude ne peut la remplacer ; et de tous les exercices, celui-ci est le mieux fait pour développer au plus haut degré la mémoire, le jugement et l’imagination. […] Je n’attendrai rien de la nature d’un enfant en qui le jugement devance l’esprit… Ils ne cherchent qu’à éviter les défauts, et tombent par là même dans le pire des défauts, celui de n’avoir aucune qualité. »Quintit.., Institut. orat., II, 4.
Dans la composition, celui dont les idées se lient facilement trouve sans peine de grandes ressources pour écrire, et il se fait lire avec intérêt ; mais il faut observer que si les notions sont mal assorties, elles nous égarent et peuvent fausser notre jugement. […] Du jugement et de la proposition. En comparant deux idées entre elles, notre esprit forme un jugement. Le jugement énoncé par la parole se nomme proposition.
C’est le plus sûr moyen d’en faire sentir la vraie justesse, l’importante nécessité, les grands avantages qu’en retire le génie ; de former même le jugement et le goût de ceux à qui il donne ses leçons. […] Son objet est de faire connaître les beautés et les défauts d’un ou de plusieurs ouvrages, et de rendre raison du jugement qu’il en porte. […] C’est ce que l’on doit discerner avec finesse ; et ce discernement est l’effet d’un jugement droit, d’un goût pur et sain, qui suppose toujours de grandes connaissances, mais que ces connaissances ne supposent pas toujours. […] Elle ne peut se dispenser d’apporter en preuves de son jugement, et les beaux, et les médiocres, et les faibles endroits de l’ouvrage qu’elle a pesé dans sa balance. […] Plus son jugement est sévère et défavorable à l’auteur, plus il doit paraître adouci et tempéré par la délicatesse et l’aménité du style.
Tels sont de nombreux traités sur la soumission à la volonté de Dieu, sur les jugements téméraires, la civilité chrétienne, la connaissance de soi-même, l’amour-propre, etc., et principalement son Essai sur les moyens de conserver la paix avec les hommes 1. […] Pourquoi donc s’aigrit-on contre ceux qui croient que nous avons commis des fautes que nous n’avons point commises ou qui nous attribuent des défauts que nous n’avons pas, puisque leur jugement peut encore moins nous rendre coupables de ces fautes et nous donner ces défauts que la pensée d’un homme qui croit que nous avons la fièvre n’est capable de nous la donner effectivement ? C’est, dira-t-on, qu’on ne méprise pas une personne qui a la fièvre, et que c’est un mal qui ne nous rend pas vils aux yeux du monde ; qu’ainsi le jugement de ceux qui nous l’attribuent ne nous blesse pas : mais que ceux qui nous imputent des défauts y joignent ordinairement le mépris et causent la même idée et le même mouvement dans les autres. […] Car si nous nous faisions justice à nous-mêmes, nous reconnaîtrions sans peine que ceux qui nous attribuent des défauts que nous n’avons pas ne nous en attribuent pas aussi un grand nombre d’autres que nous avons effectivement ; et qu’ainsi nous gagnons à tous ces jugements dont nous nous plaignons, quelque faux qu’ils soient. Les jugements des hommes nous seraient infiniment moins favorables s’ils étaient entièrement conformes à la vérité, et si ceux qui les font connaissaient tous nos véritables maux.
Il aime ses compagnons ; il respecte le roi et le gouverneur ; mais ni l’affection ni le respect n’altèrent l’indépendance de son jugement et de sa conduite ; il sait, il voit, avec un admirable instinct d’action et de commandement, par quels moyens, à quelles conditions on peut réussir dans ce qu’il entreprend pour le compte du roi et du pays. […] La même énergie de conviction, la même fidélité à son propre jugement, qu’il portait dans l’appréciation générale des choses, l’accompagnaient dans la pratique des affaires. […] Là elle s’arrête, elle triomphe, elle est fière de son audace ; et parce qu’elle a su s’élever au-dessus de ce qu’elle avait écrit, parce qu’elle a considéré et jugé une action en elle-même, indépendamment des définitions de la science, elle se tient pour satisfaite et en possession de la vérité ; elle se hâte d’appliquer à l’homme tout entier le jugement qu’elle a porté sur l’action ; et déjà lasse d’un travail inattendu, elle ne veut voir en lui que l’auteur du crime qu’elle a eu tant de peine à saisir. […] C’est la jeunesse, ce sont ses ignorances naturelles et ses préoccupations passionnées qui nous rendent exclusifs et âpres dans nos jugements sur autrui. […] Rutledge, de la Caroline du Sud, est le plus grand orateur ; mais si vous parlez de solide connaissance des choses et de jugement sain, le colonel Washington est incontestablement le plus grand homme de l’assemblée. » (M.
C’est ce jugement pur et fin, composé de connaissances et de réflexions, que possèdera d’abord la critique ; il a pour fondement l’étude des anciens, qui sont les maîtres éternels de l’art d’écrire, non pas comme anciens, mais comme grands hommes. […] Elle ne porte que des jugements vagues et malins, d’autant plus contagieux que leur généralité accommode notre paresse, et que leur malice ne flatte que trop notre penchant à mépriser les autres. […] On examine d’ordinaire ceux-là avec un respect timide et des ménagements superstitieux, tandis qu’on réserve pour ses contemporains toute la sévérité et toute la hardiesse de ses jugements. […] Rivarol parle ainsi du goût et de la critique : « Le jugement se contente d’approuver et de condamner ; mais le goût jouit et souffre. Il est au jugement ce que l’honneur est à la probité : ses lois sont délicates, mystérieuses et sacrées.
Ces ouvrages sont ceux que le jugement des siècles, qu’une opinion bien prononcée, certaine, invariable, a placés au premier rang. […] Si le discernement est nécessaire dans les choses purement matérielles, que sera-ce lorsqu’il s’agit de former tout ce qui constitue l’homme moral, goût, jugement, opinions, sentiments et désirs ; que sera-ce quand il s’agit souvent de la foi, c’est-à-dire du bonheur dans le présent et dans l’avenir ? […] Les avantages de l’instruction sont assurément d’une grande importance dans la vie, dit M. le chanoine Capot ; mais il est quelque chose de plus précieux encore, et sans quoi l’instruction n’est souvent qu’un malheur de plus et pour nous et pour nos semblables ; je veux dire, la rectitude du jugement, l’habitude de discerner les choses sans préoccupation et sans préjugé, le silence des passions, la paix parfaite du cœur, le calme de la conscience. […] Aussi les ouvrages que nous venons de signaler comme devant être si préjudiciables au jugement et au cœur, on peut avancer qu’ils n’offrent guère plus de garantie sous le rapport purement littéraire, qu’on les considère au point de vue des pensées ou du style. […] C’est une imitation dangereuse, capable de corrompre le goût et qui, au jugement de Quintilien, perdait la jeunesse de son temps, égarée sur les pas de Sénèque et de Lucain.
La nature et les circonstances du fait, le caractère de l’accusé et la forme du jugement, tout se réunit pour faire de cette cause, vraiment célèbre, la plus importante qui ait jamais été plaidée. […] Pompée, qui n’était pas fâché qu’on l’eût défait de Clodius, mais qui eût été bien aise aussi qu’on le défît de Milon, dont l’inflexible fermeté ne pouvait que déplaire à quiconque affectait la domination, voulut donner à ce jugement l’appareil le plus capable d’en imposer. […] Le peuple était monté jusque sur les toits, pour assister à ce jugement : Pompée lui-même y parut, environné d’une garde publique, et après avoir fait placer des soldats autour du tribunal et en divers endroits du Forum. […] Des hommes que la fureur de Clodius a nourris de rapines, d’incendies et de tous les désastres publics ; ces mêmes hommes que l’on excita, dans l’assemblée d’hier, à vous dicter impérieusement le jugement que vous deviez prononcer. […] « Si donc, Milon, tenant son épée sanglante, s’écriait : Venez, citoyens, écoutez-moi : j’ai donné la mort à Clodius ; les fureurs de ce pervers que la crainte des lois et des jugements ne pouvaient plus réprimer, ce bras et ce fer les ont repoussées de vos têtes ; si les lois, si la justice, si les tribunaux, si la liberté, la pudeur et la chasteté ne sont point bannis de Rome, c’est à moi, citoyens, à moi seul qu’on en est redevable ».
Cette manière de louer était digne du maître et de l’élève ; mais, peu content de cet hommage tacite rendu partout à la vertu sublime de Socrate, Platon crut devoir à sa mémoire un monument plus éclatant encore, où Socrate lui-même figurât, dans les circonstances les plus intéressantes pour nous, et les plus glorieuses pour lui, son jugement et sa mort. […] Il décrit ensuite le plaisir qu’il aura de converser, dans un autre univers, avec les grands hommes de tous les temps, avec ceux qui ont été, comme lui, victimes d’un jugement injuste, etc. […] Crois-tu donc qu’une ville puisse subsister, si les jugements publics y perdent leur force, si chaque citoyen peut les enfreindre à son gré ? […] si la patrie t’offense par un jugement injuste, as-tu droit de lui nuire ?
Cette seule ligne décide des questions bien importantes et sur lesquelles il y avait, non pas peut-être en principe, au moins dans la pratique, des jugements opposés. […] C’est donc un enseignement théorique que le professeur de rhétorique de province ajoute à l’enseignement tout pratique de Paris, et il n’est pas douteux que, toutes choses égales d’ailleurs, cette addition ne contribue à jeter un grand intérêt dans les leçons, à bien ordonner les idées des élèves et à former leur jugement. […] En réduisant ces deux traités, en les débarrassant du fatras métaphysique auquel les deux écrivains se laissaient trop facilement entraîner ; en augmentant le nombre des exemples, diminuant l’étendue de quelques-uns d’eux et les appropriant davantage au sujet ; en ajoutant enfin quelques détails visiblement oubliés ou omis mal à propos, et redressant quelques jugements ou quelques faits historiques, il nous a semblé qu’on pouvait en tirer un petit volume où ne manquerait rien d’essentiel, et dont le nom des auteurs primitifs, cité à toutes les pages, garantirait d’ailleurs les excellents principes.
Je sais que mon désir est difficile à satisfaire, mais rien n’est impossible à ta puissance2. » Enfin, si dans la foule des maux prêts à m’accabler, si dans la nécessité d’un procès aussi bizarre, cet Être bienfaisant m’eût laissé le choix du tribunal, je l’aurais supplié qu’il fût tel que, tout près encore de la naissance de ses augustes fonctions, il pût sentir que l’expulsion d’un membre vicié l’honorait plus aux yeux de la nation que cent jugements particuliers, où les murmures des malheureux balancent toujours l’éloge que les heureux sont tentés de donner. Je l’aurais demandé ainsi, parce que j’aurais cru n’être point exposé à voir sortir de ce tribunal un jugement équivoque, sous les yeux d’un peuple éclairé, plein de sagacité, d’esprit et de feu, et qui, toujours plus prompt à blâmer qu’à prodiguer la louange, rendrait chaque magistrat attentif et sévère sur sa façon de prononcer. […] Messieurs… jamais cause plus intéressante ne fut soumise au jugement de la cour ; et, depuis Alexandre le Grand, qui promit mariage à la belle Thalestris… Le comte, interrompant. […] Beaumarchais disait dans sa préface : « Un avocat célèbre, un magistrat respectable, iront-ils donc s’approprier le plaidoyer d’un Bartholo, le jugement d’un Brid’oison ? […] Et cette estime est-elle autre chose qu’un jugement, qui n’est même aussi flatteur pour les bons magistrats qu’en raison de sa rigueur excessive contre les mauvais ?
N’oublions pas toutefois que la sensibilité, comme l’imagination, doit être guidée par le jugement et la raison. La passion dont on n’est pas maitre peut entraîner à l’extravagance : de là l’oubli des convenances, le mauvais goût, la fausseté dans le jugement. […] Raisonner, c’est tirer un jugement d’autres jugements déjà connus, en les comparant entre eux.
Les excellents morceaux qui vont suivre prouveront assez la finesse de son jugement et son talent d’écrire. […] Tout le monde se plaint de sa mémoire, et personne ne se plaint de son jugement. […] Par jugement, avec discernement… 4.
Encore qu’au jugement que je fais de moi-même je tâche toujours de pencher vers le côté de la défiance plutôt que vers celui de la présomption, et que regardant d’un œil de philosophe les diverses actions et entreprises de tous les hommes, il n’y en ait quasi aucune qui ne me semble vaine et inutile, je ne laisse pas de recevoir une extrême satisfaction du progrès que je pense avoir déjà fait en la recherche de la vérité, et de concevoir de telles espérances pour l’avenir, que si, entre les occupations des hommes, purement hommes, il y en a quelqu’une qui soit solidement bonne et importante, j’ose croire que c’est celle que j’ai choisie. […] Je sais combien nous sommes sujets à nous méprendre en ce qui nous touche, et combien aussi les jugements de nos amis nous doivent être suspects lorsqu’ils sont en notre faveur. […] Avec cela je savais les jugements que les autres faisaient de moi2 ; et je ne voyais point qu’on m’estimât inférieur à mes condisciples, bien qu’il y en eût déjà entre eux quelques-uns qu’on destinait à remplir les places de nos maîtres. […] Je savais que les langues que l’on y apprend sont nécessaires pour l’intelligence des livres anciens ; que la gentillesse des fables réveille l’esprit ; que les actions mémorables des histoires le relèvent, et qu’étant lues avec discrétion elles aident à former le jugement ; que la lecture de tous les bons livres est comme une conversation avec les plus honnêtes gens des siècles passés, qui en ont été les auteurs, et même une conversation étudiée en laquelle ils ne nous découvrent que les meilleures de leurs pensées ; que l’éloquence a des forces et des beautés incomparables ; que la poésie a des délicatesses et des douceurs très-ravissantes ; que les mathématiques ont des inventions très-subtiles, et qui peuvent beaucoup servir tant à contenter les curieux qu’à faciliter tous les arts et diminuer le travail des hommes ; que les écrits qui traitent des mœurs contiennent plusieurs enseignements et plusieurs exhortations à la vertu qui sont fort utiles ; que la théologie enseigne à gagner le ciel ; que la philosophie donne moyen de parler vraisemblablement1 de toutes choses et de se faire admirer des moins savants ; que la jurisprudence, la médecine et les autres sciences apportent des honneurs et des richesses à ceux qui les cultivent ; et enfin, qu’il est bon de les avoir toutes examinées, même les plus superstitieuses et les plus fausses2, afin de connaître leur juste valeur et se garder d’en être trompé.
Ne montreras-tu ni respect pour son autorité, ni déférence pour son jugement, ni crainte de sa puissance ? […] Scipion, fut condamné à payer dix-huit mille sesterces : telle était alors la sévérité des jugements. […] Car je me représente combien, dans le jugement d’Aquilius, parut avoir d’autorité et de force le discours de M. […] Vous ne pouviez-vous dispenser de rendre sur une même cause un même jugement. […] Vous n’aviez personne pour ennemi, et quand vous en auriez eu, vous n’aviez pas vécu de manière à craindre un jugement.
Aucun genre de composition ne demande plus d’étude, plus de jugement, plus de connaissances que l’histoire. […] L’autre, qui s’adresse plutôt au jugement, peut se nommer philosophique ; elle suppose chez le lecteur une connaissance préalable des faits ; elle les serre, les abrège et les groupe pour en faire sortir un enseignement. […] Il n’est guère d’étude plus propre à former le jugement et l’imagination de la jeunesse (Laharpe, Fauriel, Villemain, Ampère, Sainte-Beuve, Philarète Chasles, Nisard).
Pour moi, bien que je n’aie guère de jugement, si l’on s’en rapporte à vous, je n’en ai pas si peu que d’offenser une personne de si haute condition3, et de craindre moins ses ressentiments que les vôtres. […] Vous protestez de ne me point dire d’injures ; incontinent après vous m’accusez d’ignorance en mon métier, et de manque de jugement en la conduite de mon chef-d’œuvre : appelez-vous cela des civilités d’auteur ? […] Allusion au passage suivant intitulé : Jugement sur Sénèque, Plutarque et Pétrone, où Saint-Évremond dit à propos du poëte latin : « Je ne sache aucun de ces grands génies qui ait pu faire parler d’amour Massinisse et Sophonisbe, César et Cléopâtre, aussi galamment que nous les avons ouïs parler en notre langue. » Saint-Évremond fut avec Madame de Sévigné un de ceux qui restèrent fidèles à la gloire de Corneille : Les lauriers d’Andromaque et de Britannicus leur semblèrent dérobés à la couronne qu’ils avaient posée sur le front de leur poëte.
Les ouvrages didactiques sont en général des ouvrages sérieux, où le jugement a plus de part que l’imagination, et qui ont pour but de communiquer directement des connaissances sous forme d’enseignement. […] Les règles, dans chaque ouvrage didactique, sont tracées à l’auteur parle sujet même ; c’est de son goût, de son jugement que dépendent la forme, le plan et le style convenables.