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66. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »

Tout le monde est frappé, sans doute, de la netteté de cette division. […] Son éloquence vive, ornée et pathétique, frappe l’esprit, pénètre et captive l’âme. […] Considérez, messieurs, ces grandes puissances que nous regardons de si bas : pendant que nous tremblons sous leur main, Dieu les frappe pour nous avertir. […] » Qui de nous ne se sentit frappé à ce coup, comme si quelque tragique accident avait désolé sa famille ? […] Il faut savoir les présenter, les nuancer, les ordonner : il ne suffit pas de frapper l’oreille et d’occuper les yeux ; il faut agir sur l’âme et toucher le cœur en parlant à l’esprit.

67. (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-

Si vous voulez atteindre les sommets de cet art, ne vous contentez pas d’avoir sous les yeux les maîtres de l’éloquence : unissez à la véhémence de Démosthène l’ampleur et le coloris de Cicéron ; faites mieux, ajoutez à ces dons les plus rares facultés qui vous auront frappé dans les orateurs modernes ; faites mieux encore, imitez les artistes qui, les yeux fixés sur la toile ou sur le marbre, ont l’âme attachée à la contemplation d’un type dont leur main reproduit l’idéale beauté ; concevez un modèle de perfection tel qu’il n’en a jamais existé de semblable. […] Quand Cicéron, défendant Ligarius, fit tomber des mains de César la sentence de condamnation déjà écrite ; quand Massillon, prêchant sur le petit nombre des élus, frappa son auditoire de terreur, où ces deux orateurs trouvèrent-ils, l’un cette véhémente sortie contre Tubéron, l’autre cette évocation du Christ apparaissant tout à coup au milieu du temple, devant les yeux épouvantés des fidèles, avec la majesté d’un juge souverain ? […] Au théâtre où le poëte, tenant dans ses mains tous les fils de l’action, dispose à son gré de nos impressions, comme de ses incidents et de ses personnages, le succès appartient souvent à celui qui frappe fort. Au barreau, où c’est la fortune qui noue l’intrigue et où l’orateur reçoit de sa main les rôles tout faits, le seul moyen de frapper fort c’est de frapper juste. […] — Glaive du Seigneur, quel coup vous venez de frapper ! 

68. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152

Les Indiens, frappés de l’éclat et du feu que rendent les couleurs de ces brillants oiseaux, leur avaient donné les noms de rayons ou cheveux du soleil. […] Rousseau a dit, en appliquant, d’après la Bible, ces mêmes idées aux herbes des champs : « L’or des genêts et la pourpre des bruyères frappaient mes yeux d’un luxe qui touchait mon cœur et me faisait souvent redire à moi-même : Non, Salomon, dans toute sa gloire, ne fut jamais vêtu comme l’un d’eux. » 2.

69. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51

Mais, frappé à mort par un mal que développèrent les excès du travail, il ne put que jeter sur le papier des aperçus, des éclairs. […] Mais n’ayant que des sciences imaginaires, il faut qu’ils prennent ces vains instruments qui frappent l’imagination à laquelle ils ont affaire ; et par là en effet ils s’attirent le respect.

70. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118

La clarté de l’expression doit être telle que l’idée frappe l’esprit, comme la lumière du soleil frappe les yeux. […] La naïveté du style est une simplicité naturelle et ingénue, mais raisonnable et gracieuse, avec laquelle on exprime des pensées, des sentiments qui échappent sans effort et sans apprêt, et qui frappent par je ne sais quoi de spontané et d’imprévu. […] C’est un trait merveilleux, extraordinaire, énergique, qui produit le plus haut degré possible de surprise, d’admiration, de ravissement, et qui subjugue invinciblement tout ce qu’il frappe.

71. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes

Rend moy, mon Dieu, sur moymesme vainqueur : Liez, frappez, bruslez, je suis tout prest D’endurer tout, mon Dieu, puisqu’il le plaist. […] Icy le cuide frapper. […] Il a eu la gloire d’écrire et de signer le programme éloquent de la nouvelle école, la Deffense et illustration de la Langue françoise (1549) et de l’appliquer le premier par le recueil (même année) qui contenait les sonnets de l’Olive et des Odes ; de léguer à la poésie française, dans ses Antiquités de Rome, impressions premières de son séjour en cette ville (1551-1554), et dans ses Regrets, souvenirs et appels de la patrie absente, les plus parfaits sonnets que le siècle ait produits ; de donner, dans son Poète courtisan, le premier modèle de la satire en France ; enfin | de mériter, par les poésies diverses de ses Jeux rustiques, ajoutées à celles qui précèdent, le nom d’« Ovide français », si tant est que ce nom implique, avec la grâce et l’esprit, les qualités de mâle énergie qui nous frappent à chaque page des Antiquités et des Regrets. […] Pour un vers allonger ses ongles il ne ronge, Il ne frappe sa table, il ne resve, il ne songe138, Se brouillant le cerveau de pensemens divers, Pour tirer de sa teste un misérable vers Qui ne rapporte, ingrat, qu’une longue risee Par tout où l’ignorance est plus authorisee. […] Non il n’est plus permis sa veine desguiser ; La main peut s’endormir, non l’ame reposer, Et voir en mesme temps nostre mere hardie Sur ses costez jouer si rude tragédie, Proche à sa catastrophe, où tant d’actes passez Me font frapper des mains et dire : « C’est assez ! 

72. (1854) Éléments de rhétorique française

Jusque-là, les sons qui frappaient les airs n’étaient point recueillis d’une manière exacte et sure ; la tradition ne pouvait les transmettre sans les altérer. […] Et, si tu crois qu’il a mérité d’être frappé de verges, pourquoi le proclames-tu innocent ?  […] je ne frappe ma cuisse. […] La ville est frappée d’enthousiasme pour son sauveur, et le regarde comme un être surnaturel. […] Ce n’étaient point de méchantes femmes, mais des imaginations superstitieuses, vivement frappées par un grand malheur, Oswald contenait à peine son indignation en entendant ces étranges prières.

73. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374

Sganarelle, seul, frappe à la porte de Valère. […] Il va frapper à la porte de Valère, remet à Ergaste cette boîte, et se retire. […] Joas(b) laissé pour mort, frappa soudain ma vue. […] Ma fille, de l’autel cherchant à s’échapper ; Gémit-elle du coup dont je la veux frapper ? […] Ce héros furieux, résolu de renverser le bucher, d’immoler le prêtre, de frapper Agamemnon lui-même, va se ranger près de l’autel avec ses thessaliens.

74. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »

L’auteur du Poème des Jardins ; celui de la Chartreuse et de la Fête des Morts 166 prêtèrent à notre poésie ce charme rêveur, cette teinte de mélancolie douce, mais profonde, premier caractère de l’élégie sacrée, qui nourrie tour à tour de sentiments tendres et de pensées sublimes, doit s’adresser alternativement au cœur et à l’imagination, frapper et émouvoir tour à tour. […] Frappé d’un jour nouveau, je vis du haut des cieux Les immortels descendre et planer sur ces lieux : De leurs corps transparents, vêtus de légers voiles, Où l’or parmi l’azur rayonnait en étoiles, Le soleil nuançait l’ondoyante vapeur ; Ils suspendent leur vol ; et, réunis en chœur, Ils chantent à l’envi ces puissantes prières Qui soulagent des morts les peines passagères ; Ils consolent nos rois chassés de leurs tombeaux, Et souhaitent que Dieu pardonne à leurs bourreaux. […] Bientôt de Noémi les fils n’ont plus de père : Chacun d’eux prit pour femme une jeune étrangère, Et la mort les frappa.

75. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523

La cascade La cascade qui pleut dans le gouffre qui tonne Frappe l’air assourdi de son bruit monotone ; L’œil fasciné la cherche à travers les rameaux ; L’oreille attend en vain que son urne tarisse ;   De précipice en précipice, Débordant, débordant à flots toujours nouveaux, Elle tombe, et se brise, et bondit, et tournoie, Et du fond de l’abîme ou l’écume se noie, Elle-même remonte en liquides réseaux, Comme un cygne argenté qui s’élève et déploie   Ses blanches ailes sur les eaux2. […] Je vins au presbytère Comme j’avais coutume, à la Saint-Jean d’été, A pied, par le sentier du chamois fréquenté, Mon fusil sous le bras, et mes deux chiens en laisse, Montant, courbé, ces monts que chaque pas abaisse1 Mais songeant au plaisir que j’aurais, vers le soir, A frapper à sa porte, à monter, à m’asseoir Au coin de son foyer tout flamboyant d’érable, A voir la blanche nappe étendue, et la table, Couverte par ses mains de légume et de fruit, Nous rassembler causant bien avant dans la nuit2. […] J’arrive, et frappe en vain ; le gardien du foyer, Son chien même, à mes coups ne vient pas aboyer ; Je presse le loquet d’un doigt lourd et rapide2, Et j’entre dans la cour, aussi muette et vide.

76. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IX. De quelques autres figures qui appartiennent plus particulièrement à l’éloquence oratoire. »

Fléchier, par exemple, dans l’oraison funèbre de Turenne : « N’attendez pas de moi, Messieurs, que j’ouvre à vos yeux une scène tragique ; que je vous montre ce grand homme étendu sur ses propres trophées ; que je vous découvre ce corps pâle et sanglant, auprès duquel fume encor la foudre qui l’a frappé ; que je fasse crier son sang comme celui d’Abel ; que je rassemble à vos yeux les tristes images de la Religion et de la Patrie éplorées. […] avec quelle énergie elle presse, frappe, poursuit et entraîne l’adversaire confondu, et l’auditeur subjugué par la véhémence de l’orateur !

77. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »

Pour réussir à manier les passions en écrivant, il faut avoir l’imagination vive : l’âme qui est fortement frappée, comme un timbre sonore, fait vibrer fortement son émotion dans ses paroles. […] Le dilemme est la réunion de deux arguments dont l’alternative est inévitable, et qui mènent à la même conclusion : on l’a appelé poignard à double lame, qui frappe en deux sens.

78. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »

Pour frapper les grands coups qu’il prépare. […] L’ouvrage étonne mais c’est l’empreinte divine dont il porte les traits qui doit nous frapper. […] Le Style poétique Le style Poétique admet tous les ornements, mais surtout il prodigue les images : il est riche d’expressions et d’harmonie, il déploie beaucoup de pompe et de noblesse pour exprimer tout ce qui frappe l’imagination : il aime particulièrement l’harmonie imitative, et fait un grand usage de métaphores et de comparaisons. […] Ne pouvant retenir son inquiétude et son ardeur, il frappe la terre et l’enfonce ; et il ne devient point tranquille par les premiers signaux de la trompette. […] Le tour en est grand, les pensées nobles, le style sublime et magnifique, les expressions fortes, les figures hardies ; tout y est plein de choses et d’idées qui frappent l’esprit et saisissent l’imagination.

79. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123

Dieu exerce par ce moyen ses redoutables jugements, selon les règles de sa justice, toujours infaillible ; c’est lui qui prépare les effets dans les causes les plus éloignées, et qui frappe ces grands coups dont le contre-coup porte si loin : quand il veut lâcher6 le dernier et renverser les empires, tout est faible et irrégulier dans les conseils. […] Cependant il tombera d’une grande chute ; on le verra tout de son long couché sur la montagne, fardeau inutile de la terre1 » ; ou, s’il se soutient durant sa vie, il mourra au milieu de ses grands desseins, et laissera à des mineurs des affaires embrouillées qui ruineront sa famille ; ou Dieu frappera son fils unique, et le fruit de son travail passera en des mains étrangères ; ou Dieu lui fera succéder un dissipateur qui, se trouvant tout d’un coup dans de si grands biens dont l’amas ne lui a coûté aucune peine, se jouera des sueurs d’un homme insensé qui se sera perdu pour le laisser riche ; et devant la troisième génération, le mauvais ménage et les dettes auront consumé tous ses héritages. […] Vous croyez être bien muni aux environs, le fondement manque par en bas, un coup de foudre frappe par en haut. — Mais je jouirai de mon travail. — Eh quoi ! […] Mort d’Henriette d’Angleterre 2 Considérez ces grandes puissances que nous regardons de si bas ; pendant que nous tremblons sous leur main, Dieu les frappe pour nous avertir. […] Qui de nous ne se sentit frappé à ce coup, comme si quelque tragique accident avait désolé sa famille ?

80. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »

Voilà bien ce qui s’appelle frapper fort, et frapper juste en même temps, comme le disait Voltaire, à propos de l’effet théâtral. […] Est-ce parce qu’il est plus dur d’être frappé de verges que d’être mis à mort ? […] Le peuple se réjouit et applaudit à leur sévère équité ; mais insensiblement ils abusèrent de cette liberté, et firent indistinctement périr les bons et les mauvais citoyens au gré de leur caprice et frappèrent tout le reste de terreur.

81. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335

Au contraire, si quelque trait de clémence ou de générosité frappe nos yeux, quelle admiration, quel respect il nous inspire ! […] L’or des genêts et la pourpre des bruyères4 frappaient mes yeux d’un luxe qui touchait mon cœur ; la majesté des arbres qui me couvraient de leur ombre, la délicatesse des arbustes qui m’environnaient, l’étonnante variété des herbes et des fleurs que je foulais sous mes pieds, tenaient mon esprit dans une alternative continuelle d’observation et d’admiration : le concours de tant d’objets intéressants qui se disputaient mon attention, m’attirant sans cesse de l’un à l’autre, favorisait mon humeur rêveuse et paresseuse, et me faisait souvent redire en moi-même : « Non, Salomon dans toute sa gloire ne fut jamais vêtu comme l’un d’eux5. » Mon imagination ne laissait pas longtemps déserte la terre ainsi parée. […] Ce qu’il voit de la mort le frappe plus violemment que ce qu’il en sait : la maladie, la douleur, le cadavre, le dégoûtent de la connaissance d’un autre monde ; il faut tout le sérieux de la religion pour le réduire. » 1. […] Un jour ou l’autre il frappe à notre porte, il s’assied au foyer désert ou rempli, et d’un de ses regards jeté sur notre cœur, il en tire cette larme unique où nous lisons ce qu’il est.

82. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »

Mais, dans le cas contraire, il doit frapper d’abord les grands coups, et placer les premiers ses arguments les plus forts, afin de disposer favorablement l’auditoire à l’infériorité des preuves subséquentes. […] C’est là que l’orateur, rassemblant toutes ses forces, frappait les derniers coups avec une énergie à laquelle rien ne résistait ; c’était le triomphe de l’éloquence judiciaire, chez des peuples dont les tribunaux, entourés d’une foule innombrable de peuple, offraient un vaste théâtre à l’action oratoire.

83. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132

Vous immolez à votre souveraine grandeur de grandes victimes, et vous frappez quand il vous plaît ces têtes illustres que vous avez tant de fois couronnées. N’attendez-pas, messieurs, que j’ouvre ici une scène tragique, que je représente ce grand homme étendu sur ses propres trophées, que je découvre ce corps pâle et sanglant auprès duquel fume encore la foudre qui l’a frappé, que je fasse crier son sang comme celui d’Abel3, et que j’expose à vos yeux les tristes images de la religion et de la patrie éplorées.

84. (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)

Il est absurde de penser que les grands orateurs soient allés frapper à la porte de chaque lieu pour construire leurs preuves. […] frapperas-tu ce sein dont je veux lui faire un rempart ? […] Il faut que la clarté de l’expression soit telle, dit Quintilien, que la pensée frappe les esprits comme le soleil frappe la vue : Ut in animum audientis oratio, sicut sol in oculos, occurrat (VIII, 2). […] Transposez ce mot, il frappera beaucoup moins. […] Elle est l’effet d’une imagination vivement frappée, à qui les expressions ordinaires paraissent trop faibles.

85. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — P — article » p. 420

., Pharaon, roi d’Egypte, ayant constamment refusé à Moïse la permission de sortir de ses états avec le peuple de Dieu, vit tout son royaume frappé de dix fléaux qu’on appelle les Plaies d’Egypte.

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