Celui qui la possède ne se doute pas de son mérite, il ne se compare avec personne, et abandonne à ses lecteurs le soin d’apprécier son talent. […] Mais il y en a aussi où les objets matériels sont comparés entre eux. […] Dans le second cas, on compare ceux dont on parle aux modèles que nous trace l’histoire. […] 3° On ne peut mieux comparer une bonne composition qu’à ces parterres disposés symétriquement et avec goût. […] Comparer un homme en colère à un lion, est une figure triviale, parce qu’elle a déjà été employée de toutes les manières et sous toutes les formes.
Comme l’objet de cette figure est de comparer deux choses entre elles, et de découvrir le côté par lequel elles se ressemblent, il faut mettre le plus grand soin à ne pas fausser l’analogie de leurs rapports. […] Il est intéressant de comparer leurs pensées. […] Comparaison La Comparaison est un rapport de convenance entre deux objets que l’on compare ensemble. […] Le coucher du soleil est ici comparé la manifestation d’un monarque à ses sujets : Une teinte pourprée s’étendait sur l’horizon. […] Boileau est fort amusant lorsque, dans son poème Le Lutrin, il compare la défaite et la fuite des chantres à la fuite d’un troupeau de moutons devant le loup cruel, et la déroute des Troyens devant le terrible Achille.
Un canal régulièrement tracé au cordeau sera quelque chose d’insipide, comparé aux sinuosités d’une rivière. […] Les critiques ont regardé constamment le discours comme le premier ou le principal des arts d’imitation, et c’est avec raison qu’ils lui donnent, à certains égards, la préférence, lorsqu’ils le comparent à la peinture et à la sculpture.
Comparez Longin, Fragments ii et iii de notre édition. […] Comparez, pour plus de détails, Plutarque, De la Musique, chap.
Comparer Molière distinguant la vraie et la fausse dévotion (Même Recueil.) […] Comparer Bossuet. — Pour compléter ce portrait idéalisé, rappelons-nous ces mots : « Loin de nous les héros sans humanité !
Comparer une leçon de M. […] On peut comparer à ce morceau la dissertation de Rivarol sur les mérites de la langue française. […] Comparer à la lettre de Balzac, L’homme s’agite et Dieu le mène, p. 9 de ce recueil.
Aussi, quand on compare les productions de la Grèce et de Rome, trouve-t-on dans les premières plus de génie et d’invention ; dans les autres, plus de régularité et de perfection. […] Démosthène et Cicéron comparés.
Comparez les Deux Amis de La Fontaine. […] Comparez les Deux Amis de La Fontaine.
Il faut comparer à ces vers le chapitre xxxii, l. […] Comparez le portrait de la jeunesse, par Bossuet. […] Comparez à l’Art poëtique d’Horace.
S’agit-il, par exemple, de l’usage des passions5 dans le drame, elle recueille dans les auteurs dramatiques les plus divers et les plus inégaux les traits vrais ou spécieux dont ils ont peint une passion ; elle compare les morceaux, non pour donner des rangs, mais pour faire profiter de ces rapprochements la vérité et le goût ; elle y ajoute ses propres pensées, et de ce travail de comparaison et de critique, elle fait ressortir quelque vérité de l’ordre moral. […] C’est de la littérature comparée qui conclut par de la morale. […] Si son objet est élevé, si elle ne fait tort ni à l’esprit humain qu’elle étudie dans son imposante unité, ni au génie de la France, qu’elle veut toujours montrer semblable à lui-même, ni à notre langue qu’elle défend contre les caprices de la mode, il faut avouer qu’elle se prive des grâces5 que donnent aux trois premières sortes de critique la diversité, la liberté, l’histoire mêlée aux lettres, la beauté des tableaux, la vie des portraits, les rapprochements de la littérature comparée.
Comparez cette page de Xavier de Maistre pleurant la mort d’un ami : « La nature, indifférente de même au sort des individus, remet sa robe brillante du printemps, et se pare de toute sa beauté autour du cimetière où il repose ; les arbres se couvrent de feuilles, et entre acent leurs branches ; les oiseaux chantent sous le feuillage ; les mouches bourdonnent parmi les fleurs : tout respire la joie et la vie dans le séjour de la mort ; et, le soir, tandis que a lune brille dans le ciel, et que je médite près de ce triste lieu, j’entends le grillon poursuivre gaiement son chant infatigable, caché dans l’herbe qui couvre la tombe silencieuse de mon ami. […] Un jour, comme on bâtissait une maison d’école dans son village, l’idée vint à Brizeux de comparer la blanche maison qui s’élevait à ces autres écoles qui durent depuis tant de siècles ; en souhaitant à celle-ci la longue existence de ses sœurs ainées, il donna ce conseil aux architectes.
Il a comparé quelques-uns de ses poëmes à un vase athénien rempli des fleurs du Calvaire 4. […] Comparez Jocelyn, le maître d’école, le pasteur évangélique de Valneige.
Comparez Turenne et Condé. […] – Comparer Burrhus à Abner. […] – Comparer Turgot à Necker. […] Comparez ses lettres à celles de Mme de Sévigné. […] On ne peut sérieusement leur comparer les poètes, leurs contemporains.
Ainsi Homère et Virgile ont pu, sans blesser la majesté épique, comparer tantôt le nombre, l’ardeur et l’impatience des Grecs ou des Troyens à des essaims d’abeilles : tantôt redescendre à des détails petits en apparence, et relever cette petitesse prétendue par la noblesse d’une comparaison. Voltaire, qui écrivait dans un temps et chez un peuple observateur bien plus scrupuleux des bienséances, n’a pas craint de comparer, dans sa Henriade, les troupes françaises à une meute de chiens : sûr de la justesse de la comparaison et du rapport vrai des idées, il ne restait plus qu’à ennoblir les détails par la richesse et l’harmonie de la diction ; et c’est l’art des grands poètes. […] Homère et Virgile, à son exemple, pour nous donner une idée de deux héros qui s’avancent fièrement au combat l’un contre l’autre, les comparent au dieu Mars et à l’Épouvante, s’élançant du fond de la Thrace contre les peuples (Il.
La mémoire conserve et retrouve les idées ; Le jugement les compare, les choisit, les coordonne ; L’imagination les manifeste, les embellit, les vivifie. […] Après avoir distingué parmi les tropes, ceux d’usage ou de la langue qui entrent dans les habitudes communes du discours, et ceux d’invention ou de l’écrivain, qui appartiennent plus spécialement à celui qui les emploie, on peut rattacher à la métaphore : La métonymie, espèce de métaphore dans laquelle les expressions substituées au mot propre supposent une correspondance préalable entre les objets comparés, la cause pour l’effet, l’effet pour la cause, le contenant pour le contenu, le signe pour la chose signifiée, etc. […] L’antonomase, sorte de synecdoque, qui substitue un nom commun à un nom propre, et réciproquement, ou bien un nom propre ou commun à un autre moins expressif ; La métalepse qui emploie l’antécédent, le conséquent, une accessoire quelconque de l’idée pour l’idée elle-même ; La catachrèse, qui, prenant un mot dans un sens extensif, abusif, l’applique à une idée qui, elle-même, n’a point ou n’a plus de signe propre et exclusif dans la langue ; L’hyperbole, qui compare, comme la métaphore, une idée à des idées semblables, mais d’une manière exagérée, en allant au delà de la vérité, pour la faire mieux saisir ; La litote qui, dans la même intention, reste au contraire en deçà de la vérité ; L’euphémisme et l’antiphrase que l’on rapproche de la litote, le premier se contentant d’adoucir l’idée par l’expression, l’autre disant précisément le contraire de ce qu’elle veut dire.
Comparez, plus bas, le commentaire sur le chapitre XII. […] Comparez sur Cinna, acte II, scène I.
Charmés de sa parole harmonieuse, les contemporains, par une de ces illusions que l’éloignement dissipe, ont été jusqu’à le comparer à Bossuet. […] On peut ici comparer Massillon à Fléchier.
Comparez Victor Hugo : Réveries d’un passant à propos d’un roi. […] Comparez M.
La tentative fut heureuse, et il en est résulté l’un des meilleurs morceaux de critique et de littérature que l’on puisse proposer à ceux qui ont besoin de former leur goût, et de fixer leurs idées sur le caractère de notre langue comparée aux langues étrangères. […] Il aperçoit à la fois un grand nombre d’idées ; et comme il ne les a ni comparées, ni subordonnées, rien ne le détermine à préférer les unes aux autres ; il demeure donc dans la perplexité.
Par son intelligence, les animaux ont été apprivoisés, subjugués, domptés, réduits à lui obéir à jamais ; par ses travaux, les marais ont été desséchés, les fleuves contenus, leurs cataractes effacées, les forêts éclaircies, les landes cultivées ; par sa réflexion, les temps ont été comptés, les espaces mesurés, les mouvements célestes reconnus, combinés, représentés, le ciel et la terre comparés, l’univers agrandi et le Créateur dignement adoré ; par son sort émané de la science, les mers ont été traversées, les montagnes franchies, les peuples rapprochés, un nouveau monde découvert, mille autres terres isolées sont devenues son domaine ; enfin la face entière de la terre porte aujourd’hui l’empreinte de la puissance de l’homme, laquelle, quoique subordonnée à celle de la nature, souvent a fait plus qu’elle1, ou du moins l’a si merveilleusement secondée, que c’est à l’aide de nos mains qu’elle s’est développée dans toute son étendue, et qu’elle est arrivée par degrés au point de perfection et de magnificence où nous la voyons aujourd’hui. […] A peine aperçoit-on leurs pieds, tant ils sont courts et menus : ils en font peu d’usage ; et ils ne se posent que pour passer la nuit, et se laissent, pendant le jour, emporter dans les airs ; leur vol est continu, bourdonnant et rapide : on compare le bruit de leurs ailes à celui d’un rouet.