Caractère de ces deux poëtes.
Walckenaer, lui avait fait donner de son vivant le surnom d’inimitable, et son caractère, celui de bonhomme. » Sur cette bonhomie de La Fontaine, qui se réfléchit dans ses ouvrages, Vergier a fait de jolis vers que La Harpe à cités.
Mécontent de lui-même et des autres, il aima mieux déclarer la guerre à l’ordre social que de réformer son caractère ou d’accuser ses torts.
Cela nous éclaire sur le caractère de Descartes.
Necker avait l’ombre de caractère, il serait inébranlable, marcherait avec nous au lieu de déserter notre cause qui est la sienne, deviendrait cardinal de Richelieu sur la cour, et nous régénérerait.
Ajoutez à ce mérite du fonds des choses, celui d’un langage toujours noble dans sa belle simplicité, et riche encore, après avoir passé à travers deux ou trois traductions différentes, qui ont nécessairement affaibli le caractère de l’expression originale. […] L’antithèse était sa figure favorite : il la place partout ; il la prodigue jusqu’à la satiété, et elle est devenue enfin le caractère distinctif et inséparable de son style.
Dans celle-ci, c’est la péroraison suppliante, commiseratio ; il termine par le tableau le plus pathétique des douleurs de son client, d’autant plus habile ici, que, connaissant la fierté du caractère de Milon, il prend pour lui-même ce rôle de suppliant que dédaignait l’accusé ; et après lui avoir ainsi concilié l’intérêt de ses juges, s’il le fait parler, les paroles qu’il lui prète ne sont plus empreintes que d’une dignité affectueuse et d’une touchante fermeté.
Vous verrez comment les mêmes idées prennent la couleur des caractères différents, et changent de ton, suivant les écrivains.
La richesse et l’élégance ne sont pas les seuls caractères de l’éloquence et du style de Massillon : ses discours offrent aussi de la grandeur et de l’énergie, et s’élèvent, quand il le faut, à l’éloquence la plus sublime.
que la théorie de Pelisson s’applique bien à ces grands hommes, et qu’il est vrai que la solidité est, avant tout, le caractère de leur éloquence !
On a généralement mauvaise opinion de leur caractère, et leurs griffes leur ont fait beaucoup d’ennemis ; mais il faudrait aussi se rendre justice.
Des chevaliers français tel est le caractère : Leur noblesse en tout temps me fut utile et chère.
Il serait difficile de représenter plus au vif ces caractères flottants si communs dans le monde, qui n’aiment ou ne haïssent le bien ou le mal qu’en vue de l’opinion publique.
« Il faut laisser à chacun, en se contentant de les perfectionner, sa mesure d’esprit, son caractère et son tempérament.
Voyez comme chacun des traits de ce petit tableau a son caractère de justesse et de vérité : comme cette image est naturelle, et comme les circonstances qui la développent concourent à en rendre l’effet plus touchant !
Ainsi j’appelle épiphonème les vers imprimés en caractère italique de ce passage de la Fontaine, dans sa belle élégie aux Nymphes de Vaux : Inspires A Louis cette même douceur : La plus belle victoire est de vaincre son cœur.
Lentulus s’exprime en ces termes : « Sénateurs, si vous avez conservé une énergie digne du caractère romain et du sang de vos ancêtres, ne considérez pas en quel lieu vous êtes rassemblés et combien nous sommes éloignés de notre ville captive, mais reconnaissez-vous vous-mêmes, et quand vous allez promulguer les décrets de votre autorité souveraine, déclarez d’abord ce qui est évident pour les rois et pour les peuples, déclarez que nous sommes le Sénat. […] -C.) après la mort de Pertinax et de Didius Julianus, adresse aux soldats le discours suivant : « Soldats, vous savez déjà depuis longtemps quelle est la douceur de mon caractère et quelle est ma prudence, quand il s’agit d’entreprendre des affaires importantes. […] Puisque vous n’achèterez pas mes bienfaits par la trahison ou par une action indigne de votre caractère, quelle raison auriez-vous pour repousser avec dédain les présents que vous offre mon amitié ? […] Les ennemis que vous voulez combattre ont un caractère tout à fait particulier.
L’imagination religieuse y fait défaut ; mais des portraits, des caractères, des sentences politiques, et des vers heureux nous y dissimulent les faiblesses d’une invention trop assujettie à la routine des procédés classiques.
« La politesse est une sorte d’émoussoir qui enveloppe les aspérités de notre caractère, et empêche que les autres en soient blessés.
L’imagination religieuse y fait défaut ; mais des portraits, des caractères, des sentences politiques, des vers heureux nous y dissimulent les faiblesses d’une invention trop assujettie à la routine des procédés classiques.