Ce prélat était dans sa soixante-neuvième année, fait à peu près comme mon oncle le chanoine Gil Perez, c’est-à-dire gros et court. […] Je vous regarde comme un autre cardinal Ximenès1, dont le génie supérieur, au lieu de s’affaiblir par les années, semblait en recevoir de nouvelles forces. — Point de flatterie, interrompit-il, mon ami.
Aussi nous sommes nous bornés, pour nos développements ou nos plans, aux devoirs donnés par la Sorbonne pendant les deux dernières années, en 1884 et en 1885. Nous indiquons tous les textes des sessions de 1881, 1882 et 1883 renvoyant pour les plans des compositions de ces trois années à l’excellent ouvrage de M. […] Le grand règne n’avait laissé, à cause de ses dernières années, que de tristes souvenirs dans la nation ; l’œuvre de Voltaire a été une réhabilitation. […] À l’origine, on a appliqué le premier (comme dans les Annales des Pontifes) à l’exposé succinct, année par année, même jour par jour, des événements mémorables de l’histoire intérieure et extérieure. […] Ils servent en grand nombre dans les années de terre et de mer.
Quand, au déclin des années, les forêts perdent leurs feuilles, ce sont les premières venues qui tombent les premières ainsi passent les mots vieillis, tandis que les nouveaux s’épanouissent, tout brillants de force et de jeunesse. […] Le caractère change avec les années : faites habilement la part de ces années qui nous changent. […] Les années, jusqu’à un certain point, nous apportent avec elles bien des avantages ; puis, en déclinant, elles nous les ravissent. […] » 441les mœurs de chaque âge 442doivent être observées par toi, 443et la couleur-propre doit être donnée 444aux caractères et aux années 445qui-changent. […] 497Les années en venant 498 nous apportent avec elles 499des avantages nombreux ; 500 et en s’en retournant (en déclinant), 501elles nous en ôtent beaucoup aussi.
Les lettres de bonne année nous laissent bien peu d’observations à faire. […] Le mieux est souvent de souhaiter simplement une heureuse année, et de demander la continuation des bontés ou de la protection.
Rencontrer son dernier jour dans ses plus belles années, et s’éteindre tout-à-coup lorsqu’à peine elle commençait à briller de tout son éclat ! […] Le loup prétendit que l’agneau troublait son breuvage, et que lui ou son frère avait médit de lui l’année auparavant. […] vois à tes pieds leur foule consternée Te demander le prix des travaux de l’année. […] tout périt sans retour L’ouvrage d’une année est détruit dans un jour. […] Non, non, il faut marcher, il faut courir, telle est la rapidité des années.
Le plus âgé de vous aura vu treize années : A peine, mes enfants, vos mères étaient nées, Que j’étais presque vieux. […] Ses écrits en prose ont été publiés, la même année, par le libraire Gosselin.
ou pourquoi l’on voit des années qui n’ont ni printemps ni automne, où les fruits de l’année sèchent dans leur fleur2 ?
Un tel sort n’est sans doute pas à craindre pour le pays qui conserve l’amour des nobles études ; qui, après s’être mis à la tête de la civilisation intellectuelle de l’Europe, sait toujours s’y maintenir ; qui a vu depuis cinquante années les grands talents au service des grandes affaires, et qui promet à l’esprit la gloire comme autrefois, et de plus qu’autrefois le gouvernement de l’État. […] Enseignements qu’offre la vie de Franklin « Né dans l’indigence et dans l’obscurité, dit Franklin en écrivant ses Mémoires, et y ayant passé mes premières années, je me suis élevé dans le monde à un état d’opulence, et j’y ai acquis quelque célébrité.
Elle nous soutient surtout dans le malheur, dans l’oppression, et dans l’abandonnement qui la suit ; et c’est peut-être la seule consolation que je doive implorer, après trente années de tribulations et de calomnies qui ont été le fruit de trente années de travaux. » 2.
Pendant de longues années, aussi longtemps que le souvenir de sa fin tragique demeure dans la mémoire des hommes, cette offrande singulière s’accumule ainsi de jour en jour. […] Léonidas J’ai eu le bonheur, il y a quelques années, de passer trois jours aux Thermopyles, et j’ai grimpé, non sans émotion, tout prosaïque que je sois, le petit tertre où expirèrent les derniers des trois cents.
Archidiacre de Metz, il se prépara pendant six années (1652-1659), à l’ombre du sanctuaire, aux triomphes que lui réservait l’avenir. […] Le carême du Louvre inaugura ces trente années, pendant lesquelles il se soutint dans la perfection par des coups d’éclat où son génie se renouvela sans cesse. […] Non, non, il faut marcher, il faut courir ; telle est la rapidité des années. […] Les années finissent si tôt, et les prospérités humaines valent si peu, qu’elles ne méritent pas nos premiers vœux, ni notre principale attention. […] Les jours, les mois, les années, s’enfoncent et se perdent sans retour dans l’abîme des temps.
Depuis plusieurs années, j’ai des liaisons très-intimes avec Aulus Trébonius. […] Montrez-vous tel que je vous ai connu dès vos plus tendres années. […] Votre lâcheté nous a fait commettre assez de fautes depuis tant d’années. […] Avoir des moyens de subsistance pour plusieurs années. […] Notre lâcheté nous a fait commettre assez et même trop de fautes pendant tant d’années.
Heureux si ses vertus, l’une à l’autre enchaînées, Ramènent tous les ans ses premières années ! […] La guerre a ses faveurs, ainsi que ses disgrâces : Déjà plus d’une fois, retournant sur mes traces, Tandis que l’ennemi, par ma fuite trompé, Tenait après son char un vain peuple occupé, Et, gravant en airain ses frêles avantages, De mes États conquis enchaînait les images, Le Bosphore m’a vu, par de nouveaux apprêts, Ramener la terreur du fond de ses marais, Et, chassant les Romains de l’Asie étonnée, Renverser en un jour l’ouvrage d’une année. […] Depuis près d’une année, J’éludais tous les jours sa poursuite obstinée. […] Celui qui avait déjà composé Andromaque, Britannicus, Mithridate, Iphigénie et Phèdre, pour ne parler que des chefs-d’œuvre. — cinq en dix années (1667-1677) ; — celui-là n’avait que trente-huit ans !
Archidiacre de Metz, il se prépara pendant six années (1652-1659), à l’ombre du sanctuaire, aux triomphes que lui réservait l’avenir. […] Le carême du Louvre inaugura ces trente années, pendant lesquelles il se soutint dans la perfection par des coups d’éclat où son génie se renouvela sans cesse. […] Non, non, il faut marcher, il faut courir ; telle est la rapidité des années.
Leurs années se poussent successivement comme des flots : ils ne cessent de s’écouler ; tant qu’enfin, après avoir fait un peu plus de bruit, et traversé un peu plus de pays les uns que les autres, ils vont tous ensemble se confondre dans un abîme, où l’on ne reconnait plus ni princes, ni rois, ni toutes ces autres qualités superbes qui distinguent les hommes ; de même que ces fleuves tant vantés demeurent sans nom et sans gloire, mêlés dans l’océan avec les rivières les plus inconnues ». […] « Tant que nous sommes détenus dans cette demeure mortelle, nous vivons assujétis aux changements, parce que, si vous me permettez de parler ainsi, c’est la loi du pays que nous habitons. — Mais aussitôt qu’on cesse pour nous de compter les heures, et de mesurer notre vie par les jours et par les années, sortis des figures qui passent et des ombres qui disparaissent, nous arrivons au règne de la vérité, où nous sommes affranchis de la loi des changements ».
Quel temps, quelles choses, quels hommes depuis cette mémorable année 1789 jusqu’à cette autre année non moins mémorable de 1830 !
Cet essai ne se fit qu’au mois de mai de l’année suivante, par les soins de ses deux fils, Jean-Mathias de Riquet, mort président à mortier au parlement de Toulouse, en 1714, et Pierre-Paul de Riquet, comte de Caraman mort lieutenant-général des armées du roi, en 1730.
Il passa les douze premières années de sa vie dans le monde et dans les camps, où il servit sous les ordres de Maurice de Nassau et du duc de Bavière (1617-1619). […] Mais, après que j’eus employé quelques années à étudier ainsi dans le livre du monde et à tâcher d’acquérir quelque expérience, je pris un jour résolution d’étudier aussi en moi-même, et d’employer toutes les forces de mon esprit à choisir les chemins que je devais suivre ; ce qui me réussit beaucoup mieux, ce me semble, que si je ne me fusse jamais éloigné ni de mon pays ni de mes livres1.
L’état de mutilation où nous est parvenu cet opuscule d’Aristote a provoqué, particulièrement depuis quelques années, entre de savants éditeurs, tels que MM.
Dans cette même année, les Tarquins, soutenus par Porsenna, roi d’Etrurie, marchèrent contre Rome.