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40. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331

S'ils les admettent quelquefois, c’est quand elles sont douces et agréables à entendre, comme les élisions de que et de ve : Velleraque alba tegunt. […] D'abord, ce sont des touffes de lavande au vert feuillage, chose si agréable aux abeilles ; puis du thym, du serpolet exhalant au loin leurs suaves odeurs, olentia latè, afin que les ruches en soient embaumées ; enfin, ce sont des violettes arrosées d’une onde pure, irriguum(de irrigare, quasi rivum agere), qui arrose, qui baigne en coulant. […] Milton déplorant sa cécité : « Tout meurt, dit-il, et tout renaît ; mais la lumière ne revient pas pour moi. » Louis Racine a développé ainsi cette pensée : « Tout meurt et tout renaît : l’automne, tous les ans, « Fait place au triste hiver, que suit le doux printemps ; « Les zéphyrs en tous lieux ramènent la verdure, « Aux arbres dépouillés ils rendent leur parure ; « Et, par l’ordre constant d’une agréable loi, « Tout revient ; mais le jour ne revient pas pour moi. » Voici une pensée simple : Omnibus moriendum est. […] « Il y a dans les vers une cadence simple, commune, ordinaire, qui se soutient également partout, qui rend le vers doux et coulant, qui écarte avec soin tout ce qui pourrait blesser l’oreille par un son rude et choquant, et qui, par l’heureux mélange de différentes mesures, forme cette harmonie si agréable qui règne dans tout l’ensemble d’un poème.

41. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. »

Mais il faut supposer qu’on parle bien ; et peut-être même est-on obligé de parler un peu mieux dans une lettre que dans la conversation, parce qu’on a le temps de choisir ses idées et ses expressions, et de leur donner un tour plus agréable. […] Dans les lettres de demandes, le ton doit être modeste et respectueux à proportion de la qualité de la personne à laquelle on écrit : les expressions choisies sans le paraître, les pensées justes et convaincantes, les tours agréables et propres à persuader, doivent distinguer ces lettres.

42. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584

C’est qu’il faut quelque chose d’agréable aujourd’hui que partout on s’amuse, et nous voulions faire notre mardi gras au soleil, en plein air, en promenade. […] Ce calme a quelque chose de si doucement agréable que j’en voudrais jouir sans fin et m’y endors comme sur un lit de repos.

43. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »

Le sel de l’épigramme consiste dans un trait plaisant, ingénieux et inattendu ; dans une pensée qui pique, qui intéresse, qui est rendue d’une manière vive et agréable, et qu’on appelle la pointe ou le bon mot. […] Il ne serait guère possible d’en citer un plus agréable et plus beau dans le genre noble et sérieux : Descends, Hymen168, descends des cieux, Viens remplir les vœux des deux mondes. […] Je n’en connais point, dont le coloris soit plus frais et plus agréable.

44. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343

Mais il rachetait ces défauts par les qualités qui donnent le succès ; il était enjoué, plaisant, laborieux, d’une conversation légère et agréable, d’une repartie vive, quoiqu’il parlât sans feu et sans énergie ; enfin, à cette sagesse spécieuse qui plaît aux esprits modérés, il joignait les agréments variés qui usurpent si souvent la place des talents solides, et leur enlèvent la faveur du monde et les récompenses des princes1. […] vous ne m’auriés rien sceu mander qui me fust plus agréable que la nouvelle du plaisir de lectures qui vous a prins.

45. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77

. : Jucundam vivere vitam, mener une vie agréable. […] Votre présence m’a été tout à fait agréable. […] Quoi de si agréable à connaître et à entendre qu’un discours orné de sages pensées et de graves paroles ? […] Je suis fâché que cette lettre ne vous ait point été agréable. […] Veuillez croire que vous ne pouvez rien me faire de plus agréable.

46. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »

Elle rend compte à sa fille d’un agréable voyage qu’elle vient de faire à Pomponne : Depuis que je vous ai écrit j’ai fait un fort joli voyage. […] Enfin, après deux heures de conversation très agréable, quoique très sérieuse, je le quittai et vins ici, où je trouvai tout le triomphe du mois de mai : le rossignol, le coucou, la fauvette ont ouvert le printemps dans nos forêts ; je m’y suis promenée tout le soir. […] L’ironie douce et l’allusion lui sont très ordinaires, il tire ses métaphores d’objets familiers, mais agréables. […] Pensées ingénieuses, expressions frappantes, tours et figures agréables, arrangement nombreux et périodique. […] Mais ce qui rendra ce spectacle plus utile et plus agréable, ce sera la réflexion que vous ferez non seulement sur l’élévation et sur la chute des empires, mais encore sur les causes de leurs progrès et sur celles de leur décadence ; car le même Dieu qui a fait l’enchaînement de l’univers, et qui, tout puissant par lui-même, a voulu, pour établir l’ordre, que les parties d’un si grand tout dépendissent les unes des autres ; ce même Dieu a voulu aussi que le cours des choses humaines eût sa suite et ses proportions : je veux dire que les hommes et les nations ont eu des qualités proportionnées à l’élévation à laquelle ils étaient destinés ; et qu’à la réserve de certains coups extraordinaires où Dieu voulait que sa main parût toute seule, il n’est point arrivé de grand changement qui n’ait eu ses causes dans les siècles précédents.

47. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83

Les riches de la terre, qui, durant cette vie, jouissent de la tromperie d’un songe agréable, et s’imaginent avoir de grands biens, s’éveillant tout à coup dans ce grand jour4 de l’éternité, seront tout étonnés de se trouver les mains vides. […] Que si8, au contraire, vous êtes de ceux qui détournent leur oreille de la vérité et qui demandent des fables et d’agréables rêveries, Dieu commandera à ses nuées, il retirera la saine doctrine de la bouche des prédicateurs. […] Son discours, bien loin de couler avec cette douceur agréable, avec cette égalité tempérée que nous admirons dans les orateurs, paraît inégal ou sans suite à ceux qui ne l’ont pas assez pénétré ; et les délicats de la terre, qui ont, disent-ils, les oreilles fines, sont offensés de la dureté de son style irrégulier.

48. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157

Pour lui, il parut qu’il se trouvait dans un lieu agréable ; car il décida un peu son visage, et se mit à rire, comme s’il n’avait pas eu la moindre teinture de géométrie. […] Un homme se plaignait d’avoir été ruiné l’hiver d’auparavant par une inondation. « Ce que vous me dites là m’est fort agréable, dit alors le géomètre : je vois que je ne me suis pas trompé dans l’observation que j’ai faite, et qu’il est au moins tombé sur la terre deux pouces d’eau de plus que l’année passée. » Un moment après, il sortit, et nous le suivîmes.

49. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132

Sa figure, comme vous savez, n’a rien de touchant ni d’agréable, mais n’a rien aussi1 de choquant : sa physionomie n’impose pas, et ne promet point, au premier coup d’œil, tout ce qu’il vaut ; mais on peut remarquer, dans ses yeux et sur son visage, je ne sais quoi dont l’expression répond de son esprit et de sa probité. […] Ses mœurs étaient aussi pures que sa doctrine, et je ne puis me souvenir de cet air de candeur et de vérité, qui accompagnait ses actions et ses paroles, et qui le rendait si agréable, que je ne regrette le temps que j’ai passé loin de lui.

50. (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433

L’expérience a montré que, selon que la personne qui parle est agréable ou désagréable aux auditeurs, ses discours sont bien ou mal reçus ; que selon que les auditeurs eux-mêmes sont prévenus de mouvemens d’amour ou de haine, d’envie ou de faveur, en un mot, de telle ou telle passion, ils portent des jugemens tout différens. […] On plaît par la bonne idée que l’on donne de soi-même, par des images vraies, agréables, touchantes, par des ornemens choisis et bien placés, par une élégance naturelle et soutenue. […] S’il laissait paraître l’intention de les gagner par des considérations personnelles, il les blesserait au lieu de leur être agréable. […] Au récit d’un événement heureux ou malheureux, agréable ou douloureux, l’âme de l’auditeur est saisie par l’impression du récit sur son imagination. […] « L’orateur, dit-il, se servira du premier, lorsqu’il aura quelque chose d’agréable à raconter ; et du second, quand il sera question de lancer quelques traits vifs sur l’adversaire. » (Orat., n°. 87.)

51. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »

Elles sont l’effet des impressions que l’âme reçoit Lorsque ces impressions sont produites sur l’âme par des objets qui lui paraissent agréables ou utiles, elle s’y porte, les poursuit et les aime : de là le désir, l’espérance, l’amour. […] Les passions, qui sont l’amour des objets agréables et la haine des objets désagréables, nous poussent continuellement à rechercher les uns et à fuir les autres ; mais souvent elles rencontrent un obstacle, et cet obstacle, c’est le sentiment de la justice, c’est la loi du devoir qui nous dit : « Sois heureux si tu peux, mais non pas aux dépens du bonheur d’autrui. » Les passions ne s’arrêtent pas toujours à cette voix sacrée ; souvent elles nous conseillent d’immoler à notre intérêt particulier l’intérêt de nos semblables : alors elles deviennent coupables, et l’orateur ou l’écrivain serait criminel en cherchant leur appui. […] 1° Joie La Joie est un mouvement vif et agréable que l’âme ressent dans la possession d’un bien réel ou imaginaire ; elle est plus on moins vive et peut aller jusqu’à, troubler la raison, et causer la mort même. […] Rousseau s’est plu à décrire d’une manière si agréable, et dont nous ne rapportons ici que quelques lignes, La Maison, les Amis, les Plaisirs de Jean-Jacques à la campagne s’il était riche Là, je rassemblerais une société plus choisie que nombreuse d’amis, aimant le plaisir et s’y connaissant, de femmes qui pussent sortir de leur fauteuil et se prêter aux jeux champêtres, prendre quelquefois, au lieu de la navette et des cartes, la ligne, les gluaux, le râteau des faneuses et le panier des vendangeurs.

52. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100

Il faut voir sur La Bruyère une courte mais belle appréciation de Vauvenargues, l’agréable notice de Suard, écrite en 1782, un chapitre du Génie du Christianisme, l’Eloge de Victorin Fabre, couronné par l’Académie française en 1810 ; enfin, plus récemment, un article de M. […] Descartes parlant, dans une autre lettre, d’une affection grave dont il avait été atteint dans sa jeunesse : « Je crois, dit-il, que l’inclination que j’ai toujours eue à regarder les choses qui se présentaient du biais qui me les pouvait rendre le plus agréables, et à faire que mon principal contentement ne dépendit que de moi seul, est cause que cette indisposition, qui m’était comme naturelle, s’est peu à peu entièrement passée. » 2.

53. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253

>Hector, en vérité, Il n’est point dans le monde un état plus aimable Que celui d’un joueur : sa vie est agréable ; Ses jours sont enchaînés par des plaisirs nouveaux. […] Vous la trouviez pourtant tantôt bien agréable.

54. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195

Sur le penchant de quelque agréable colline bien ombragée, j’aurais une petite maison rustique, une maison blanche avec des contrevents verts5 ; et, quoiqu’une couverture de chaume soit en toute saison la meilleure, je préférerais magnifiquement6, non la triste ardoise, mais la tuile, parce qu’elle a l’air plus propre et plus gaie7 que le chaume, qu’on ne couvre pas autrement les maisons dans mon pays, et que cela me rappellerait un peu l’heureux temps de ma jeunesse8 J’aurais pour cour9une basse-cour, et pour écurie, une étable avec des vaches, afin d’avoir du laitage que j’aime beaucoup. […] Rousseau disait des voyages à pied : Je ne connais qu’une manière de voyager plus agréable que d’aller à cheval, c’est d’aller à pied.

55. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86

Nous employons l’adjectif, pour exprimer la qualité de cette chose ou de cette personne : = Esprit vaste ; vertu rare ; maison commode ; jardin agréable ; César victorieux ; Cicéron éloquent. […] Vaste, rare, commode, agréable, victorieux, éloquent, sont des noms adjectifs. Il est aisé de comprendre que le nom substantif signifie quelque chose par lui-même, comme on le voit dans les mots esprit, vertu, maison, jardin, César, Cicéron, et que l’adjectif ne peut être clairement entendu, s’il n’est joint à un substantif, comme on le voit dans les mots vaste, rare, commode, agréable, victorieux, éloquent. […] Les augmentatives, qui lient en ajoutant à ce qui précède, et qui sont, de plus, d’ailleurs, encore, etc. = Mangez de ce fruit : il est agréable au goût ; de plus, il est bon pour la santé. […] La conductive, qui lie en conduisant le sens à sa perfection : c’est que : = Il n’est pas douteux que l’étude de notre langue ne soit des plus nécessaires : = Rien de si agréable que de converser avec des gens instruits : = Si vous venez, et que nous soyons seuls, nous lirons l’ouvrage de votre ami.

56. (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre VIII. Huitième espèce de mots.  » p. 43

1° Il y a des adverbes qui marquent la manière : ils sont presque tous terminés en ment, et ils se forment des adjectifs, comme sagement de sage, poliment de poli, agréablement d’agréable, modestement, de modeste, etc.

57. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160

Elle peut exprimer des sentiments très divers, comme l’élan de la reconnaissance et de l’admiration à la vue de la bonté de Dieu, des merveilles de la création, des charmes et des prodiges de la vertu, ou les émotions ardentes de la victoire, ou les douces et agréables rêveries ; et ce sera toujours avec une verve, avec des mouvements qui la caractérisent entre toutes les expressions poétiques. […] Quand il ouvrit les yeux sur l’univers, quand il sentit sa propre existence et les impressions agréables qu’il recevait par tous ses sens, il ne put s’empêcher d’élever la voix, et de faire entendre un cri de joie, d’admiration, d’étonnement et de gratitude. […] Il se fera donc un devoir, dans ses chants harmonieux, de mêler l’utile à l’agréable, en faisant goûter à notre cœur les préceptes de la morale la plus pure, et à notre intelligence les principes de la philosophie la plus saine, en nous excitant, par ses élans et ses transports pieux, à l’admiration et à la gratitude envers le Créateur, et en cherchant dans ses accords à réjouir saintement les âmes vertueuses et à procurer la gloire de Dieu. […] L’ode badine ou gracieuse est celle qui roule sur des sujets légers, agréables et tendres.

58. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Avant-propos de la première édition. » pp. -

Ce caractère de scrupuleuse exactitude manquait souvent aux anciennes traductions de la Poétique : je l’ai recherché, même au détriment d’une élégance qui eût pu rendre plus agréable la lecture de ce petit ouvrage.

59. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112

Les objets qu’il présente doivent être particularisés : le ruisseau, le rocher, l’arbre dont il parle doivent être vus distinctement ; leur figure doit frapper l’imagination, afin qu’elle puisse jouir de l’agréable situation où l’on cherche à la transporter. […] Le gracieux consiste à montrer les choses riantes et agréables avec tout l’agrément qu’elles peuvent recevoir, sans toutefois sortir du genre simple.

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