C’est que le présent, d’ordinaire, nous blesse : nous le cachons à notre vue, parce qu’il nous afflige. […] Malgré la vue de toutes nos misères, qui nous touchent, qui nous tiennent à la gorge, nous avons un instinct que nous ne pouvons réprimer, qui nous élève.
Si les biens nous viennent, recevons-les de la main de Dieu ; mais n’ayons pas de vues trop2 vastes. […] Le mot vaste se prend toujours dans un sens défavorable ; il exprime ici des vues démesurées, que ne règle pas la raison.