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145. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117

« Avant de chercher, dit Buffon, l’ordre dans lequel on présentera ses pensées, il faut s’en être fait un autre, plus général et plus fixe, où ne doivent entrer que les premières vues et les principales idées ; c’est en marquant leur place sur ce premier plan qu’un sujet sera circonscrit, et que l’on en connaîtra l’étendue ; c’est en se rappelant sans cesse ces premiers linéaments, qu’on déterminera les justes intervalles qui séparent les idées principales, et qu’il naîtra des idées accessoires et moyennes qui serviront à les remplir. […] Ne perdez pas de vue, en effet, que toute proposition suppose trois questions à résoudre : la chose est-elle ?

146. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »

Les mots qui ont une voyelle avant l’e muet final, tel que manie, punie, vue, perdue, rosée, brisée, boue, roue, plaie, vraie, etc., ne peuvent s’employer dans le corps d’un vers, que quand ils sont suivis d’un mot qui commence par une voyelle, avec laquelle l’e muet s’élide. […] Celui-là au contraire n’offre que des traits rudes et des membres difformes, un sourcil hérissé, et une queue tortueuse : le son en est dur, et la vue désagréable ».

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