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133. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86

Ainsi, aigu fait au féminin aiguë : blond, blonde ; dur, dure ; égal, égale ; fort, forte ; grand, grande ; méchant, méchante ; niais, niaise ; perclus, percluse ; sensé, sensée ; vrai, vraie. […] Tels sont : le vrai, le nécessaire, le beau, le sublime, le savoir, le boire, le manger, le devant de la maison, le dessus de la porte, le pourquoi, le comment, etc. […] Ils sont de vrais noms ; les uns substantifs, les autres adjectifs, et d’autres tantôt substantifs, tantôt adjectifs. […] Ils sont alors de vrais substantifs. […] Cependant les verbes dont l’infinitif est en enir et en voir, font au futur, iendrai et vrai, et au conditionnel présent, iendrais et vrais ; = Tenir.

134. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »

Content d’exposer le vrai, saint Justin dédaigna les ressources et le fard de l’éloquence : mais son style rachète, par la force et la précision, le défaut total d’ornements. […] Voilà les vrais, les grands modèles qu’il faut étudier avec soin, qu’il faut avoir sans cesse sous les yeux, si l’on veut remplir avec succès la carrière imposante de l’éloquence sacrée.

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