« Sans cette paix, Flandre, théâtre sanglant où se passent tant de scènes tragiques, tu aurais accru le nombre de nos provinces ; et, au lieu d’être la source malheureuse de nos guerres, tu serais aujourd’hui le fruit paisible de nos victoires. » (Fléchier). […] Donnez à la vérité et à la vertu les mêmes armes qu’aux vices et à la fausseté, et la victoire des premières paraît infaillible. […] « Citoyens, disait-il, profitons des leçons de l’expérience ; nous pouvons bouleverser les empires par des victoires, mais nous ne ferons de révolutions chez les peuples que par le spectacle de notre bonheur… Si nos principes se propagent avec tant de lenteur chez les nations étrangères, c’est que leur éclat est obscurci par des sophismes anarchiques, des mouvements tumultueux, et surtout par un crêpe ensanglanté.
Mais quand, peu à peu, la victoire eut agrandises domaines, et reculé la ceinture de ses murailles ; quand, du matin au soir, le vin put couler impunément, les jours de fête, en l’honneur du dieu des plaisirs : alors on vit s’introduire dans les vers et dans la musique une liberté plus grande.