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184. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179

Ainsi il doit être suivi de l’article : = Cet homme a beaucoup de vertu, et bien de la vertu ; beaucoup de courage, et bien du courage. […] On emploie encore le pronom soi en parlant des choses : = la vertu porte sa récompense avec soi : = ce remède est bon de soi. […] Il y en a d’autres qui ont un régime composé ; et alors le pronom, avec lequel ils se conjuguent, est en régime simple : = c’est un devoir de s’abstenir des plaisirs défendus ; c’est une vertu de se priver des plaisirs permis. […] Quelques grammairiens prétendent qu’une phrase n’est pas correcte, lorsque la conjonction et y est placée entre le régime simple d’un verbe, et le sujet d’un autre verbe ; comme dans celle-ci : Germanicus a égalé sa vertu, et son bonheur n’a jamais eu de pareil. Il semble d’abord, disent-ils, que bonheur soit, ainsi que vertu, le régime du verbe égalé, tandis qu’il est le sujet du verbe a eu.

185. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — C — article »

Louis XIV lisant dans son cabinet la liste des maréchaux de France, s’écria, au nom de Catinat : Voilà bien la vertu couronnée Les officiers et les soldats de son armée l’appeloient le père de la pensée.

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