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28. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193

Pour accroître : verbe qui ne se prend plus régulièrement que dans le sens neutre. […] C’était l’indicatif présent du verbe ouïr, synonyme d’entendre, dont le futur était j’orrai : presque tous les temps de ce verbe sont tombés en désuétude. […] Maintenant on ne dit pas, d’ordinaire, consentir une chose mais à une chose ; ou, pour mieux parler, consentir n’est plus guère d’usage, comme verbe actif, qu’au palais et dans le langage diplomatique.

29. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »

Pour tracer ici brièvement les différents caractères de la phrase, nous rappellerons que la plus simple est formée d’un sujet, d’un verbe et d’un attribut, telle que celle-ci : Dieu est éternel ; que quelquefois elle est complétée par le moyen d’un complément direct, exemple : Dieu donna sa loi ; d’un complément indirect, exemple : Dieu donna sa loi à Moise, et d’un déterminatif ou complément circonstanciel, exemple : Dieu donna sa loi à Moïse, sur le mont Sinaï. […] : Le riche et l’indigent, l’imprudent et le sage, Subissent même sort ; plusieurs verbes, ex. 

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