» Faux honneurs, vains travaux ! […] Cependant l’homme s’égare Dans ses travaux insensés ; Les biens dont l’Inde se pare Avec fureur amassés, Sont vainement entassés Dans les trésors de l’avare. […] Mais qu’on relise avec attention ces belles descriptions qui nous enchantent, où trouvera-t-on le rapport moral et religieux qui fait un tout si sublime du grand système de la nature, parce qu’il en attache toutes les parties d’un seul et même principe, la présence et l’action d’un Dieu, que cet heureux cultivateur retrouve et adore partout : Tantôt dans ses guérets, tantôt dans son bercail, Il rend hommage au ciel des fruits de son travail.
Dans la tourmente où s’engloutit la civilisation, il devait, par un travail latent, se transformer en une langue rustique justement appelée Romane, et qui prit conscience d’elle-même vers le viiie siècle. […] Dans l’espace qui sépare le xe siècle du xive s’achèvera le travail qui assure au dialecte de l’Ile de France sa suprématie reconnue. […] Pourtant, ne nous laissons pas tromper par ces apparences ; car elles recouvrent un travail d’active fermentation.