Quelque sujet qu’on traite, ou plaisant ou sublime, Que toujours le bon sens s’accorde avec la rime : L’un l’autre vainement ils semblent se haïr ; La rime est une esclave, et ne doit qu’obéir. […] Il pourra bien railler agréablement Chapelain sur son âpre et rude verve et ses douze fois douze cents méchants vers ; mais lui-même (on peut l’affirmer sans crainte) n’aurait jamais été capable de traiter dignement cette sainte légende de Jeanne d’Arc, où le merveilleux est l’histoire même, et qui est peut-être le plus beau sujet de poème épique qui soit au monde. — Mais une pareille matière demanderait l’âme et la lyre d’un Lamartine. — D’un autre côté, il semble que Boileau aurait pu aborder d’autres genres plus voisins du sien, la haute comédie, par exemple, et, marchant sur les traces de l’écrivain qui, selon lui, honorait le plus le règne de Louis XIV, composer peut-être, qui sait ?
Quand quelqu’un traitait avec, elle, il semblait qu’elle eût oublié son rang, pour ne se soutenir que par sa raison.