Lamotte, homme de beaucoup d’esprit, mais qui n’avait pas le sentiment des arts, fut le premier qui mit au rang des épopées ce beau roman politique, apparemment pour se ménager à lui-même le droit singulier de faire des tragédies et des odes en prose1. » Enfin, Dussault, critique célèbre de l’époque impériale, a dit avec autant d’élégance que de justesse : « La versification est tellement essentielle à la poésie, qu’on ne peut raisonnablement regarder comme des poètes ceux qui ont secoué ce joug.
On l’emploie sans aucun mélange dans l’épopée, la tragédie, la satire et le poème didactique. […] Ainsi l’épopée, la tragédie, la comédie, l’épître, la satire, les ouvrages didactiques, l’élégie, sont composés en rimes plates. […] Il n’y a qu’une tragédie en rimes croisées, c’est la Tancrède de Voltaire.