Combien de réflexions suggère la transformation du drame chevaleresque du grand Corneille dans la tragédie majestueuse de Racine, qui devient à son tour le mélodrame philosophique de Voltaire ! […] Que David nous le rende avec ce vaste front Creusé par les travaux de son esprit fécond, Où rayonnait la gloire, où siégeait la pensée, Et d’où la tragédie un jour s’est élancée, Simple dans sa grandeur, l’air calme et l’œil ardent. […] L’Italie est aujourd’hui le seul pays où le bouvier et le vigneron, le laboureur et le berger, remplissent, avec leurs femmes et leurs enfants, les salles de spectacle ; c’est le seul où ils puissent comprendre des tragédies qui leur représentent les héros des temps passés, et des fables poétiques dont le souvenir ne leur est point absolument étranger. […] De l’esprit On consultait un homme, qui avait quelque connaissance du cœur humain, sur une tragédie qu’on devait représenter ; il répondit qu’il y avait tant d’esprit dans cette pièce qu’il doutait de son succès.
Telle est la réticence d’Agrippine dans la tragédie de Britannicus : J’appelai de l’exil, je tirai de l’armée Et ce même Sénèque, et ce même Burrhus Qui depuis… Rome alors estimait leurs vertus.