Racine, d’ailleurs, plus sensible aux mauvaises critiques des ignorants et des envieux, et surtout à l’étrange triomphe de Pradon, qu’aux encouragements et aux éloges prophétiques de son maître et ami, était profondément découragé : on l’avait, pour ainsi dire, dégoûté du théâtre. […] —Mais aussi (ne l’oublions pas), si Racine n’avait pas été détourné de cette voie du théâtre profane, quel autre nous aurait jamais donné Athalie ?
Le champ qui s’ouvre aux yeux de l’historien, est d’une étendue immense, puisque l’histoire embrasse toutes les actions des hommes célèbres, tous les événements dont l’univers a été le théâtre. […] De tous les événements dont l’univers a été le théâtre, il n’en est aucun qui soit aussi frappant, aussi digne de notre attention, aussi grand, aussi utile aux hommes, que l’établissement et la perpétuité du christianisme.