Tantôt ils en font un court sommaire, tantôt un drame qui a ses personnages, ses coups de théâtre, son intrigue et son dénoûment. […] C’est d’elles que jaillissent les inspirations soudaines qui sont les coups de théâtre de l’éloquence. […] Au théâtre où le poëte, tenant dans ses mains tous les fils de l’action, dispose à son gré de nos impressions, comme de ses incidents et de ses personnages, le succès appartient souvent à celui qui frappe fort. […] un homme qu’il aurait pu tuer avec l’approbation générale ; un homme qu’il aurait pu tuer justement, impunément, en prenant l’heure et le lieu propices, il l’aurait attaqué au péril de sa vie, quand tout lui était contraire : l’opinion, la loi, les circonstances, le théâtre de la lutte !
Malgré l’autorité d’un tel critique et de ceux qui l’ont suivi, je crois que ces mouvements d’une âme qui cède d’abord à la douleur et se roidit ensuite contre elle, sont conformes à la nature, conformes à l’esprit du théâtre grec, qui en avait fait le sujet et la leçon de la tragédie. » (M.