D’abord, dans les anciens discours judiciaires, le texte strict de la loi était l’objet d’une attention moins scrupuleuse que de nos jours. […] Des sujets généraux, tels que l’excellence des plaisirs de la religion, servent souvent de texte aux prédicateurs, parce qu’ils sont plus brillants et plus aisés à manier ; et sans doute les matières générales de la religion ne doivent pas être négligées, et dans quelques circonstances on peut les traiter avec succès ; mais ce ne sont pas les sujets les plus favorables pour produire les grands effets de l’éloquence. […] Discutez les objets les plus utiles, les plus frappants, les plus persuasifs que votre texte vous suggère, et n’allez pas au-delà. […] L’exorde explicatif tiré du texte même est le plus simple et souvent le meilleur ; mais il court risque d’être aride, et ne doit jamais être long. L’exorde historique produit généralement un bon effet : il éveille l’attention ; et en la portant sur quelque fait remarquable lié avec le texte ou le discours, il répand une clarté convenable, et ouvre la voie au sujet que l’on va traiter.
Les sentences ou les pensées morales généralisées ; il doit les enchaîner dans le texte, de manière qu’elles viennent à propos de ce qui se passe.