Dans tous les genres d’éloquence, les textes des grands écrivains peuvent fournir d’abondantes ressources. […] On ne lui demande ni texte, ni exorde, ni préambule ; il abordera simplement son sujet. […] Le texte doit renfermer en substance tout le sujet du discours, et même, s’il est possible, en indiquer les divisions. […] Le texte ne doit être ni trop long ni trop court : trop long, il ne se retiendrait pas ; trop court, il paraîtrait singulier. Un prédicateur prit un jour pour texte : Siluit ; il se tut en effet, et l’assemblée se prit à rire.
Avant lui et après lui, cette parfaite harmonie, qui dure si peu dans la vie littéraire d’un peuple, ou n’est pas encore ou bientôt n’est plus… » Le texte original des Pensées avait été fort altéré par ses premiers éditeurs : M.