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218. (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-

Il va jusqu’à nous donner la théorie des mouvements du corps : — « Que la pose soit noble et virile ; qu’elle rappelle non l’attitude du comédien, mais celle du guerrier dans le combat et de l’athlète dans la palestre ; que la main n’ait rien d’affecté, qu’elle suive la parole, sans vouloir l’expliquer ; que le bras soulevé soit tendu en avant comme pour lancer le trait de l’éloquence ; que le pied marque en frappant la terre le commencement et la fin des luttes animées. » Tout, chez les anciens, justifiait cette pantomime violente et passionnée : les mœurs, les traditions, l’ampleur du costume, les vastes dimensions de la tribune, la présence de la multitude.

219. (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.

Toutes ces dissensions néanmoins, dont aucune ne tendait au renversement de la république, furent telles que, toute réconciliation devenant impossible, elles ne purent s’éteindre que dans le sang des citoyens. […] Tous les ordres de l’État, quand il s’agit du salut de la république, n’ont qu’une âme, une volonté, une même ardeur, un même courage, une même voix : environné de torches et de poignards par des conspirateurs sacrilèges, notre commune patrie tend vers vous ses mains suppliantes. […] Tout son discours d’abord tendit à témoigner que le sénat et le peuple de Syracuse voyaient avec peine et avec douleur qu’ayant informé dans les autres villes de Sicile le sénat et le peuple de l’avantage et du bonheur que je venais leur procurer, et qu’ayant reçu de toutes ces villes des renseignements, des députés, des lettres, des témoignages, je ne faisais rien de semblable à Syracuse.

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