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93. (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52

. — On ne doit se servir du passé défini qu’en parlant d’un temps absolument écoulé, et dont il ne reste plus rien. […]   141. — Le passé indéfini s’emploie indifféremment pour un temps passé, soit qu’il en reste encore une partie à écouler ou non. […]   142. — A quel temps du subjonctif faut-il mettre le verbe qui suit la conjonction que ? […]   144. — Ne confondez pas avant et auparavant : avant est une préposition, et elle est suivie d’un régime : avant l’âge, avant le temps : auparavant n’est qu’un adverbe, et il n’a point de régime : ne partez pas si tôt, venez me voir auparavant.

94. (1881) Rhétorique et genres littéraires

Les bienséances se rapportent donc à l’orateur, aux personnes dont on parle, à l’auditeur, au temps, aux lieux et au sujet. […] Et quel temps fut jamais si fertile en miracles ? […] Le temps fort sur lequel la voix montait s’appelait ἀρσὶς, et le temps faible où la voix s’abaissait prenait le nom de θέσις. […] Nous avons gardé le nom, mais la chose elle-même s’est modifiée bien souvent, dans tous les temps et chez tous les peuples. […] En général, le sujet est imaginaire ; il est pris dans la mythologie ou dans les récits des temps héroïques, souvent aussi dans l’histoire politique des peuples.

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