A défaut d’action, leur grande âme inquiète De la mort et du temps entreprend la conquête, Et, frappés dans la lutte, ils tombent en guerriers. […] ……………… Ne suffit-il donc pas à l’ange des ténèbres Qu’à peine de ce temps il nous reste un grand nom ; Que Géricault, Cuvier, Schiller, Gœthe et Byron2, Soient endormis d’hier sous les dalles funèbres, Et que nous ayons vu tant d’autres morts célèbres Dans l’abîme entr’ouvert suivre Napoléon ? […] Venez, rhéteurs païens, maîtres de la science, Chrétiens des temps passés et rêveurs d’aujourd’hui1, Croyez-moi, la prière est un cri d’espérance ! […] Dans cette élégie éloquente, il y a des cris dignes d’être entendus par la postérité. « Quand on a trouvé ce qu’on cherchait, on n’a pas le temps de le dire ; il faut mourir. » Joubert.
Quoiqu’il perde beaucoup de temps, il se rencontre qu’il en a toujours assez, et tout lent qu’il paraît, il y a peu de gens qu’il ne rattrape, quelque diligents qu’ils puissent être. […] Ils furent quelque temps saisis, muets, immobiles. […] Ses mœurs étaient aussi pures que sa doctrine, et je ne puis me souvenir de cet air de candeur et de vérité, qui accompagnait ses actions et ses paroles, et qui le rendait si agréable, que je ne regrette le temps que j’ai passé loin de lui. La Religion avait encore besoin de son secours ; mais il avait consumé sa vie à travailler pour elle, et il était temps qu’il reçût la récompense de ses travaux.