Je suppose que c’est ici votre dernière heure, et la fin de l’univers ; que les cieux vont s’ouvrir sur vos têtes, Jésus-Christ paraître dans sa gloire an milieu de ce temple, et que vous n’y êtes assemblés que pour l’y attendre, comme des criminels tremblants à qui on va prononcer ou une sentence de grâce, ou un arrêt de mort éternelle. […] « Or, je vous le demande, et je vous le demande frappé de terreur, ne séparant pas en ce point mon sort du vôtre, et me mettant dans la même disposition où je souhaite que vous entriez ; je vous demande donc, si Jésus-Christ paraissant dans ce temple, au milieu de cette assemblée, la plus auguste de l’univers, pour nous juger, pour faire le terrible discernement des boucs et des brebis, croyez-vous que le plus grand nombre de tout ce que nous sommes ici, fût placé à la droite ? […] Quand même, dans cette terrible séparation qui se fera un jour, il ne devrait y avoir qu’un seul pécheur de cette assemblée du côté des réprouvés, et qu’une voix du ciel viendrait nous en assurer dans ce temple, sans le désigner, qui de nous ne craindrait d’être ce malheureux ?
voilà ce que ne tolèrent ni les Dieux, ni les hommes, ni les colonnes du temple d’Apollon.