Est-ce trop l’acheter que d’une triste vie, Qui tantôt, qui soudain me peut être ravie ; Qui ne me fait jouir que d’un instant qui fuit, Et ne peut m’assurer de celui qui le suit ?
C’est alors que ses cris en tonnerres s’éclatent ; Ses soupirs se font vents qui les chênes combattent ; Et ses pleurs, qui tantôt descendaient mollement, Ressemblent au torrent qui, des hautes montagnes, Ravageant et noyant les voisines campagnes, Veut que tout l’univers ne soit qu’un élément.