Cependant son Dauphin d’une vitesse prompte, Des ans de sa jeunesse accomplira le compte ; Et suivant de l’honneur les aimables appas, De faits si renommés ourdira son histoire, Que ceux qui, dedans l’ombre éternellement noire Ignorent le soleil, ne l’ignoreront pas. […] Sous un chêne élevé les arbrisseaux s’ennuient, Et devant le soleil tous les astres s’enfuient, De peur d’être obligés de lui faire la cour. […] Jamais désert ne fut moins connu des humains : À peine le soleil en savait les chemins. […] Sa beauté lui donnait d’éternelles alarmes : Ses mains avec plaisir auraient détruit ses charmes ; Mais, n’osant attenter contre l’œuvre des cieux, Le soleil se chargeait de ce crime pieux. […] Mon dernier soleil se lève, Et votre souffle m’enlève De la terre des vivants, Comme la feuille séchée Qui de sa tige arrachée105, Devient le jouet des vents.
Adieu. » — Vint un beau rayon de soleil qui but la goutte d’eau. […] Un soir, environ une demi-heure avant le coucher du soleil ? […] Il représentait une contrée éclairée, non en face, des rayons du soleil, mais par derrière, de leurs simples reflets. […] Le soleil se leva dépouillé de ses rayons et semblable à une meule de fer rougie. […] Tout y est extrême : le vent n’y souffle point, il y mugit, il y tonne ; le soleil n’y échauffe point, il y brûle.