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27. (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)

Cependant son Dauphin d’une vitesse prompte, Des ans de sa jeunesse accomplira le compte ; Et suivant de l’honneur les aimables appas, De faits si renommés ourdira son histoire, Que ceux qui, dedans l’ombre éternellement noire Ignorent le soleil, ne l’ignoreront pas. […] Sous un chêne élevé les arbrisseaux s’ennuient, Et devant le soleil tous les astres s’enfuient, De peur d’être obligés de lui faire la cour. […] Jamais désert ne fut moins connu des humains : À peine le soleil en savait les chemins. […] Sa beauté lui donnait d’éternelles alarmes : Ses mains avec plaisir auraient détruit ses charmes ; Mais, n’osant attenter contre l’œuvre des cieux, Le soleil se chargeait de ce crime pieux. […] Mon dernier soleil se lève, Et votre souffle m’enlève De la terre des vivants, Comme la feuille séchée Qui de sa tige arrachée105, Devient le jouet des vents.

28. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles

Adieu. » — Vint un beau rayon de soleil qui but la goutte d’eau. […] Un soir, environ une demi-heure avant le coucher du soleil ? […] Il représentait une contrée éclairée, non en face, des rayons du soleil, mais par derrière, de leurs simples reflets. […] Le soleil se leva dépouillé de ses rayons et semblable à une meule de fer rougie. […] Tout y est extrême : le vent n’y souffle point, il y mugit, il y tonne ; le soleil n’y échauffe point, il y brûle.

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