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59. (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 

Cet accent de barbarie, si frappant dans les récits de Grégoire de Tours, se retrouve çà et là dans les documents originaux du second siècle, des rois mérovingiens. […] Je perds mon temps, s’il faut les croire ; Eux seuls du siècle sont l’honneur. […] Les plus pures vertus, des vertus dignes des premiers siècles, honorent encore le christianisme. […] mais ils sont presque tous Des méchants, des sots ou des fous, Surtout dans le siècle où nous sommes. […]            Siècles de torture et de peines !

60. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225

Ce doux siècle n’est plus. […] Marmontel a médit de lui : mais La Bruyère et Vauvenargues l’ont jugé avec élévation ; et, de son temps déjà, Saint-Evremond l’avait ainsi apprécié : « Il n’y a point d’auteur qui fasse plus d’honneur à notre siècle que Despréaux : en faire un éloge plus étendu, ce serait entreprendre sur ses ouvrages, qui le font eux-même. » La Harpe lui a consacré l’un des meilleurs articles de son Cours de littérature. […] Nous redirons, à leur égard, le vers d’un auteur de notre siècle (Cas. […] On a regretté, non sans quelque raison, que Boileau ait été le Zoïle de Quinault : ce dernier poëte, qui a laissé de beaux vers, n’a pas en effet de supérieur dans le genre de l’opéra, où il s’est principalement exercé, et Voltaire a pu dire justement de lui : « C’est un des beaux génies qui ont fait honneur au siècle de Louis XIV. » — Toutefois ou ajoutera, pour excuser Boileau, qu’à l’époque où cette satire fut composée, Quinault n’avait pas encore fait paraître les ouvrages auxquels il a dû sa plus grande réputation.

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