» À mesure que ses mœurs se sont déréglées, les règles lui ont paru suspectes ; à mesure qu’il s’est abruti, il a tâché de se persuader que l’homme était semblable à la brute. […] » Ô vous, qui croyez être un amas de boue, sortez donc du monde, où vous vous trouvez seul de votre avis ; allez donc chercher dans une autre terre des hommes d’une autre espèce, et semblables à la bête ; ou plutôt, ayez horreur de vous-même, de vous trouver comme seul dans l’univers, de vous révolter contre toute la nature, de désavouer votre propre cœur ; et reconnaissez, dans un sentiment commun à tous les hommes, l’impression commune de l’auteur qui les a tous formés ».
En effet, avons-nous dit, il y a métaphore toutes les fois que, en vertu d’une comparaison mentale, on emploie le signe d’une idée pour exprimer une autre idée semblable ou analogue à certains égards. […] Comme la métaphore, l’hyperbole compare ; mais au lieu de comparer à des idées semblables, elle compare à des idées plus grandes ou moindres : plus blanc que neige, aussi vite que le vent, cet homme meurt de faim, moins que rien, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois, etc.