— Je coupe ainsi d’un coup les trames qu’on prépare, Et j’épargne le sang dont il faut être avare2. […] Rien n’arrêtera plus l’effusion du sang ; Moi-même à la régler je serais impuissant. […] A eux deux, Junius et Lucrèce, ils mènent l’action jusqu’à son terme, jusqu’à l’heure où la femme outragée lave l’involontaire souillure dans son propre sang, et où le futur consul, poussant un cri de révolte contre les rois, apparaît comme le génie libérateur de Rome ! […] Il y a du sang dans toutes leurs paroles.
Le sang d’une fille, un peu de sang ! […] Quels flots de sang pour elle avez-vous répandus ? […] il est teint du sang de mon frère. […] Voyez comme, par cette phrase, l’orateur redouble notre impatience, en ne nous montrant ce qui se passe qu’à travers un nuage de poussière et de sang. […] — Le sang enivre le soldat.