. — En Grèce, le théâtre naquit de la religion, puisqu’il sortit graduellement des développements ajoutés au dithyrambe, chant sacré en l’honneur de Bacchus ; en France, on vit de même, au moyen âge, la religion donner naissance à l’art dramatique. […] La famille de Corneille lui est sacrée : c’est dans ce sanctuaire de pure et austère vertu que s’élaborent les grandes pensées exprimées sur la scène par ses héros.
Au centre des enfers, dans une vaste plaine entourée par les replis du fleuve sacré, s’élève le palais de Minos ; une pâle lumière donne à ces lieux un aspect lamentable : Minos ayant à ses côtés Eaque et Rhadamante, siège dans l’enceinte toujours remplie d’une foule muette.