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120. (1872) Cours élémentaire de rhétorique

S’étant de suite élevé à la hauteur de son sujet, il devra, s’accommodant aux dispositions des auditeurs, déployer dès le début toute la richesse, toute la pompe de l’éloquence. […] Dans l’oraison funèbre, par exemple, elle admet toute la richesse et la magnificence des idées et des expressions que comporte le genre démonstratif. […] Entre autres qualités, qui constituent le style tempéré ou fleuri, il faut distinguer la richesse de la pensée ou de l’expression, la finesse du tour de phrase ou de l’esprit, la délicatesse de l’idée ou du sentiment. […] La richesse du style se peut définir « l’abondance unie à l’éclat, abondance de pensées, d’images, de figures, de tours brillants ou nombreux. » Mais cette richesse ne doit jamais dégénérer en luxe, et il faut se garder des pensées qui n’ont que de la splendeur sans solidité ni profondeur : ce ne serait qu’un vain étalage. […] il vit un spectacle que ne donneront jamais vos richesses ni tous vos arts, le plus beau spectacle qui ait jamais paru sous le ciel, l’assemblée de deux cents hommes vertueux, dignes de commander à Rome et de gouverner la terre. » Cette figure, dit M. 

121. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »

La Henriade, quoique toujours à une distance très considérable, se rapproche quelquefois d’Homère lui-même, par le sublime des images et la richesse de l’expression.

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