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135. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338

Don Diègue, il est vrai, n’a pas le temps d’éprouver les alarmes qui troublent le cœur du vieil Horace, et qui trahissent malgré lui sa tendresse paternelle ; car dans le Cid, la vengeance suit de près l’outrage : don Diègue ne peut pas rester déshonoré, même pendant une heure ; l’orgneil espagnol ne supporterait pas cette attente, et Corneille se reprocherait de laisser reparaître les cheveux blancs de ce vieillard avant qu’ils soient vengés. […] Vois d’un œil de pitié la vulgaire jeunesse, Brillante de beauté, s’enivrant de plaisir : Quand elle aura tari sa coupe enchanteresse, Que restera-t-il d’elle ?

136. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331

Cela fait, il ne restera plus que les deux pieds et demi du commencement, qui, pouvant être dactyles ou spondées, offriront peu de difficultés. […] L'adjectif proprement dit est un mot qui s’ajoute au nom pour en déterminer la signification, de telle sorte qu’on ne pourrait l’omettre sans que l’idée restât vague et incomplète.

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