Qui nous rendra, dit cet homme héroïque, Aux bords du Rhin, à Jemmape3, à Fleurus, Ces paysans, fils de la république, Sur la frontière à sa voix accourus ! […] L’an d’après, moi, pauvre femme, A Paris étant un jour, Je le vis avec sa cour : Il se rendait à Notre-Dame2 Tous les cœurs étaient contents ; On admirait son cortége. […] Son sourire était bien doux, D’un fils Dieu le rendait père3, Le rendait père. […] Qui nous rendra….
Les ennemis rendirent son corps, après l’avoir embaumé. On le porta à Grenoble, sa patrie ; et le duc de Savoie lui fit rendre les honneurs qu’on rend aux Souverains.